C'est un roman vite lu, tellement on a hâte d'en finir avec les rebondissements tragiques: morts, assassinats, tromperies, secrets dévoilés, incestes...et je suis sûre d'en passer! La vilaine Mère qui règne sur ses vignobles et impose sa loi à ses deux fils méchants au début, gentils à la fin...Et dans tout cela des tas de dialogues sur le pourcentage des parts dans le testament de la vieille femme atteinte d'un cancer et qui n'a plus que quatre mois pour tout régler. A éviter si on aime la belle littérature.
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L'intrigue est mignonne, les personnages sympa, mais la narration est beaucoup trop rapide ! L’héroïne va pour Noël chez la famille de son colocataire et le frère de celle-ci la demande en mariage au bout d'une semaine ! 150 pages, ce n'est vraiment pas suffisant pour développer tout ce qui pourrait l'être un minimum : le passé de l’héroïne, sa relation avec son colocataire, les changements de points de vue sur les autres personnages, la passion pour la peinture de Tony, le métier de Robert et son passé... Je sors de cette lecture en ayant rempli les ellipses et inventé 40% de l'intrigue^^
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Avec "Passion au manoir", j'ai enfin retrouvé les petits frissons d'une belle romance. le cadre y était pour beaucoup. La campagne anglaise du Yorkshire brumeuse, le manoir, l'aristocrate froid et loup solitaire, la londonienne innocente avec du "caractère" qui fond subitement pour l'hôte des lieux. Tout est réunit pour qu'on plonge de suite dans l'histoire contée.
Pour "Un secret irrésistible", la fin aurait mérité d'être plus élaborée. Une histoire de famille enfin réunie, qui se découvre, s'apprivoise. D'un coup d'éclat, Ari se rend enfin compte qu'il est tombé amoureux de Christina. Que c'est toujours elle qui a compté. On perd en crédibilité.
En bref, la passion, les premières fois et des histoires d'amour courues d'avance. Il reste encore des petites choses à travailler dans la complexité des personnages ou la plume mais le plaisir de lire fut bien présent.
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Entre l'oie blanche et la lionne méfiante, de l'automne anglais grisâtre au soleil de Santorin, les deux romans qui constituent ce recueil n'ont pas grand-chose en commun, hormis des personnages rendus méfiants à outrance par des relations passées.
Autant le dire tout de suite, Passion au manoir a frôlé de peu l'étiquette de purge tant RIEN ne va dans la première moitié. Dès le début, ça sent le roussi, avec l'héroïne maternant une sœur cadette qui, du haut de ses vingt-cinq ans, ne fait rien d'autre dans la vie qu'acheter des fringues de luxe et draguer des hommes riches. Les choses ne s'arrangent pas une fois qu'Eleanor rencontre le très imbu de lui-même Hugo, qui a viré toutes celles l'ayant précédée sous prétexte qu'elles ont essayé de se rapprocher de lui, mais s'empresse de lui sauter dessus dès le premier jour... La cohérence dans tout ça ? Aux abonnés absents.
Entre la très molle Eleanor qui se contente de subir (aussi bien de la part de sa sœur que son nouveau patron ou ses collègues), Hugo qui se complaît dans son rôle de gosse de riche détestable et Vivi, de son côté réellement aussi arriviste et venimeuse qu'il est possible de l'être, l'intégralité des personnages de l'histoire constituent une belle brochette de têtes à claques. Il faut attendre la seconde moitié pour que le rythme se pose un peu, qu'Hugo se décide à parler à Eleanor (même si le lecteur, lui, aura tout compris dès le début) et que les choses s'emballent un peu, notamment grâce aux manigances de Vivi. Mais voilà, ça ne suffit pas à sauver une romance cousue de fil blanc, à laquelle on ne croit pas une seconde, les personnages n'ayant même pas passé vingt-quatre heures ensemble en tout. Au moins ce bouclage rapide est-il compensé par un épilogue travaillé, dévoilant le futur des protagonistes sur plusieurs années. Reste qu'en l'état, le tout s'avère quand même franchement mauvais. (4/10)
Contre toute attente pour moi qui n'aime pas les gosses, Un secret irrésistible se sera avéré être une plutôt bonne surprise... du moins, jusqu'à son dernier tiers. Après qu'Ari lui ait brisé le cœur, Tina s'est débrouillée et a élevé seule le fils qui n'était pas prévu au programme, afin de lui éviter d'être abandonné à son tour. Six ans plus tard, par un complet hasard, Ari se trouve être le cousin et témoin du futur beau-frère de Tina... autant dire que la vérité ne tarde pas à éclater au grand-jour.
