Je remercie Babelio et les Editions La joie de lire pour ce livre aux allures rock'n'roll.
C'est toujours une énorme frustration de ne pas réussir à rentrer dans une lecture, d'attendre le fil conducteur/déclencheur qui va allumer l'étincelle de l'intérêt.
Malheureusement j'ai abandonné au bout de 70 pages, peut-être pas assez sensible à la littérature jeunesse… ou au rock.
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"La pendule du salon...son tic-tac qui ressemble plus à un Boum-Boum, me tape sur les nerfs"...
Ce n'est pas évident, pour un enfant, de passer le temps... Le mercredi, chez Papi, c'est l'enfer jusqu'à ce que Papi raconte des histoires à ... Sami ?
- Non, Papi, moi c'est Simon! Papi perd la boule, mais il sait raconter des histoires de détectives, de pirates, de quand il était le Roi Régis, à partir d'un simple objet.
Alors, avec Papi, le mercredi, c'est le Paradis! Mais, ce mercredi, Papi n'est pas chez lui, il est entre les mains d'une infirmière...
Plus d'histoires? Oui, mais Papi affaibli, tend à Simon, un livre et un stylo. Les pages du livre sont blanches, Simon regarde le stylo...
Il a compris! C'est peut être ce joli petit livre, que vous avez entre les mains...
Et entre Simon et son Papi, le Temps s'allonge indéfiniment, dans cette chambre d'hôpital...A jamais...
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Gabin emménage à Martigues car son père vient de trouver du travail en tant que kiné des joueurs de l'OM. Il doit donc s'adapter à cette nouvelle vie : quitter sa meilleure amie Marge et se faire de nouveaux amis, s'habituer à la vie de collégien de 6° et surtout séduire la belle Liberty...
Un petit roman frais, léger et plein d'humour avec un héros fort sympathique qui essaie de trouver sa place dans son nouvel environnement et pour qui l'amitié est une valeur indispensable.
Parfait pour des enfants de CM2 qui entrent au collège !
PS : Je profite de cette petite chronique pour remercier toutes les bibliothécaires du rayon jeunesse de la médiathèque Aragon de Martigues où j'ai emprunté ce livre et bien d'autres... Merci pour votre accueil, vos conseils et votre disponibilité !
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Un roman, pour les 8/10 ans, généreux pour dire la crainte d'un enfant du voyage devant l'accueil des enfants à l'école, sa rencontre avec un enseignant attentif et une vision d'un monde positif.
Géronimo est un enfant du voyage, comme le dit le titre. Il dit le campement, il dit sa mère, il dit l'école où il sait trouver sa place. Avec des mots justes l'auteur nous raconte Géronimo, enfant on l'appelait Tokup, tant sa curiosité était grande et ses questions nombreuses. Il apprend, il grandit, il va grâce au maître de cette école trouver sa place, loin des préjugés tenaces.
Un joli roman à mettre dans toutes les classes de primaire. Illustrés d'un trait discret mais efficace.
Mes petits-enfants les appelle les voyageurs, ces enfants qui passent de temps en temps dans leur école.
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John vit a Liverpool chez Tante Mimi et Oncle George. Son père est présenté comme mort mais il est en réalité parti a l'aventure, peut-être en Nouvelle-Zélande. Sa mère, Julia, vit toujours au 9 Penny Lane mais elle n’est pas suffisamment responsable pour garder son fils, d’autant qu’elle s’est mise en couple avec Robert Dykins, alias Twitch, qui ne veut pas voir d’enfant chez lui. John est rêveur, poète, souvent en dehors du monde, ce qui ne plaît évidemment pas à son enseignant, Mr Barrows. Il adore les bêtises, notamment avec ses copains, Nigel, Ivan et Pete à Dovedale, son école.
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“Emmanuel Bourdier écrit des livres pour les futurs adultes et les grands enfants, sans limite d’âge. Depuis une vingtaine d’années, il a sorti une vingtaine d’ouvrages chez différents éditeurs ( Nathan, Gallimard, Flammarion, Albin Michel, Thierry Magnier, La joie de Lire, Utopique…) et a été lauréat de nombreux prix. Ses ouvrages, albums et romans, ont comme fils rouges l’humour, l’émotion, la nostalgie et, souvent, une pointe de musique... Il est aussi professeur. Autre passion de toujours : le théâtre. Depuis l’âge de 6 ans, il arpente les planches de divers théâtres amateurs, Il anime également une émission de radio sur le rock depuis une vingtaine d'années. Une journée sans musique est, pour lui, une journée de perdue Cinéphile un tantinet boulimique (il adore quand la lumière de la salle de cinéma s’éteint) il est photographe amateur à ses heures et ne sait pas résister… à une tablette de chocolat. Nous n’avons pas parlé de ses talents pour le bricolage ? C’est normal…” - présentation sur le site de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse
Nous connaissons Emmanuel Bourdier tout d’abord par son album Grand Pierre chez Albin Michel en 2003 puis chez Thierry Magnier ses Petite Poche (Entre chiens et nous en 2005, Ça s'est passé là en 2010) ou ses romans (Entre les lignes en 2006). Nous avions aussi retenu son album Maurice et moi en 2011 mais c’est surtout sa série En 6ème A chez Flammarion qui a eu un succès indubitable. Récemment, il a publié chez Flammarion Qui dit mieux ? en 2020 et Du voyage en 2021.
