Journal de poésie (2009-2014)
Extrait 3
Il suffit d’un rien, d’une apocalypse blanche
D’un effondrement doux du soleil sous le pas
Pour s’apercevoir que l’on tient encore d’une main de pierre
Le viatique de silence venu de plus lointain que soi
Ce qu’on avait pris pour des parjures
Des faiblesses et des renoncements
N’était que les pas de côté du boxeur qui tangue
Mais qui ne tombera pas, sa façon à lui de révérer
De maintenir le rêve, de sauvegarder la source
p.13-14