De retour en France en 1905, Claudel cherche le repos auprès de sa sœur Louise. Il écrit « Partage de midi », avec la sensation d’être parvenu au tournant majeur de sa vie, à ce qu’il appellera, dans ses « Mémoires improvisées », un changement de versant. Il écrit à Francis Jammes : « Vous savez que je fais un drame qui n’est autre que l’histoire un peu arrangée de mon aventure. Il faut que je l’écrive, j’en suis possédé depuis des années, et cela me sort par tous les pores. D’un autre côté je me demande s’il convient à un chrétien de peindre des passions coupables. »