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Emmanuel Bourdier est passionné de musique et a choisi de rendre hommage à John Lennon en racontant son enfance dans un récit poétique. Il s’agit donc davantage d’un récit d’enfance, une biographie romancée qu’un roman pour la jeunesse proprement dit. Emmanuel Bourdier nous emmène dans les pensées du jeune John Lennon à onze ans à Liverpool, il raconte l’enfance malheureuse de John entre un mère immature mais fantasque, un père absent et un beau-père monstrueux et terrifiant ; il raconte le quotidien chez la tante rigoureuse, les bêtises avec les copains, les punitions à l’école mais il raconte surtout les mouvements d’humeur du héros entre une impertinence délicieuse à l’égard des adultes, un franc-parler populaire des années 1950 avec les camarades, les rêveries poétiques et les joies de l’enfance mais aussi les colères immenses face à l’injustice des drames familiaux. Le jeu sur les registres de langue est saisissant et Emmanuel Bourdier partage un texte éminemment travaillé. Il ajoute de multiples références aux chansons des Beatles tant et si bien que nous ne les écoutons plus de la même manière en connaissant les inspirations de l'œuvre mais aussi des références à la littérature enfantine des années 1950 et à Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. C’est un texte précieux et un hommage vibrant à John Lennon. Dans une postface, Emmanuel Bourdier partage sa passion, ses inspirations qui ont essaimé son œuvre et donne des pistes pour écouter les chansons des Beatles d’une oreille attentive.
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Un petit roman frais et réjouissant.
Tous les mercredis Simon va chez ses grands-parents. Et l'après-midi dure au moins mille ans ! C'est long, on s'ennuie. Le mercredi, c'est l'enfer. Jusqu'à ce que Simon découvre que son papi a été détective. Non, c'est pirate qu'il a été. A moins que ce ne soit tout autre chose ?... En tout cas, maintenant, le mercredi c'est papi, et on ne s'ennuie pas avec papi, même les copains sont d'accord.
Un livre qui parle avec un ton franc et beaucoup d'humour de sujets sérieux tels que Alzheimer, la transmission, l'importance de l'oralité.
Un bon moment de lecture !
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Julien se réveille après 4 ans, 6 mois et 3 jours plongé dans le coma. Pour le jeune garçon, c'est un bond dans le temps aussi surprenant que déroutant. L'adolescence l'a transformé, le reflet du miroir est là pour lui prouver. Comment reprendre sa vie d'avant quand on en a manqué presque cinq années ?
L'intrigue de ce roman jeunesse m'a tout de suite interpelée. L'auteur trouve une manière originale d'aborder le thème de l'adolescence et des transformations qu'elle entraîne. Mais malgré une histoire qui avait tout pour être émouvante et drôle, j'ai été déçue par cette lecture. La principale raison de cette déception : un roman bien trop court.
Le dénouement de l'intrigue arrive beaucoup trop rapidement et laisse le lecteur sur sa faim. A peine a-t-on le temps de voir évoluer le personnage de Julien que l'histoire prend déjà fin. J'aurais aimé que l'auteur prenne le temps de développer le décalage ressenti par Julien vis-à-vis des autres. Après tout, le garçon a manqué quasiment cinq années. Certes, Julien voit que les choses ont changé (le divorce de ses parents, ses amis, la musique) mais l'auteur reste en surface et n'approfondit pas les choses.
Par exemple, la scolarité de Julien n'est presque pas évoquée. Il aurait été intéressant de voir comment le jeune garçon allait évoluer dans une classe où il est le plus âgé, de voir aussi s'il allait réussir à se faire de nouveaux amis en dépit de la différence d'âge. Il est plutôt décevant que l'auteur se contente de rapprocher Julien de ses anciens amis. J'aurais également aimé que l'auteur développe la relation entre Julien et ses camarades de classe, qu'il nous montre de nouvelles amitiés se former.
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Gabin vient de quitter ses amis et son petit village tranquille de la Beauce pour la ville et en plus, il entre en 6e dans un collège où, évidemment, il ne connaît personne... Un peu stressé, il parvient à se faire quelques copains et finit par se faire tant bien que mal à sa nouvelle vie. Mais le fait de tomber raide dingue d'une fille mystérieuse aide beaucoup, il faut dire...
Beaucoup d'humour et de réalisme dans ce court roman sur l'entrée en 6e qui se double d'un déménagement. Gabin est très nature, ses copains un peu caricaturaux mais très attachants et l'on sent que cette série a du potentiel dans l'analyse de cette "micro-société" que représente le collège. Le titre n'est bien sûr pas génial mais il ne faut pas s'y fier, ce roman est très sympathique et se lit très vite. Vivement la suite !
