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Critiques de Emilie Turgeon (10)
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#sanstabou, tome 1 : Être ado

J'ai bien apprécié ce petit recueil. Quatre nouvelles écrites pour les jeunes filles d’aujourd’hui et les auteures ont su écrire sur des sujets authentiques. Je trouve cela génial que la maison d’édition ait pensé à présenter les sujets sous forme de nouvelles. Les sujets abordés s’adressent à un public plus jeune que celui pour la collection Tabou et se devaient d’être plus courts. Un premier tome prometteur pour cette nouvelle collection!




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Ce qui ne tue pas

Lili a fait un pacte de suicide avec ses deux meilleurs amis mais si Liz et Frankie décèdent dans le crash de leur voiture, Lilian se réveille deux mois plus tard le corps en vrac et le coeur déchiré. Elle va devoir réapprendre à vivre tout en prenant conscience du mal qu'ils ont fait et des ruines qu'ils ont laissées derrière eux. Un beau roman, court et percutant sur un sujet grave, le suicide. J'ai trouvé que même si bien sûr Lili est d'un milieu social sans doute privilégié, l'auteur dépeint parfaitement les affres de l'adolescence et comment la moindre chose devient grave, cette impression permanente de n'être pas compris, d'être exclu, ce mal être qui peut conduire à des décisions tragiques . Une façon claire parfois crue d'envisager, de montrer aux ados, la gravité des séquelles pour la famille et l'entourage. Merci à Babelio et aux éditions Mortagne pour cette Québécoise découverte qui permet d'aborder un sujet grave, très grave et d'ouvrir, qui sait une bonne base de discussions avec la classe ou les ados de la famille?
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Ce qui ne tue pas

Un livre court et percutant sur l'après suicide raté, ou comment la vie se charge parfois de décider pour vous.

Liliane est une héroïne attachante malgré ses sautes d'humeur parfois légitimes, Tom remplit à merveille son rôle d'électrochoc et les proches de Liliane complètent le tableau.

Peu de personnages, peu de lieux. Une sorte de huis clos dans lequel le lecteur pénètre comme par effraction.

Un bon moment de lecture pour moi.
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Ce qui ne tue pas

Déjà, première chose à savoir, c'est un livre québécois, donc il se peut que certaines tournures de phrases vous sautent aux yeux, mais ce ne sont ni des fautes ni des maladresses d'écriture, c'est juste que ça surprend.



Ensuite, je dirais que c'est un livre plutôt cru. La narratrice parle de mort et de suicide particulièrement librement et sans filtre, surtout au début du roman. C'est quelque chose qui risque de faire excessivement réagir les personnes les plus sensibles.



Enfin, c'est une histoire qui fait remuer les entrailles. L'adolescence et ses périodes d'émotions décuplées qui conduisent à des dépressions particulièrement profondes, pendant lesquelles chaque parole compte et où on a pas toujours le soutien nécessaire.



C'est un roman qui montre la reconstruction après un suicide raté, même si à mes yeux le cadre de vie de Lili est assez idéalisé. Si elle n'a pas une famille richissime, elle est tout de même loin d'être dans le besoin, et qui plus est, elle a des proches qui la soutiennent beaucoup, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. C'est sûr qu'il est plus facile de se remettre de ses émotions lorsqu'on ne manque de rien ni de personne (je crois que mon amertume parle un peu), même si ça ne fait pas tout.



On assiste à l'évolution lente de Lili, et à ses flashbacks qui nous montrent ce qui l'a conduite, ainsi que ses amis, à en arriver à une telle extrémité. Tant de noirceur est assez difficile à lire par moments, et la manière dont Lili se comporte n'est pas sans rappeler ces adolescents odieux et irrespectueux particulièrement insupportables.



Et si Lili avait ses raisons de se sentir mal et de péter des câbles, je trouve que le roman a un petit côté culpabilisant envers les parents, surtout ceux qui ne font parfois pas attention aux différences de traitement qu'ils font entre leurs enfants. C'est humain de parfois faire des préférences ou d'afficher sa fierté quant au devenir de l'un d'entre eux. Evidemment, oui, il faut faire attention à ne pas rendre la chose injuste, mais pas besoin non plus de culpabiliser les gens à ce point.



