[...] Je la trouvais partout, Marie-Jeanne, la cousine de mon mari, ma nouvelle colocataire. Elle était ma première vision, ma paralysie pour un minuscule instant, une seconde sans fin ni frémissement - elle était dans le salon, dans la cuisine, dans la véranda inachevée, sur la terrasse. Elle était vautrée sur le canapé ou à même la moquette, un genou replié, occupée à se vernir avec application les ongles de pieds.