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Citation de leslecturesdeVal


Toutes les filles ne sont pas faites pour la moto. J’en ai connu une ou deux qui m’ont agrippé si fort qu’elles ont laissé des traces d’ongles sur ma peau et ont bloqué toute la circulation dans mes membres inférieurs. Une autre fois, une nana ne s’est pas suffisamment tenue : elle était trop occupée à crier des « woohoo » et à balancer ses bras en l’air… Et elle a failli me filer un arrêt cardiaque quand elle a fait un vol plané en arrière. Heureusement, elle n’a rien eu. Dee me tient juste ce qu’il faut : un bras autour de ma taille, son autre main sur ma cuisse, la sensation fabuleuse de ses seins contre mon dos et son menton posé sur mon épaule.
Je serais prêt à la prendre n’importe quand. Sur ma moto ou ailleurs.
Lorsqu’on arrive à mon immeuble, on se gare dans le parking privé et on passe par le hall. Delores admire l’architecture impressionnante pendant que je prends mon courrier. Lorsqu’on entre chez moi, je dis à Dee de faire comme chez elle et je file me doucher. Une fois séché, j’enfile un jean et une chemise en lin. Je ne boutonne pas la chemise pour l’instant et je retourne dans le salon à la recherche de Delores. Elle regarde par la baie vitrée.
– Je crois que je vais t’appeler « Upper West Side » dorénavant, dit-elle en souriant.
– Mais « Dieu » c’est tellement plus réaliste.
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