Mère
Une étoile blanche chante une mélodie funèbre
Dans la nuit de juillet.
Comme sonne le glas dans la nuit de juillet.
Et sur le toit, la main des nuages,
La main vagabondante et moite des ombres
Cherche sa mère.
Je sens ma vie nue
Qui se sépare du pays maternel,
Jamais ma vie n’a été si nue,
Jamais elle n’avait été jetée comme ça dans le temps,
Comme si j’étais fanée et debout
Derrière la fin du jour
Entre les nuits vastes,
Seule.