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Citations de Emmanuel Bourdier (64)


Oui, deux vies et donc deux naissances. La première marquée par une sortie tonitruante du ventre de ma mère.
La seconde par une entrée en sixième au collège Jean-Claude Izzo de Martigues avec un an d'avance et quelques centimètres de retard.
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comment je dois vous expliquer que c'est une amie ! Faites-moi passer un test de vérité, ça va vous calmer.
- Il me semble que le seul test valable serait de lui embrasser les lèvres.
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- Si ça se trouve, Papi a vraiment été détective. Mais ça, il ne te l'a jamais dit ! - Papi a déjà du mal à retrouver ses slips dans son armoire, alors retrouver la piste d'un bandit, ce serait de la science-fiction.
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Ce livre il ma tout de suite attiré.
J'ai commencé à le lire le soir et sans pouvoir m'arrêter j'était au 6 ème chapitre, le lendemain j'ai lu encore deux chapitre et aujourd'hui je l'ai terminé.
Tout simplement pour dire qu'une fois commencé on ne peut plus s'arrêter tellement il est simple mais très bien.
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Ninon est là, trônant au milieu de son royaume de bouquins, de bougies parfumées et de thé vert. Assise en tailleur à même le sol, le dos collé à un fauteuil en rotin, elle lit. Avec une plume de perruche cornue, elle se caresse la joue comme je l’ai tant caressée et comme je la caresse encore. J’ai la pupille d’un Dieu qui contemplerait la quiétude du monde avant de le dévaster à regret. Les mots peuvent tuer tout aussi bien qu’une balle, pour peu qu’ils soient bien ajustés. Ils sont là, au fond de ma gorge, prêts à bondir sur leur proie, cet être qui m’est plus précieux encore que mon propre sou e. Un élan de lâcheté me pousse à rebrousser chemin, à permettre au téléphone de sonner sa mauvaise nouvelle un peu plus tard, à laisser à d’autres le soin de détruire la sérénité de mon foyer. Et puis je me reprends. Je n’ai jamais reculé devant quoi que ce soit, ce n’est pas aujourd’hui que cela va commencer. Et puis Dani n’est peut-être pas mort. Ce pressentiment qui me colle au cœur, poisseux comme une tache de graisse, n’est peut-être qu’une faiblesse passagère, un mirage, un faux pas. Je reste. Mais je retarde.
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Ainsi, pendant son sommeil, Julien avait intégré le club très fréquenté des fils de divorcés.
Deux maisons.
Deux frigos.
Deux façons d'avoir mal.
Deux façons d'être aimé.
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"Interdit de marcher sur la pelouse"
C'est ce qu'il y a écrit sur le panneau. D'abord, je ne marche pas sur la pelouse, je suis assis dessus. Ensuite, ce n'est pas le moment de m'interdire quoi que ce soit, je ne suis pas d'humeur.
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Le ciel est bleu tout le temps, quand il tombe deux gouttes de pluie, c'est la panique générale. Et surtout, la mer est toute proche et son parfum arrive parfois à se faufiler dans la cour du collège.
Sur le toit de notre maison, des goélands font des claquettes.
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Oncle George aime la musique. Il aimerait bien avoir un phonographe à la maison mais Mimi a dit non. Selon elle, la radio suffit amplement. Et quand Mimi dit, George obéit. Un peu comme un gros chien à sa mémère mais sans les poils partout. Des poils, George n'en a que dans les narines et sur le dos. (p.159)
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Vous, les adultes, vous me faites rire. Vous dites vénérer les artistes, ils sont dans tous vos livres, vos musées en débordent mais vous n'en voulez pas sous votre toit. Vous les préférez morts.
Barrows serre les poings. Gooseman ne rit plus. Plus personne ici ne songe à rire. Une tempête s'apprête à éclater.
- Vous vivez dans les rêves de votre cerveau malade. La question est : qu'allons-nous faire de vous ? Il est peut-être encore temps de vous sauver, de vous donner un avenir, de vous trouver un métier dans la vraie vie. Quelque chose de réel. N'avez-vous, mon jeune ami, aucun projet d'avenir sérieux ?
- Si”.
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Extrait :

- Cela fait quinze ans que je dirige cette école et c'est bien la première fois qu’une vache tente de s'y introduire.
- Si je peux me permettre, monsieur, je ne suis pas une vache ...
[...]
attachez-la à un arbre dans l a cour pendant que je téléphone au ministère pour avoir des instructions.
[...]
Je demeurai là, assis au pied de l'arbre, ruminant que je n'étais pas une vache mais qu'ils me rendaient chèvre.
[...]
Je pris un chewing-gum dans ma poche pour le mâcher lentement, en repensant à la jolie locomotive.
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Même de dos, ce môme me toise.
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Grostonneau est en quatrième, Grostonneau est dangereux et il a trouvé ses proies du jour.
- Je me permets de vous interrompre mais j'ai une demande importante à vous faire. J'organise une collecte pour une nouvelle cause humanitaire que j'ai appelée : "Une Xbox pour M. Gatreneau." Je compte donc sur tous les petits sixièmes du collège. Alors la semaine prochaine, jour pour jour, vous m'apporterez chacun vingt euros. Vous en disez quoi ?
- J'en dis qu'on dit : "Vous en dites quoi ?". Et j'ajoute que tu ferais mieux de t'acheter un dictionnaire.
En plus d'être beau gosse, Boris a une autre qualité : il n'a jamais peur de rien.
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- Ça va ?
- C'est pas grave. J'ai l'habitude.
- Si. C'est grave, il ne faut pas s'habituer. Personne ne devrait s'habituer. Ils sont vraiment bêtes comme leurs pieds.
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- Sinon, dis moi, qu'est-ce que tu aimes?
-À manger?
- Non. À vivre.
Deuxième bonne question.

J'aurais pu lui dire que j'aime le bruit du vent lorsque je m'endors dans la caravane, le sel de la mer qui reste sur la peau au soleil, le rire de ma grand-mère, les guitares des veillées. Mais non. Je dis juste:

-J'aime le chocolat au lait. Et puis j'aime aussi...

J'hésite. Je ne sais pas pourquoi.

-J'aime l'école.
-Plus que le chocolat au lait?
-Pareil.
-Ah oui! Quand même...et pourquoi?
-Parce que...

Je cherche les mots, je ne les trouve pas, mais je tente quand même quelque chose.

- Parce que ça fait un peu comme quand on marque un but, mais ça dure plus longtemps.
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C'était quoi papi avant d'être papi ?
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Si le propriétaire semble en manque de neige, côté boules il est servi. Derrière le comptoir, deux jumelles obèses en blouse sont des arguments de vente imparables: quand on les regarde plus de deux minutes d'affilée, on a envie de se noyer dans l'alcool pour le restant de ses jours. (p 39)
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- Imagine !
C'est le mot magique. Quand elle le prononce, la petite lumière s'allume dans ses yeux et c'est le signal, le début du feu d'artifice.
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Moi, j’ai encore pleins de choses à apprendre sur ta vie d’avant. Car tout est vrai, je le sais, tu as été tout ça, sinon la vie est trop triste. Avec toi, on n’a pas besoin de livres. Tu les écris avec ta bouche ! Quand tu racontes, on dirait que tu tournes des pages magiques. Il n’y a que toi qui sait faire ça.
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Le lendemain, Louison et Sara ne racontent rien à personne, car ils passent la journée au fond de leurs lits, la tête dans une cuvette en plastique. Quand j'y pense, j'ai de la peine pour eux.
Parce que la mienne, de cuvette, elle est en or massif.
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