A voir cependant si ce genre de lecture a un effet sur un adolescent en mal-être. Avec le recul d'un adulte, on peut comprendre l'impact qu'a un suicide sur ses proches ; mais avec une dépression boostée par les hormones de l'adolescence, peut-on réaliser complètement ?
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Sans eux

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Ouf, quelle lecture, une lecture qui prend aux tripes et dès le départ.

Une tragédie épouvantable, Myriam Labonté et Antoine Dubois, victimes d'un accident, décèdent tous les deux, laissant derrière eux Maxime, 16 ans, Océane et Coralie, des jumelles de 8 ans.

Malgré sa grande peine et sa douleur, Maxime, ressent tout de suite qu'il est celui qui doit prendre les choses en main, mais quand on a 16 ans, on ne sait pas trop comment agir, comme il le dit si bien, on ne nous enseigne pas à l'école comment faire face à un deuil.

Par chance, si on peut dire, la sœur de sa mère, Sonia, viendra à la rescousse, elle s'amène donc chez ceux-ci, pour aider Maxime et ses sœurs.

Il y a aussi Gabrielle, sa meilleure amie, et ses parents Mila et Jean-Marc, voisins et amis des parents, qui viendront prêter main forte avec cette pénible situation.

Mais Maxime a beaucoup de difficulté, que l'on ne laisse pas vraiment gérer les choses, se disant et se croyant responsable des jumelles, il croit donc que c'est à lui de prendre les décisions en ce qui les concerne lui et ses sœurs, et sa hantise, c'est de se retrouver séparé de ses sœurs, comme dans une famille d'accueil, mais pas les trois ensemble.

Évidemment un roman de la collection Tabou, qui comme les autres de cette collection, est venu me chercher très fortement. À plusieurs reprises, je me suis retrouvé les larmes aux yeux, et une grosse boule d'émotion dans la gorge. Émilie Turgeon, sait très bien nous faire vivre les émotions que ressentent ces personnages à travers ses mots, et ce, très profondément. Elle nous offre des personnages forts, sympathiques, attachants et réalistes et qui font que l'on ne peut lâcher cette lecture avant de savoir ce qui va arriver pour Maxime, Coralie et Océane. Un coup de cœur énorme pour Maxime et les siens, je me sentais tellement prise par ma lecture, qu'il me semble que j'aurais donné un gros câlin à Maxime pour commencer et aux autres par la suite !
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#sanstabou, tome 1 : Être ado

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



La collection Tabou des Éditions de Mortagne, est sans hésitation, une de mes collections préférées, je l'adore tout simplement, du premier Tabou que j'ai lu, et celui-ci ne fait pas exception.

Dans celui-ci, un peu particulier, ce n'est pas une histoire, mais plutôt 4 histoires que vous allez pouvoir lire. Quatre jeunes filles, quatre auteures différentes, mais 4 réalités chez nos jeunes adolescentes qui vont accrocher très solidement votre cœur, ça, je peux pour le garantir sans aucune hésitation.

Il y a tout d'abord, Tamara, 32 C écrit par Fanny Therrien, dans ce petit roman, on retrouve Tamara. Tamara a un problème assez particulier, disons que son développement physique est un peu plus avancé que chez les autres filles de son âge, et oui elle a une poitrine qui rendrait jalouse bien des femmes, mais pour Tamara, ce n'est pas une fierté. Les garçons se moquent d'elle, les filles la regardent de travers comme si elle était anormale. Comment on arrive à vivre quand notre seul souhait est d'être comme les autres, de passer inaperçues. C'est avec beaucoup de finesse que Fanny nous fait vivre le problème de Samara, nous montre que malgré nos différences, on doit s'assumer et surtout être fière de soi, de ce que l'on est.

