Citations de Emma P. (29)
- Je fais un effort si tu déjeunes avec moi. D'accord , Sainte Vierge ?
- Marché conclu ,l'arrogant !
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.
▪《 Si tu savais Blond Sexy, à quel point tu ravages mon âme... Tu es comme une dose de caféine ou pire, d’héroïne... Impossible de s’arrêter dès lors qu’on a commencé.》
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J'ignore ce à quoi il fait référence, et franchement, je m'en moque, car même s'il se montre têtu, s'il s'avère myope, sourd et probablement un peu cinglé, j'ai gagné mon homme et il ne s'agit pas de n'importe qui : c'est mon Président.
Candice ne s'en rend peut-être pas compte, mais elle vient de m'offrir le plus beau des cadeaux. En m'appelant par mon véritable nom, elle signe inconsciemment le prologue de notre histoire. Les prémices d'un jeu très dangereux.
Que répondrait-il si je le questionnais vraiment avec mon "Monsieur qui" ? Monsieur Cortes ? Monsieur le Président ? Dieu ?
Calme tes ardeurs, Cortes, tes chevilles et tes couilles enflent à vue d'oeil.
- Je suis fière de toin mon fils.
Et il n'y a pas que toi, maman, je t'assure...
Pour la première fois de mon existence, moi aussi, je suis véritablement fier de moi.
En y songeant, je réalise que ma relation avec X ne ressemble en rien à celle des autres. Elle s’avère atypique. Comme nous. Nous avons tout commencé dans le désordre, le mariage avant les fiançailles. Le sexe alors que nous nous connaissions à peine. Maintenant, il ne nous reste plus que quelques étapes à franchir. Les plus importantes, selon moi. Ranger notre bazar, réorganiser notre vie et terminer le tableau en y ajoutant de nouvelles couleurs.
A cet instant, mon cœur cesse de battre. Parce qu’elle vient de prononcer les mots que j’ai tant attendus durant mon enfance. Parce qu’elle représente exactement ce qu’il me manquait dans ma vie. Car je suis en train de réaliser que je suis amoureux. Et pas qu’un peu! Je crois que j’ai eu un vrai coup de foudre à la mairie. J’ignorais que ça existait, maintenant j’en suis certain. Le liquide en fusion qui se déversait dans mes veines. L’envolée de papillons dans mon ventre lorsque je l’ai vu entrer. Puis, mon pouls, toujours plus rapide quand j’attendais sa réponse. C’était déjà de l’amour.
L’explosion de notre premier rapprochement se produit de nouveau. Sauf qu’elle se veut encore plus intense. Mon sang devient lave, mes organes se liquéfient, et dans ma culotte, c’est le feu d’artifice du Quatorze Juillet. Je crois que jamais je n’avais été embrassée de la sorte. Non, jamais.
La cravate tombe miraculeusement au sol, me rendant la vue. Ce que j’y découvre m’achève un peu plus. Son regard. Ses yeux brillants tel un ciel plein d’étoiles. Ses joues rougies. Sa bouche incurvée, comme s’il était sur le point de prononcer la phrase qui changerait le sens de rotation de la Terre… Doux Jésus, si c’est un rêve, ne me réveillez pas!
Là, je me suis plantée en beauté. G. W., cet acteur britannique qui déchaîne les foules, est belle et bien l’homme le plus sexy qui m’ait été offert de rencontrer. Puis sa voix, son accent… Un véritable paradis. Aussi craquant qu’une noisette dans une tablette de chocolat – bon, je m’égare.
– Respire, mon bouchon, elle va t’adorer, sois-en sûr. Moi, je valide totalement! décrète-il, amusé.
Plus aucun doute: il sait. Je tente un rictus maladroit en fixant les fleurs. Espérerons que ce mec ait raison.
[…]
– Dis, elle s’appelle comment?
Ses yeux brillent d’un éclat malicieux. Je connais cette expression. Wilson a exactement la même.
– Je te laisse le découvrir, c’est bien marrant comme ça. Bon courage!
Ouais, c’est ça… « Bon courage »…
– Que désirez-vous lui confier?
– Dites-lui…, je réfléchis une seconde, que demain, je serai la fille en blanc.
[…]
– Et moi, je serai le pauvre type debout, devant le maire. A demain, X…
Elle soupire de bonheur et, en croisant ses iris sombres, je ressens l’envie d’y croire moi aussi. D’espérer un « nous », un avenir, avec cet inconnu.
Des étoiles dans les yeux, j’observe le patio, le sol recouvert de pavés, la fontaine sculptée, ainsi que le bâtiment à deux étages. Tout est splendide. Il me conduit sur un banc, à proximité d’une rosière et je m’extasie. Voilà ce que j’adore à Paris. La ville dans la ville. Des vies dans la vie. Il suffit de pousser une porte pour découvrir un petit coin de paradis comme celui-ci. Puis soudain, la grisaille s’en va, tout s’oublie.
Non, mais! A ce rythme, il se sera gentiment introduit dans mon vagin avant que nous arrivions. Il faut que je calme le jeu.
Cela ne fait aucun doute, nous avons des atomes crochus. Des similarités puis des différences qui se complètent parfaitement. Scientifiquement, j’ignore ce qu’indiquent nos résultats, en revanche nos âmes sont irrémédiablement attirées l’une par l’autre.
J’ai couru des années durant derrière le cheval blanc de mon prince, puis j’envisage de le laisser me passer la corde au cou, sans même l’apercevoir avant le grand jour. Je me demande si je suis folle. Si je l’ai toujours été ou si c’est nouveau.
Si seulement je pouvais te voir. Entendre ta voix. Et tout savoir de toi. Cet écran comme à me rendre fou. J’ai envie d’écouter ton rire, de sentir ton odeur, frôler ta petite main…