Je m'habillai aussitôt après le petit déjeuner, au lieu de hanter mon peignoir toute la journée. Je me maquillai à grands coups de mascara provenant d'un tube presque sec. C'étaient les travaux humains indiscutables, les tâches quotidiennes qui repoussaient les paniques plus grandes, mais mon existence solitaire m'avait fait perdre cette habitude. Je ne me sentais pas assez importante pour mériter ce genre d'efforts.