Ensuite c'est l'histoire de Rosalie, Face de pizza par Émilie Turgeon, dans celui-ci, et bien un problème que vivent plusieurs adolescentes (et adolescents), les fameux boutons, quand l'acné est tellement présente que l'on compare son visage à une pizza, il faut croire que c'est de l'acné sévère, ce qui résulte en un manque flagrant de confiance en soi et de mésestime de soi. Rosalie, ne veut jamais être mise en évidence, pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle se trouve laide, affreuse, dégueulasse, c'est évident, elle ne s'aime pas du tout. Avec l'aide de ses parents, et de personnes qu'elle va croiser, entre autres une vendeuse dans une boutique, et au final un médecin également, on prendra en main son problème, on y accordera l'attention nécessaire, et puis avec le bon traitement elle arrivera peut-être à retrouver la Rosalie qu'elle devrait être, malgré tous les inconvénients de ce fameux traitement. On sait tous comment l'apparence est importante pour une jeune fille, et bien Émilie Turgeon, nous montre le cheminement entrepris par Rosalie pour transformer la chenille en un beau papillon. L'auteure, par ses mots, nous fait comprendre l'importance de ce problème pour Rosalie, qui devient presque un handicap pour elle. Mais avec de l'aide, de la persévérance et un peu de courage, et bien l'auteure nous indique, que oui la vie est belle et que l'on peut s'en sortir.

Suivra l'histoire de Livia, Dans le rouge par Joannie Touchette. Ouf, la majorité des femmes se rappellent leurs premières menstruations, prête ou pas, c'est toujours un choc, petit ou grand, mais un choc quand même. Livia, vit avec son père, sa mère les ayant quitté et disons, que le papa n'a pas nécessairement eu de grandes conversations avec sa fille à ce sujet. Alors quand ça se produit, à l'école, la pauvre Livia est désemparée. Elle n'a aucune idée de ce qu'elle devra faire, tampon ou serviette, c'est normal d'avoir mal au ventre ou pas ? L'infirmière de l'école va quand même l'aider, mais disons que son aide, n'est pas vraiment appréciée.

Elle trouvera une aide précieuse en la personne d'Angela, sœur d'Elio pour qui elle a un petit béguin, qui la prendra en charge avec un cours menstruations 101. Parce que Rosalie est très sportive, et de plus des sports de gars, donc pas trop facile d'expliquer ça à ces messieurs. Entre Nick, Elio et les autres gars, Rosalie en aura plein les bras.

J'ai tout simplement adoré cette histoire, qui m'ont rappelé certains souvenirs, oui période de questionnements, d'incertitude, de crainte, voilà ce que nous fait vivre Joannie Touchette avec son histoire, à travers ses mots, bien choisis, elle nous fait revivre cette période de la vie d'une jeune fille, par le biais d'Angela, elle dédramatise cette situation, parfaitement normale pour les femmes.

Et on termine avec Florence, Toucher le fond, par Ariane Charland. L'histoire de Florence pourrait se résumer assez facilement, quand c'est l'ado qui est le parent et qui doit prendre soin de sa mère, qui souffre de problèmes, comme une dépression sévère par exemple.

Florence ne sait jamais sur quel pied danser avec sa mère, celle-ci a des hauts très hauts et des bas très bas. Une journée complètement amorphe, le lendemain plus de trace. Mais quand on est une ado, disons que ce n'est pas évident, d'avoir à vivre avec une mère ayant de tels problèmes, et surtout que ses parents sont séparés depuis quelques années. Par honte, peut-être, elle évite de parler de sa mère, même à sa meilleure amie, qui elle, sait très bien que quelque chose ne va pas, et s'offusque un peu que Florence ne veuille pas lui en parler. Le comportement de sa mère affecte Florence dans toute sa vie, avec ses amies, à l'école et bien sûr dans son attitude envers celle-ci, jusqu'au moment où une crise majeure survient et viendra bouleverser un peu la vie de chacune. Ouf, cette histoire m'a ému et elle m'a profondément touchée. L'auteure nous fait vivre à travers Florence, une foule de sentiments, la honte, la peur, l'incertitude, l'inquiétude et l'ambivalence au sujet des sentiments envers la maman.

En bref, ces quatre histoires écrites par quatre auteures que j'aime beaucoup et qui ont beaucoup de talent reflètent très bien et avec beaucoup de réalisme des problèmes rencontrés chez nos adolescentes. Un gros coup de cœur pour cette lecture et un livre qui devrait être offert aux jeunes filles dans notre entourage.
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Ce qui ne tue pas

j'ai beaucoup aimé. La manière de montrer le "après" pour ceux qui restent, la façon de décrire comment les ados ressentent les choses dans leur période "tout va mal". Je vais le faire lire à mon ado perso.
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Sans eux

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Ouf, quelle lecture, une lecture qui prend aux tripes et dès le départ.

