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Citations de Emine Sevgi Özdamar (34)


La mer est comme une femme. Parfois elle monte, parfois elle se retire, un homme ne sait jamais quand.
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Le train noir roule, et avec lui le vent comme un escargot sans coquille qui laisse derrière lui, en traces scintillantes, de sages maximes et des images, mais les mains des hommes ne peuvent pas les ramasser.
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Le chagrin de la séparation, c'est comme quarante aiguille qu'on vous enfonce dans le corps.
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La vie est un caravansérail
Elle a deux portes
Par une je suis entrée
Par l'autre je suis sortie

(proverbe soufi)
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L'amour est une chemise de feu (…). Une fois qu'on a enfilé cette chemise, on finit par ne plus connaître celui qu'on aime, parce que, dans le feu de l'amour, on se fait de lui une autre image et on se consume pour cette image.
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Les autos s'invectivaient, les chevaux invectivaient les autos, le tramway invectivait les ânes, les ânes invectivaient les autos. La rue empoussiérait les tombes des saints hommes auxquels les femmes apportaient des bougies dans leurs mains. Les pierres tombales qui bordaient la rue regardaient cette rue devenue trop bruyante qui privait les morts de leur repos.
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Tout ce qui restera de nous dans ce monde menteur, ce sera un beau son.
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Etre fille, cela veut dire avoir de la patience.
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Le monde est un marais, nous sommes dedans et nous ne le savons pas.
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Le feu que nous allumons dans un poêle est un feu sept fois arrosé d'eau froide, le feu de l'enfer est sept fois plus feu que notre feu.
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Si quelqu'un que tu aimes remet son âme dans les mains d'Allah et meurt, quarante bougies s'allumeront en toi. Quand tu auras enterré le mort, chaque jour une bougie s'éteindra, trente-neuf bougies s'éteindront, mais la quarantième continuera à brûler en toi jusqu'à ta mort. Ah, il n'y a pas de village plus lointain que la mort dans ce monde menteur.
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Tout morceau de nuit qui s'en va avec les morts nous prend un peu de notre sommeil.
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Karagöz est un tzigane ou un paysan, Hacivat, un homme de la ville, peut-être un maître d'école, et ils parlent et se comprennent toujours de travers. Cela fait rire les gens. Au théâtre d'ombres il y a des juifs, des Grecs, des Arméniens, des voyous, des putes, chacun parle un dialecte différent, chacun est un instrument de musique différent qui parle sa langue et ne comprend pas les autres, chacun fait tin tin tin pour soi. 'est notre pays, dit-elle, un pays riche de gens, mais un pays pauvre.
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[...] les minarets sont vides, ils appuient la tête contre la nuit devenue pierrre.
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Ah, qu'est-ce que l'homme ? L'homme est un oiseau, tu fermes les yeux, tu es ici, tu fermes les yeux, tu es là-bas. L'homme est une assiette pleine de terre mouillée, là où on est jeté, on reste.
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Les mots d'Istanbul ne laissent rien de doux sur la langue, ils sont comme des branches mortes, ils cassent les uns après les autres.
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[...] quand un loup se fait vieux, il devient le jouet des petits chiens.
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Oh, mon coeur, n'ôte pas la lumière de tes yeux, n'oublie pas la mort, n'oublie pas le retour après la mort. Le passé, l'avenir mentent, ne crois pas le temps, car tu es dans un monde qui trompe les hommes qui y vivent. Oh, homme, tu pleures sur les morts. Les morts sont couchés dans leurs tombes, ils ont ce qu'il leur faut, ce drap blanc, laisse les morts, laisse-les dormir, car viendra un jour où ils seront appelés. Ils s'éveilleront comme du sommeil. Et ils iront où on les appelle, certains seront nus, certains auront des vêtements, certains auront de vieux vêtements, certains auront des vêtements neufs.


(poème de Ümmeyye)
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Même un aveugle ne tombe pas deux fois dans le même trou.
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Fume, Musa, dit-elle, fume, ça fera passer la brûlure de ton cœur, ça remettra ton cœur à sa place.
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