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C'est un très joli livre que celui-ci, non seulement par le récit qu'il raconte, mais aussi par sa fin, qui laisse à entendre : "maintenant, c'est à toi de raconter des histoires."
Chez ses grands-parents, qui le gardent tous les mercredis après-midi, Simon s'ennuie, à point qu'il est difficile d'imaginer. Pas d'internet, pas même de télévision. Quant aux bandes dessinées, comment dire ? Simon n'est pas fan de Bécassine. Aller voir son grand-père ? Euuuuuuuuuuuuh. Disons que le grand-père en question perd un peu la tête, il n'a pas tout à fait la vivacité d'esprit de son petit-fils, ni la capacité de jouer avec les mots de la grand-mère - qui, rappelons-le, est aussi sa femme avant d'être une grand-mère ! Simon le dit très bien lui-même :
"C'était quoi papi avant d'être papi ?"
C'est ce que papi va lui raconter. Ou plutôt, chaque mercredi, il lui donnera une nouvelle version de son passé, inventant à chaque fois des aventures rocambolesques pour les oublier aussitôt. Simon ne va plus du tout s'ennuyer avec son grand-père ! Et même.... Mais j'en ai déjà beaucoup dire.
Mercredi c'est papi est une histoire à la fois tendre et drôle, qui n'oublie ni les aléas de la vie, ni que la fin peut aussi être heureuse.
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Les Hippy Shakes, c’est un groupe de rock and roll des années 60 dont Pierrot, le bassiste, est le narrateur du livre. Il raconte l’envie, la passion, les rencontres qui ont permis aux 5 gars composant le groupe de se retrouver sur le même chemin, les 1ers concerts dans les bars en Nouvelle-Calédonie, île où se passe l’histoire. Puis, indéniablement, il y a eu les 1ers conflits puis la séparation du groupe qui s’était construit une belle notoriété sur l’île... Que sont devenus ses membres ? Eh bien, ils sont revenus dans la « vie normale ».
Et puis un jour, ils se rabibochent et décident tous les cinq de remonter le groupe. C’est génial, ils ont l’impression de revivre, l’impression de renaître au son du rock and roll.
Le roman est construit sous forme de flashback puisque certaines scènes se passent en 2014, moment où Dani, chanteur/guitariste des Hippy Shakes et meilleur pote de Pierrot, disparaît mystérieusement. Faut dire que Dani adore la mer et qu’il y a beaucoup de requins en Nouvelle-Calédonie...
C’est un roman frais, sympa pour l’été ou avant une lecture plus noire. A recommander surtout pour les amateurs de rock.
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Biographie romancée de la 11ème année de John, qui n'est pas encore Lennon.
Tiraillé entre une tante rigide mais fiable et une mère-enfant exaltée et inconstante, il a bien du mal à trouver son équilibre.
Il a pourtant bien conscience que celui-ci passera par l'art. Dessin, poésie, musique ? Il ne le sait pas encore mais il ressent un impérieux besoin de s'exprimer. Cette quête parsemée de rencontres m'a bien plue. Tout comme chercher quelques influences (réelles ou fantasmées par l'auteur ?) dans les situations vécues ou les lieux traversés.
Grand fan des Beatles, Emmanuel Bourdier prend plaisir à installer son lecteur dans les chaussures de ce jeune garçon et à rendre sa normalité à cette légende de la musique.
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1950, Liverpool. Un garçon prénommé John nous raconte sa vie. Il a presque onze ans, peu d'amis mais ça lui suffit, des lunettes qu'il ne met que rarement, une mère farfelue et vivant dans son monde, sa tante exigeante et son oncle qui l'ont pris chez eux pour qu'il est une enfance "normale".
Il s'exprime surtout à travers le dessin et la poésie. Il est souvent dans ses pensées et voit le monde différemment des autres. Mais il est surtout bardé d'humour parfois so british.
Et un jour la musique va tout bouleverser. Ce jeune garçon prénommé John deviendra l'un des plus connu car il s'agit de l'enfance de John Lennon qui nous est conté.
Cette lecture pleine d'humour et à niveau d'enfant m'a beaucoup apprise John Lennon que je ne connais qu'à travers ses chansons et les Beatles. On sourit souvent, on le voit différemment et la poésie de ses textes prend un tout autre sens. Une belle biographie pour faire découvrir aux pré-ados et aux ados ce chanteur anglais.
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C’est l’heure de la rentrée, les petites souris sont impatientes de quitter maman pour cette première journée d’école.
Les enfants aussi sont prêts pour la grande aventure. Souvent contents, parfois effrayés.
Treize histoires d’école sont proposées dans ce bel album, les dessins sont délicats, les textes drôles avec beaucoup de poésie et une jolie morale à la portée des plus petits.
Un livre qui fera à coup sûr le bonheur des bambins mais aussi celui des mamans et des mamies.
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