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3.89/5 (sur 64 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Newcastle upon Tyne , 1968
Biographie :

Elspeth Cooper a très tôt été attirée par le travail d'écriture mais elle n'osait imaginer en faire son métier.
C'est en 2004 qu'on lui diagnostique une scléroses en plaques. Obligée de passer de nombreuses heures assises, elle peaufine un manuscrit commencé plusieurs années plus tôt et en fait peu à peu un véritable roman. sans pourtant espérer être publiée.
Ses problèmes de santé s'accentuant, elle abandonne son emploi pour se consacrer uniquement à l'écriture et finit par être publiée.
Elle vit actuellement dans le Northumberland avec son mari et deux chats dans une maison pleine de livres.

Source : site de l'auteur
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Ce sont les amis qui font la meilleure famille, disait ma mère. Au moins, on peut les choisir.
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Les livres sont faits pour être partagés, Gair. Ils devraient être ouverts à tout le monde, non conservés à l'abri des regards parce qu'ils risquent, le ciel nous en préserve, d'encourager la liberté de pensée.
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Et une fois cela fait, que deviendras-tu ? demanda le vieil homme d'un ton impérieux. Une fois que tu auras rempli la déchirure de ton coeur de tant de haine qu'il n'y restera plus de place pour rien d'autre, comment feras-tu pour retrouver la paix lorsque tu n'auras plus rien à haïr ?
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Gair se sentait si impuissant. Il fallait qu’il s’en aille, qu’il sorte de la ville sans perdre un instant de plus, mais il pouvait à peine bouger. Le lit était confortable, les draps doux sur sa peau, et son corps meurtri voulait s’y recroqueviller et dormir. Par les saints, oui, dormir. Cela faisait si longtemps. Il ferma les yeux, vaincu par la somnolence qui l’assaillait.

— Il faut que je parte d’ici.

— Alors, laisse-moi t’aider.

— S’ils me reprennent, ils me brûleront pour de bon.

— On doit juste veiller à garder quelques longueurs d’avance sur eux, répliqua Alderan d’un ton léger. Au fait, je ne crois pas que tu sois un sorcier. Tout ce que je vois, c’est un garçon dans le pétrin, à qui je suis en position d’apporter de l’aide. Si tu n’en veux pas, c’est ton choix. Je ne te retiens pas ici. Tu peux t’en aller immédiatement, mais crois-moi, tes chances de t’en sortir sont minimes. Si les Chevaliers ne te rattrapent...
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Faisant tournoyer une dernière fois ce qui restait du vin tylosien dans sa coupe, il en contempla les profondeurs rubis d’un œil maussade. Alderan avait repris la route. Ce vieil importun mijotait quelque chose, sans aucun doute, mais quoi ? Là était l’énigme, et toute énigme devait être résolue.

— L’apprenti était prévenu.

Peu probable. Il n’était pas dans les habitudes du vieil homme de répondre aux questions avant qu’on les lui pose, et parfois même après non plus. Par ailleurs, il ne pouvait pas avoir deviné que son dernier protégé ferait l’objet de pareil examen aussi rapidement. Qu’est-ce qu’il manigançait ?

— Il n’y avait aucune raison pour qu’il soit préparé à notre rencontre. Celle-ci a été le fruit du pur hasard : je me trouvais à Mesarild et j’ai senti le Gardien user du Chant. J’ai voulu savoir pourquoi.
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— Quelque chose vous amuse.

— Il y a quelque chose d’intrigant chez celui-ci. Il était méfiant. Tout ce qu’il a bien voulu me dire de lui, c’est qu’il avait échappé à quelque imbroglio avec l’Église, et il avait un bandage à la main gauche. À moins que je me trompe, il sait ce qu’il est.

Habillé comme un gueux, mais avec le port et l’attitude d’un homme qui ne baissait les yeux devant personne. Qui qu’il soit, il était à surveiller.

— Une menace, alors.

— Juste une autre pièce du casse-tête, plus probablement. Le Gardien ne se serait pas autant éloigné des Îles simplement pour jouer les nourrices auprès d’un talent mineur ; il y avait une raison à sa présence à Mesarild.

Le germe d’une idée commença à se former dans sa tête. Peut-être le talent était-il justement cette raison… Encore plus intéressant.
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D’un claquement de doigts, il renflamma les bûches dans le large foyer. D’une autre pensée, il alluma les appliques, repoussant les ombres dans les coins. L’ébénisterie tylosienne somptueusement lustrée et les épais tapis arkadiens de la pièce ne suffisaient pas à cacher qu’il se trouvait dans un château fort. Des encorbellements de granit étaient visibles entre les luxueuses tentures ornant les murs, et même la plus grande débauche de velours festonnés et drapés ne pouvait faire oublier que les fenêtres n’étaient rien de plus que des meurtrières. Il était encore loin des paravents de bois exotique et des soies parfumées de ses quartiers à Aqqad, mais l’endroit était suffisamment confortable pour y travailler ; si seulement il n’avait pas eu à aller aussi loin pour trouver une bouteille de vin digne de ce nom…
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Savin prit une gorgée de vin puis repoussa l’étoffe d’un geste sec. Le miroir n’était pas plus grand que celui qu’une dame aurait pu avoir sur sa coiffeuse, si elle n’avait rien eu contre son cadre argenté et orné de motifs dérangeants qui semblaient onduler et se promener entre des dimensions plus nombreuses que les trois habituelles. L’intérieur du cadre n’était que ténèbres et néant absolus. Dépourvu de toute surface susceptible de refléter lumière ou couleurs, il bouillonnait pourtant.

— Nous vous avons attendu, souffla une voix aussi froide et cuisante que le givre. L’avez-vous trouvé ?

— Pas encore.

— Un retard de plus. (Les ténèbres remuèrent de nouveau, comme des ondes dans de l’encre.) Notre maître commence à s’impatienter.
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Avec un juron, l’un des gardes lui donna un coup de botte dans le bas du dos. Son compagnon fit claquer sa langue, réprobateur.

— C’est un péché d’invoquer Son nom en vain, tu le sais bien.

— Tu as prêté serment à la mauvaise Maison, mon ami. Tu prêches comme un Lecteur. (Un autre coup de pied.) Debout, sorcier ! Marche vers ton jugement, ou on t’y traîne !

Gair se releva en chancelant. Dans le couloir dallé de pierre, le soleil qui perçait par les hautes fenêtres l’aveugla de nouveau. Les gardes le prirent chacun sous un bras, moitié pour le guider, moitié pour le soutenir lorsqu’il perdait l’équilibre. Dans un cliquetis d’éperons et un bruit d’épées tressautant dans leur fourreau, d’autres gardes leur emboîtèrent le pas.
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— Je Vous salue, Mère pleine de grâce, lumière et vie de ce monde. Heureux les débonnaires, car ils trouveront force en Vous. Heureux les miséricordieux, car ils trouveront justice en Vous. Heureux les égarés, car ils trouveront salut en Vous. Amen.

Phrase après phrase, verset après verset, la prière s’échappait de ses lèvres gercées. Il serra convulsivement ses doigts, cherchant la forme familière des grains de son chapelet pour ne pas perdre le fil, bien que ce soit fait depuis longtemps déjà. Lorsque les mots lui manquèrent, il serra ses genoux encore plus fort sur sa poitrine et recommença.

— Maintenant, je suis égaré dans les ténèbres, ô Mère, je me suis écarté de Votre voie, guidez-moi de nouveau…
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