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Note moyenne 3.62 /5 (sur 34 notes)

Nationalité : Italie
Biographie :

Après des études en Italie et à Paris, Emanuele Coccia est maître de conférences à l'École des Hautes Études en sciences sociales. Docteur en philosophie médiévale, Università degli Studi di Firenze, Italie (en 2004)
Sa carrière : 2008-2011 Assistant Professor à l'Université de Freiburg im Breisgau (Allemagne)
2015-2016 Invited Research Fellow à l'Italian Academy for Advanced Studies in America at Columbia University, New York
2013/14 Gastwissenschaftler à l’Université de Düsseldorf
2010 Invited Professor à la Universitad de Buenos Aires
2009 Invited Scholar à la University of Tokyo (Todai), Tokyo



Source : Catalogue de la BNF
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Au cours de cette matinale du 7 juin 2022 consacrée à l'écologie, la journaliste Sandrine Nègre a conversé avec le philosophe Serge Audier, la philosophe Catherine Larrère, l'écrivain Camille de Toledo, l'autrice Mathilde Ramadier, l'écologue Jacques Tassin et le philosophe Emanuele Coccia. Comment envisager l'opposition traditionnelle entre l'homme et la nature ? L'écologique doit-elle réenvisager notre rapport à la nature et sa symbolique ? L'action écologique doit-elle être protectrice ou plutôt laisser la nature vivre ? L'écologie est-elle un luxe ? Y a-t-il un conflit de générations vis-à-vis de la question écologique ? Les matinales ont eu lieu au Marché de la Condamine à Monaco, en partenariat avec la Mairie de Monaco. #philomonaco

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Intimità è il vero nome di quello che chiamiamo «coscienza» e «cura».
L’intimité est le vrai nom de ce que nous appelons « conscience » et « soin ».
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Emanuele Coccia
Le premier fait qui permet au monde animal de se constituer est celui par lequel les plantes transforment notre planète. Leur existence est ipso facto cosmogonique : les plantes fondent le monde et ne se contentent pas de l'habiter.
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Vivre est essentiellement vivre de la vie d’autrui : vivre dans et à travers la vie que d’autres ont su construire ou inventer. Il y a une sorte de parasitisme, de cannibalisme universel, propre au domaine du vivant. (Page 19)
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Toute lecture…est comparable à une prise de LSD ou à une session d’ayahuasca. Les mots sont de la poudre blanche ou une boisson à la saveur désagréable. Mais gorgée après gorgée, quelque chose apparaît devant nous, quelque chose qui n’a rien à voir avec notre corps ou avec le monde qui l’entoure. Avec une différence décisive : grâce à cette substance , nous pouvons dompter les visions, les induire de nous-mêmes et, surtout, les reproduire à volonté. (Page 115)
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Respirer signifie savourer le monde. Et le monde est pour tout être vivant et pour tout objet ce qui se donne à travers et grâce au souffle. Le monde à la saveur du souffle. Si tout esprit fait monde, c’est parce que tout acte de respiration n’est pas la simple survivance de l’animal qui est en nous, mais la forme et la consistance du monde dont nous sommes la pulsation. (Page 96)
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Le souffle est la première activité de tout vivant supérieur, la seule qui peut prétendre se confondre avec l’être. C’est le seul travail qui ne nous fatigue pas, le seul mouvement qui n’a pas d’autre fin que lui-même. Notre vie commence avec un (premier) souffle et se terminera avec un (dernier) souffle. Vivre c’est : respirer et embrasser en son propre souffle toute la matière du monde. (Page 74)
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Grâce aux fleurs, la vie végétale devient le lieu d’une explosion
inédite de couleurs et de formes, et de conquête du domaine des
apparences.
[…]

Les formes et les apparences ne doivent pas communiquer du sens
ou du contenu, elles doivent mettre en communication des êtres dif-
férents.

La raison est une fleur.
[…]

La fleur est la forme paradigmatique de la rationalité : penser,
c’est toujours s’investir dans la sphère des apparences, non
pour en exprimer une intériorité cachée, ni pour parler, dire
quelque chose, mais pour mettre en communication des êtres
différents.
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ce n'est que parce que nous avons fait de notre personnalité et de notre nature purement humaine un fétiche -un objet de foi absolue- que nous considérons la mort comme un événement absolu.la fin de notre vie n'est jamais la fin de la vie :tout "cadavre" est la transformation,la métamorphose de la vie qui change d'espèce ,de forme , de mode d'existence.
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La naissance et la mort,par exemple, sont là pour permettre à chacun d'être un arche:naître signifie toujours s'installer dans la vie d'un autre corps ,en être véhiculé pendant neuf mois,pour ensuite se faire le véhicule ,l'arche de son identité génétique ,de son souffle,de son souvenir pendant le reste de la vie.
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Un vêtement est une maison retournée en une vitrine qui donne à voir son contenu hors de ses frontières, et une maison est un habit qui s’est élargi au point de devenir une armoire psychique couvant toutes les transformations de celui qui le porte.
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