Une tragédie épouvantable, Myriam Labonté et Antoine Dubois, victimes d'un accident, décèdent tous les deux, laissant derrière eux Maxime, 16 ans, Océane et Coralie, des jumelles de 8 ans.

Malgré sa grande peine et sa douleur, Maxime, ressent tout de suite qu'il est celui qui doit prendre les choses en main, mais quand on a 16 ans, on ne sait pas trop comment agir, comme il le dit si bien, on ne nous enseigne pas à l'école comment faire face à un deuil.

Par chance, si on peut dire, la sœur de sa mère, Sonia, viendra à la rescousse, elle s'amène donc chez ceux-ci, pour aider Maxime et ses sœurs.

Il y a aussi Gabrielle, sa meilleure amie, et ses parents Mila et Jean-Marc, voisins et amis des parents, qui viendront prêter main forte avec cette pénible situation.

Mais Maxime a beaucoup de difficulté, que l'on ne laisse pas vraiment gérer les choses, se disant et se croyant responsable des jumelles, il croit donc que c'est à lui de prendre les décisions en ce qui les concerne lui et ses sœurs, et sa hantise, c'est de se retrouver séparé de ses sœurs, comme dans une famille d'accueil, mais pas les trois ensemble.

Évidemment un roman de la collection Tabou, qui comme les autres de cette collection, est venu me chercher très fortement. À plusieurs reprises, je me suis retrouvé les larmes aux yeux, et une grosse boule d'émotion dans la gorge. Émilie Turgeon, sait très bien nous faire vivre les émotions que ressentent ces personnages à travers ses mots, et ce, très profondément. Elle nous offre des personnages forts, sympathiques, attachants et réalistes et qui font que l'on ne peut lâcher cette lecture avant de savoir ce qui va arriver pour Maxime, Coralie et Océane. Un coup de cœur énorme pour Maxime et les siens, je me sentais tellement prise par ma lecture, qu'il me semble que j'aurais donné un gros câlin à Maxime pour commencer et aux autres par la suite !
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Le silence est d'or : Et si elle n'entendai..

"Le silence est d'or" est le premier roman à traiter de la surdité que j'aie lu. Je ne suis pas déçue.



Ce roman aborde beaucoup de thèmes affectifs et sociaux, tout en gardant une certaine douceur dans l'écriture. Il y a assez de détails pour se sentir concerné par Roxanne, la protagoniste, par ses émotions et ses réflexions.



Roxanne est un beau personnage, agréablement mature, introvertie de manière réaliste ( ce qui fait du bien à côté de la foule d'héroïnes extraverties ou faussement timides que je crois trop souvent) et qui a de belles valeurs familiales et personnelles.



C'est avant tout une histoire de famille, qui a vécu un drame, et qui va teinter de s'en remettre. C'est une histoire touchante et qui m'a même mise la larme à l’œil vers la fin. Il y a également une romance tendre en parallèle, qui n'a pas le défaut de court-circuiter la trame dramatique de l'histoire.



C'est un beau roman que je recommande sans hésiter aux amateurs de belles histoires.
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Le silence est d'or : Et si elle n'entendai..

J'ai beaucoup aimé ce livre bien qu'il soit classé "ados". ce que l'auteur raconte sur le monde des sourds est vrai, ce qui n'ont jamais entendu ne veulent pas entendre, ils ont horreur qu'on les considèrent comme handicapés et certains "boycottent" un peu les entendants. Faut dire vu leur histoire, enfermés dans des centres, considérés comme fou ou défaillants mentaux, ils ont pas trop été à la fête les sourds. Et c'est pas vieux ces histoires là, alors forcément y'a une mémoire collective et ils en veulent aux "gens normaux" ça se comprends je trouve. Non je ne suis pas sourde mais j'apprends la langue des signes. Et non je n'ai pas de sourds dans mon entourage proche. Je l'apprends parce que je trouve que c'est une langue extraordinaire, tu peux dire tant de choses sans faire un seul bruit, tu peux communiquer avec quelqu'un à l'autre bout de la table sans hurler (c'est d'ailleurs ce que je fais avec ma fille lors des très longs repas de famille) et puis les autres comprennent pas et du coup ça peut éviter de péter un câble à haute voix lol

Bref, le livre est très sympa et on passe un bon moment.
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