Il confond tout. Il prend les coups pour des marques d’amour. Ils font attention à lui, puisqu’ils le cognent. Les coups, c’est sûrement ça l’amour. Il est debout, face à eux, face à leur violence. Il a décidé de ne pas tomber. Il ne se plaint pas. Même pas mal. Ce qui lui fait mal, ce n’est pas leur violence, ce sont leurs mots. Tous ces mots qu’ils lui crachent dessus. Tous ces mots qu’ils vomissent et qu’il ne comprend pas toujours. Mots qui ne sont d’aucun secours. Mots sans amour. Mots en rafale. Mots blessants. Il reçoit leurs mots et leur répond par des sourires insolents.