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4.6/5 (sur 10 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Né en février 1948à Neuilly sur Seine .Emmanuel Jousset est formateur- consultant depuis 1970.Après des études d’économiste et de philosophie, de professeur de yoga, il exerce pendant quarante ans à la fois la profession d’enseignant et de conseil en entreprise dans le domaine de la gestion des ressources humaines . Il collabore avec des compagnies en matière de management du personnel, dynamisation commerciale, création de produit d’épargne –crédit. Il met en place les cercles de qualité, conseiller politique . Expert en développement pour des projets associatifs de financement en micro crédit.Il propose dorénavant aux entreprises et aux administrations des séances de bien – être en vue d’évacuer le stress et des formations à la gestion du stress.Il propose aussi un coaching pour le jeûne sur cinq jours en résidence(jeûne, yoga, promenade, méditation).

Il intervient aussi dans des associations pour proposer les mêmes séances en les adaptant au public ciblé.

Auteur de romans, de poèmes, de livres pratiques en développement personnel

Vos plus belles réussites
Ouvrages parus : Bonjour mon rétro-amour-roman,Cours après moi que je t'attrape - roman- L'arbre d'amour et de vie au bord de mer-poèmes- Désobéir?-roman, Les Clés de votre vie intérieure, manuel pratique de spiritualité laïque-Agir à l'écoute de soi- Le yoga est un jeu d'enfant-développement personnel-divers polars et thrillers
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Des exercices simples pour démarrer, accompagner ou conclure votre journée chacun de nous en cherche. Il en existe de nombreux qui sont proposés sur la toile en particulier. Mais alors pourquoi en plus cette boite à outils que je vous propose. Tout d’abord parce qu’une boite à outils respecte votre liberté : vous l’utilisez comme bon vous semble suivant votre besoin et votre humeur. A la différence de ce qui est proposé le plus souvent, ici c’est vous qui décidez. Vous êtes maître à bord et non à devoir suivre servilement une quelconque méthode déposée par un soi-disant spécialiste du bien-être.
J’ai constaté que la plupart des méthodes de bien être ne vous croient pas capable de faire vous-même, sans vous contraindre, le chemin de votre bien être. Moi au contraire, je crois en votre capacité à savoir ce qui est bon pour vous-même.
Bien sûr après avoir fait le petit travail de parcourir ma boite. Si vous préférez un guru, allez le chercher sur le net, je ne suis pas votre homme.
Voyez mes outils. Ce sont essentiellement des
exercices. Essayez-les, adoptez ceux qui vous vont, vous plaisent, sont à votre portée, dans vos cordes, sont faciles d’accès avec votre tempérament ou vos manières de faire. A vous de voir si vous en utiliser un ou plusieurs de manière régulière ou ponctuelle. Vous êtes maîtres à bord et tout à fait capables de bien les utiliser. C’est mon point de vue en vous proposant ma Boite à outils pour votre Bien être.
Enfin avant que vous ne parcouriez cette boite à outils je voudrai enfin parler avec vous du Bien-Être.
Je ne sais comment vous le voyez. Pour moi je considère qu’il est un devoir que nous avons envers nous-même, devoir non de nous donner un bonheur, forcément infantile s’il se veut permanent, mais par contre devoir d’être un jardinier. Avec les outils que je vous propose, j’ai essayé de sélectionner les plus simples, l’essentiel est de cultiver, par des exercices plus ou moins quotidiens, je vous le souhaite, notre capacité à être pleinement humain. La vie nous a été donnée et nous sentons qu’il nous faut agir pour que notre merveilleux instrument, notre être, nous lui donnions la possibilité de traverser l’existence au mieux de ses capacités.
La vie, dans le monde où nous sommes chacun, n’est pas toujours facile, ce qui nous rappelle que rien n’est dû, que nous avons chaque jour à conquérir ce qu’il nous fera du bien. Car nous avons besoin d’être dans le bien-être plus que le « bien-avoir ». Nous sommes et nous voulons être, vous et moi, des êtres qui ne passent pas à côté de leur vie, en étant trop passifs ou aveuglés par les évolutions de notre monde quelles qu’elles soient positives ou négatives.
Cette boite à outils pour votre bien-être que j’ai conçue entend être une réserve d’outils, pas plus, parmi ceux que vous allez décider d’utiliser pour votre quotidien.
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Il fait vraiment un temps de chien sur la ville et la région depuis des lustres, constate le commissaire Alban, en prenant son poste dans le matin incertain. La brume du large a encore envahi les abords du port et les artères de la ville, qui sentent l’odeur forte du poisson remontant de la criée qui est en train d’ouvrir entre la gare et les collines environnantes. Alban, un petit homme, un peu fluet, taille 38, la quarantaine, un brun avec un méchant grain de beauté sur le sourcil gauche, vêtu d’un complet marron, pour une fois qu’il n’est pas en gris comme le temps, tousse beaucoup, vu le tabac qu’il consomme qui ravage ses bronches de mois en mois. Mais enfin il faut assurer- si on peut employer ce mot pour ce qui l’attend ce matin : deux suicides par pendaison qu’il doit étiqueter comme affaires classées, trois saisies et une expulsion qui requiert sa présence en matinée auprès d’huissiers qui ont en main des commandements qui l’occupent trop à son goût. Il voudrait pouvoir enquêter sur une affaire plus personnelle mais bon Dieu que le temps lui manque, avec en plus ces Syriens, Albanais et Éthiopiens qui tentent de passer en Angleterre depuis la fermeture de Sangatte. Cette mairie qui lui dit de mettre la pédale douce sur les rafles sans pour autant prendre de mesures.
Le téléphone sonne. Son adjoint est déjà sur les lieux pour un des constats de suicides, que la cité offre régulièrement hélas. Pour le cas qui l’occupe, un homme seul qui s’est pendu avec sa ceinture dans ses toilettes dont le corps sans vie est accroché au rebord de la fenêtre, langue pendante et regard exorbité. Apparemment le décès date de deux ou trois jours. Il lui demande s’il peut aller de son côté pour assister à la fracture de la porte d’un logement où il semble qu’une vieille est morte depuis plusieurs semaines. L’odeur de cadavre a attiré le voisinage qui vient de les prévenir. Chef si vous ne voulez pas perdre de temps je conseille l’entreprise Malfert pour faire sauter la serrure, ils sont en général rapides dans leur intervention.
La pluie, le temps gris permanent ne semblent pas porter les gens de la ville à l’optimisme. Ainsi….

