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2.92/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Autun (Saône-et-Loire) , le 06/12/1870
Mort(e) à : Paris , le 27/04/1935
Biographie :

Émile Nourry, né à Autun (Saône-et-Loire) le 6 décembre 1870, mort à Paris le 27 avril 1935, était un libraire et éditeur parisien, mais aussi un folkloriste, un des précurseurs des études folkloriques en France.
Sous le pseudonyme de Pierre Saintyves (ne pas confondre avec Alexandre Saint-Yves d'Alveydre), il publia de nombreux ouvrages.
- Un des précurseurs des études folkloriques en France.
- Président de la Société du folklore français et directeur de la "Revue du folklore français" et de la "Revue anthropologique".
- Maître de conférences à l'École d'anthropologie


Source : Catalogue de la BNF -wikipedia
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Bibliographie de Emile Nourry   (21)Voir plus

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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Tout d'abord la magie est une connaissance,un ensemble d'hypothèses.de théories et de représentations. On a même dit que c'était un science, j'estime que c'est une philosophie, mais une philosophie rudimentaire. Le magicien s'est longtemps confondu avec le physicien, le Physicus, l'homme qui étudie la nature le savant des choses naturelles.
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Celse écrivait « Si les hommes s'applaudissent de leurs connaissances magiques, les aigles et les serpents en savent, en cela, autant et plus qu'eux. Car ces animaux connaissent de nombreux remèdes contre les poisons et les maladies ils connaissent la vertu de certaines pierres qu'ils emploient à la guérison de leurs petits, pierres dont les hommes font si grand cas, que, s'ils en trouvent par hasard, ils pensent avoir acquis un trésor. Origène qui nous rapporte ce passage remarque que Celse entend ici par magie « l'expérience ou l'instinct qui guide les animaux.
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Il est très fréquent de voir considérer l'éternuement comme la preuve que quelqu'un d'autre, ami ou ennemi, s'occupe de celui qui éternue ou plus précisément parle de lui, le loue, le blâme ou le maudit. L'éternuement est-il dû alors à une sorte de visite de l'étranger ou à une espèce de commotion provoquée par l'incantation ou le charme que constitue la parole ? Il est impossible de le dire il semble qu'il s'agisse là de quelque chose qui tient à la fois de la télépathie et de l'envoûtement.
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L'histoire de Christophe est des plus étonnantes. La Légende dorée en a donné une version qui est devenue classique. La voici, avec quelques abréviations
Christophe était un géant de la terre de Chanaan, haut de douze coudées et d'un aspect terrible. Il entra au service d'un puissant roi, parce qu'il avait entendu dire que ce roi était le plus puissant du monde. Ayant remarqué que le roi se signait dès que l'on prononçait le nom du diable, il en conclut que celui-ci était plus puissant que son maître et résolut de se mettre à son service. Il le. rencontra dans le désert et fit route avec lui mais en arrivant à un carrefour, le diable aperçut une croix et prit soudain la fuite. Christophe, l'ayant rejoint, lui demanda la cause de sa frayeur et le diable, pressé de questions, fut contraint d'avouer que Jésus-Christ était plus puissant que lui.
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Parmi les époux sans enfants, les uns s'adressent aux pierres ou aux sources, les autres plantes et aux animaux et s'efforcent, par leur contact ou par la sorte de communication d'obtenir la fécondité dont ils les croient
les distributeurs. A un stade plus avancé de l'évolution religieuse, parmi les affligés, les uns invoquent les astres, d'autres les ancêtres qu'ils imaginent domiciliés dans les anciens objets de leur adoration. Enfin, grâce au progrès religieux, on imagine des dieux semblables, mais supérieurs à l'homme. Ce sont eux alors que l'on prie de descendre dans la couche des femmes stériles et de remplir auprès d'elles le rôle éminemment saint de procréateur.
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Saint Nicolas ou le père noël joignent toujours aux bonbons, aux jouets, des livres d'images et s'il s'agit des tout-petits, bien souvent des contes de fées. n'est-ce pas là comme un témoignage sensible de la continuité cachée de la vie des croyances ? Les fées sont certes des personnages de moins en moins vivants et de moins en moins réels ; toutefois ne discernez vous pas encore, bien qu'à peine visibles, leurs pâles fantômes qui sortent des pages de Perrault ou de Mme d'Aulnoy et s'évanouissent dans l'éclat des lumière qui dans la crèche auréolent le petit Jésus ?
p 72
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Les religions païennes du monde antique avant de mourir sous les coups des missionnaires évangéliques, eurent souvent l'occasion de se confronter entre elles. Le commerce, les voyages, la guerre, la science, les arts furent autant de raison de contact. La rencontre fut chaque fois fertile en résultats inattendus ; mais les plus pittoresques furent sans contredit provoqués par les migrations des dieux.
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Tous les peuples anciens de la Méditerranée donnèrent une grande attention aux songes et les érigèrent fréquemment en oracles : Égyptiens, Chaldéens, Perses, Mèdes, Grecs et Romains, admettaient tous que certains songes étaient envoyés par les dieux. Cette crédulité n'était pas particulière aux gens du peuple ; poètes et philosophes partageaient l'opinion commune : « Les songes viennent de Zeus, dit Homère, il est le seul dont la voix les appelle des régions lointaines où bourdonne leur essaim », et Platon déclarait « Dans le calme de la nuit, les génies répandus dans les régions éthérées viennent se reposer auprès de nous, impriment à nos âmes des idées dégagées des sens et nous transmettent les ordres de Dieu. » Porphyre nous dit que Pythagore avait appris l'art d'interpréter les visions du sommeil en voyageant chez les Chaldéens, les Hébreux et les Arabes ; il estimait, en tout cas, que les songes sont envoyés aux hommes par les démons ou les héros qui emplissent l'atmosphère.
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Le prodige de la liquéfaction dans le catholicisme a beaucoup plus grande allure; il ne s'agit plus d'une simple résine odoriférante, mais du sang du Christ ou des saints martyrs. Il semble que quelque chose de leur âme y subsiste encore, et l'émotion des souvenirs se joint à la surprise que provoque le prodige.
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Il ne suffit pas d'être assuré qu'un historien n'avait pas de raisons de nous tromper. Il faut encore vérifier l'exactitude de ses diverses affirmations. Lorsqu'un témoin nous rapporte sincèrement un fait, il peut cependant nous induire en erreur s'il a été victime d'une imposture ou d'une apparence. Cette possibilité de fraude ou d'illusion semble d'ailleurs s'accroître lorsqu'il s'agit du miracle. Nous sommes, par suite, conduit à nous poser une question préliminaire. Les faits miraculeux qui nous ont été rapportés sont-ils recevables, si tous ceux que nous pouvons étudier de près s'expliquent par une crédulité que l'on a abusée, lorsqu'elle ne s'est point elle-même abusée?
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