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3.66/5 (sur 767 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , le 05/10/1980
Biographie :

Écrivaine qui vit et écrit à Paris. Elle publie à vingt-quatre ans son premier roman Les Amants terrestres.

Étudiante en doctorat de sociologie à Sciences Po, elle est visiteuse de prison à la maison d’arrêt de Fresnes. Cette expérience lui inspire en 2008 "Les Pendus".

En 2009, elle reçoit le prix de la Vocation pour "Chute Libre", son deuxième roman et le prix Bel Ami 2012 pour "Héloïse est chauve".

Elle est modèle vivant pour des peintres et des sculpteurs, une expérience qu’elle relate dans "La Femme à modeler", paru en 2012.

En 2013, elle publie "Jules et César" et "Mamie Antoinette" aux éditions Naïve.

Elle reçoit le prix Roger Nimier pour "La disparition du nombril" (2014). "Popcorn Melody" est paru en 2015 et "L'Enlèvement des Sabines" en 2018 aux éditions Héloïse d'Ormesson.
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L'émission intégrale : https://www.web-tv-culture.com/emission/emilie-de-turckheim-lunch-box-52661.html Comme elle le dit elle-même, d'aussi loin qu'elle s'en souvienne, la vie d'Emilie de Turckheim s'est toujours construite dans les livres et les histoires, celles qu'on lui racontait comme celles qu'elle s'inventait. Parallèlement, les souvenirs de sa petite enfance sont liés à ces quatre années pendant lesquelles sa famille s'était expatriée professionnellement aux Etats-Unis. De retour en France, ses études de droit, de socio ou de sciences politiques n'ont jamais fait dévier la jeune femme de son objectif premier, elle serait écrivain. A 24 ans, elle publie « Les amants terrestres » suivi rapidement de « Chute libre », « le joli mois de mai » ou « Héloïse est chauve ». Autant de titres, certains primés, qui installent durablement Emilie de Turckheim sur l'étagère des auteurs qui comptent. Son nouveau roman, qui signe son entrée chez Gallimard, confirme tout le bien qu'on pendait déjà d'elle. Avec « Lunch box », ses souvenirs d'enfance ne sont pas loin. La lunch box, c'est cette petite boite métallique dans laquelle, chaque matin, toute bonne mère de famille américaine prépare le pique-nique de son enfant, y glissant entre deux tranches de pain de mie et un blanc de dinde, tout son amour et sa tendresse. Nous sommes donc au milieu des années 80, dans une petite ville cossue de la côte est des Etats-Unis, là où sont installées de nombreuses familles françaises, souvent expatriées pour le business. Dans ce petit monde clos, au nom de la légendaire amitié franco-américaine, on se reçoit avec force effusions mais bien souvent les sourires restent de façade et ne traduisent qu'une partie des sentiments. C'est dans ce décor qu'évolue Sarah, une jeune professeur de musique qui, dans l'école bilingue de la petite ville, est la coqueluche des enfants et de leurs parents car, derrière son côté fantasque, elle n'a pas son pareil pour mettre sur pied les spectacles de fin d'année. Sarah a un coup de coeur pour David, à qui elle donne des cours de piano. Mais il est marié à Solène et leur fille, Laëtitia, est aussi l'élève de Sarah. Bref, rien n'est simple. Pourtant, dans ce décor rêvé de l'american way of life, Sarah a envie d'y croire. En attendant, deux fois par semaine, dans son van, elle accompagne six enfants du quartier à l'école, dont la petite Laëtitia. Mais, comme inévitable, le drame arrive, les sourires s'effacent et le quotidien de cette communauté éclate en mille morceaux. Habilement construit, en deux temps, après et avant le drame, avec un enchainement implacable que je me garderai bien de vous dévoiler, le roman d'Emilie de Turckheim est une réussite, tant sur l'intrigue que sur la qualité de l'écriture, une histoire cruelle et féroce abordant entre autres les thèmes du deuil, du déracinement, de la fatalité et de la culpabilité. Les personnages se fissurent au fil des pages, se laissant envahir par la mélancolie et le mal de vivre. Et cette Amérique idéalisée devient un enfer inextinguible où le destin tire les ficelles inexorablement. « Lunch box » d'Emilie de Thurckheim est publié chez Gallimard.

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Citations et extraits (252) Voir plus Ajouter une citation
La lecture est une sorte de course d’endurance. Au début, c’est difficile, ennuyeux et décourageant. Et puis à force d’essayer, à force de mettre un pied devant l’autre, à force de pousser ses yeux de mot en mot le long des lignes, quelque chose jaillit. Le monde se rue à l’intérieur de soi. Et tout apparaît. Et toutes les voix s’élèvent. Et tout palpite. Tout tremble. Tout est amoureux.
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Le jour où quelqu’un se fait du souci pour vous, vous n’êtes plus seul.
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Frappe mille fois à la porte des livres. Il s’ouvriront. Je te le jure, tu auras mille cabanes. Mille mondes.
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L’enfance est comme les fleurs de cerisier, déchirante de brièveté.
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Quand deux vieux s’aiment et que l’un meurt, souvent l’autre le suit. La vie a le tact de se retirer.
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Partout, dès qu’ils vous ont sous la main, les gens demandent : «Et vous, vous avez des enfants ?»
Je ne pense pas que les animaux se posent cette question quand ils se croisent dans la nature. («Et toi, tu as des veaux ? »)
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Je voudrais passer une journée, une seule, dans le paradis du passé.
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On aimerait remercier la personne dont on est amoureux, n'est-ce pas? Mais qu'est ce qu'elle y peut? Elle n'est même pas du voyage! Tout ce qu'on désire, on le désire seul. Quand l'autre s'en mêle, c'est trop tard, on a tout organisé... On a sa manière à soi de se laisser envahir et de souffrir... La joie, l'espoir, le désespoir, on tient à s'occuper de tout! À peu de chose près, l'autre n'a rien à voir avec l'amour immense qu'on lui porte.
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Les gens qui ont vécu un drame disent tous la même chose : j’ai pris un coup de bâton sur la tête et le sol s´est dérobé sous mes pieds. Je me suis toujours demandé pourquoi ils décrivaient cette scène. Pourquoi ils débitaient par réflexe une formule apprise par cœur. Maintenant je le sais : c’est parce que ce n’est pas une formule. C’est la description précise de ce qui se passe. La tête est frappée, et un gouffre, réel, géologique, s’ouvre sous vos pieds.
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On n’aime jamais pour la première fois. On aime une chose qu’on a déjà criblée d’amour. On aime ce qu’on est sûr d’avoir perdu. C’est la douleur du souvenir qui anime l’amour.
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