Tina est une lionne protégeant farouchement son petit, et qu'Ari veuille revenir dans sa vie ne l'arrange pas du tout. Certes, elle ne peut le priver de ses droits envers leur fils, mais pas question pour elle de lui faire de nouveau confiance, quoi qu'il puisse dire et promettre : chat échaudé craint l'eau froide... Pendant une bonne partie du roman, point de romance donc, plutôt l'histoire d'une famille qui se découvre, Ari ne comprenant au premier abord pas ce qu'il a fait de mal, Tina ne cédant pas un pouce de terrain, le tout en tentant de faire en sorte que Théo passe les meilleures vacances possible. Entre joutes verbales et tourisme, Tina et Ari négocient âprement ce qui deviendra leur futur commun. Tina est une héroïne comme on les aime : forte, indépendante, consciente d'être vulnérable sur certains points mais ne se lamentant pas sur son sort. Son fils passe avant tout et Emma Darcy l'a très bien retranscrit, sans que ça ne devienne jamais lourd. Ari, lui, manque un peu de charisme, mais le personnage s'avère très crédible dans le rôle du mec un peu paumé qui tente de faire de son mieux, tout en acceptant que la victoire ne lui soit pas acquise. Entre les deux, Théo est plutôt attachant, curieux de tout et futé pour son âge. Et l'alchimie entre les trois fonctionne diablement bien. Théo parvient à détendre l'atmosphère tendue entre ses parents, tandis que ceux-ci tentent de s'adapter à la situation. Certains passages osnt vraiment excellents, comme la façon dont Ari révèle à Théo qu'il est son père.
Suivre leurs aventures est donc un réel plaisir... du moins, jusqu'à ce que Tina et Ari tentent de se rabibocher. L'autrice a jusque-là si bien réussi à rendre crédible la méfiance de Tina que le revirement à 180° n'apparaît que plus bancal. Et que dire de la suite, qui précipite les choses uniquement afin d'instaurer une conclusion certes développée ? Là encore, le côté artificiel se fait sentir, l'univers se pliant avec complaisance au service de l'histoire et des personnages. Alors certes, la fin est bonne, mais la façon de l'amener ne tient pas debout...
C'est vraiment dommage car sans ça, Un secret irrésistible avait vraiment tout pour plaire. (6/10)
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Eh bien. Quelle histoire ! Au vue des quelques critiques négatives, j'ai commencé ce livre avec appréhension. Mais la lecture vaut le détour. C'est une histoire bouleversante et complexe, qui mêle la haine, la colère, la vengeance et quelques horreurs, mais qui traite aussi d'amour et de seconde chance, de pardon et d'espoir. C'est une histoire au final inattendu, malheureux mais plein d'espoir. Je me suis laissée prendre par l'histoire.
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Tendre captive de Sarah Morgan
Nous remercions d’emblée Harlequin de nous offrir ces rééditions.
Que vous l’ayez déjà lu ou que vous le découvriez, ce roman est à la hauteur de votre attente. Entendez bien qu’il faille aimer le décor et l’environnement pour savourer pleinement cette succulente histoire. Car en parlant de cheikh, certains mots nous viennent systématiquement à l’esprit comme pouvoir, maîtrise de soi et aussi une autorité à laquelle, nous nous en doutons, il ne convient pas de contester. Nous nous retrouvons avec un homme viril, exotique mais néanmoins dangereux qui ne reculera devant rien n’y personne pour arriver à ses fins.
Alors si aimez ce genre, ce livre est pour vous ! Emily va accepter un chantage incroyable pour sauver son frère et devra livrer un combat de tous les instants pour prouver sa bonne foi à son geôlier… un homme pour le moins époustouflant tant il restera campé sur ses positions. Oui, la demoiselle est vierge mais l’histoire n’en sera que plus belle et cet état de fait ne changera pas forcément la donne.
L’auteur fait évoluer ses personnages entre palais et oasis. L’exotisme du paysage ne paraît pas surfait et apporte juste la touche de dépaysement qui fait monter la température, échauffe nos sens et nous empêche de dormir. A croquer !
La princesse du désert de Emma Darcy
Karim Kahn… sombre, déterminé, secret, un personnage singulier pour une rencontre particulière. Oui le coup de foudre va avoir lieu et c’est les yeux fermés qu’Amanda va suivre cet homme qui refuse de lui dire son nom. Étrange que de ne se fier qu’à ses émotions, son ressenti et de plonger âme et cœur dans les bras d’un inconnu, le tout ne comptant que sur la lueur présente au fond de ses yeux et qui vous promet l’inespéré, l’amour infini et inconditionnel.
Une partie du roman est exaltante mais malheureusement la fin l’est beaucoup moins. Dommage car le caractère des personnages était intéressant mais le déroulement de certains événements et la précipitation de certains autres viennent gâcher la magie de cette romance.
Un peu moins prenante que la première histoire, celle-ci nous laissera quand même rêveurs.
Sous l’emprise du cheikh de Stephanie Howard
Un sentiment mitigé demeure en refermant cette romance. Bien que le décor soit paradisiaque, que les personnages soient intéressants, le vent de la passion n’est pas forcément présent.
Ambre est attirée par le cheikh dans son palais et devra malgré elle jouer le jeu qu’il a décidé de mettre en place. Pour attirer la belle dans ses filets, Zoltan n’aura pas de scrupules quant aux moyens employés quitte à l’enfermer dans cette cage dorée qu’est le palais.
Les intentions du cheikh semblent limpides mais nous découvrons en parcourant ce roman que même si le but a beau être clair, les intentions de départ ne sont pas forcément celles que l’on croyait ! Une belle escapade mais le récit manque de peps, de magnétisme pour un décor si exotique.
Bilan
Une édition à commencer par la fin si vous voulez garder la cadence des émotions. Mais encore faut-il aimer le décor des Milles et une Nuits et les cheikhs virils, autoritaires avec une mentalité bien occidentale quand même !
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