“Vraiment marre de cette flotte ! ” Se dit Julien, le toubib en quittant à l’aurore sa cabane au bord de l’océan, s’engouffrant dans sa bagnole dont le pot est à l’agonie et s’époumone sous l’averse matinale, maugréant après ce pays où il a accepté d’atterrir depuis une année pour ce poste aux urgences de l’hôpital de la ville.
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Eté 2007 :

Bord de mer en Bretagne, fin d’après midi

Que m’arrive-t-il, je rêve éveillé, ou c’est bien elle, Evelyne, l’Evelyne de ma jeunesse ? La femme que je croise me semble être celle que j’ai aimée des années auparavant bien longtemps. Je n’ai pas le temps de bien la reconnaître, je la vois dans un flash. Pas vraiment elle d’ailleurs ou si peut-être. Je tourne la tête. Mais elle s’éloigne déjà. La foule du dimanche m’a empêché de la regarder assez longtemps pour la reconnaître après toutes ces années où on ne s’est plus croisés. Je sais qu’elle vient encore ici. Si c’est elle, il faut que je la retrouve, il faut que je la voie. Je sais où elle habite durant l’été.




Le lendemain
Sur le bord de la plage, il est maintenant six heures, je viens de déposer un morceau de papier plié en quatre, fourré dans une enveloppe cachetée portant la mention de la destinatrice du message que je compose. Je ne trouve pas de boite à lettre à la villa où je le laisse. Je ne trouve pas non plus de nom sauf un ruban à la pince Dymo -écrit M. Mme Werner Wertheimer- collé sur le portail. C’est bien la villa. Evelyne s’appelait Lefèvre mais elle a dû se marier avec un teuton. Je dois me contenter de faire tenir cette sorte de bouteille à la mer dans l’embrasure de la porte d’entrée que j’ai franchi une nuit, déjà depuis plus de quarante ans.
Suis-je un pauvre idiot de faire cela, un homme déboussolé parce qu’il a hâte de vivre quelque chose qu’il aurait pu obtenir de longue date ? Un amoureux sur le tard d’une princesse presque soixantenaire ? Un possible prédateur ? Je ne voudrai être rien de tout cela bien sûr mais seulement tenter de rattraper le temps perdu après tant d’années ? Est-ce possible ? En ai-je le droit ? Tenter un coup de poker, car le mot peut tomber en d’autres mains que celles à laquelle il est destiné ? J’ai toujours aimé tenter ma chance dans la vie mais je suis au bord de m’évanouir devant la tension que je ressens, moi l’Idiot, comme on me désigne parfois dans les villas de la côte bretonne, de Perros-Guirec précisément, cent kilomètres à vol d’oiseau de l’autre merveille, c’est aussi son nom, le Mont-St-Michel. Je me suis précipité chez le traiteur pour acheter une crêpe bretonne, la dévorer et faire redescendre tout de go mon âme dans mes chaussettes. C’est bête comme chou, mais je viens de croire au Père Noël.
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Les gens criaient, courant en tout sens pour chercher leurs proches et de l'aide. Sur la promenade des Anglais, partout au sol des cadavres étaient disloqués. Les blessés hurlaient de douleur, les membres fracturés ou écrasés tandis que d’autres émettaient des râles entre la vie et la mort. Des morceaux divers d’êtres humains, enfants, femmes et hommes étaient éparpillés au sol. Le tableau était pire que celui qu’Alban avait pu voir après un accident sur l’autoroute où on l’avait appelé pour un constat quelques années auparavant. Mais tout en ayant réalisé cela, Alban, il n’y pouvant rien, n’avait d’yeux que pour Gwen qui gisait au sol inconsciente près de lui. Gwen dont il tenait la main, en lui disant des « mon amour, mon amour, réponds-moi » qu’il ne lui avait jamais dit auparavant. Mots auxquels elle ne répondait pas, non blessée apparemment mais inconsciente, évanouie ou peut-être plus certainement dans un coma profond. Gwen ne réagissait pas et les minutes qui passaient lui semblaient des heures.
Le camion fou était monté sur le trottoir où ils étaient, il y avait à peine une demi-heure. L’événement avait surpris, sidéré, paniqué. La foule qui s’était mise à courir en tous sens avait piétiné les victimes. Le chauffeur de la machine folle, un camion de grande taille, pas une petite camionnette comme dans d'autres attentats, avait conduit en zigzag pour heurter un maximum de gens dont les corps avaient volé en l’air ou s’étaient fait écraser sur la chaussée. Dans un état second, sonné, Alban maintenant ne savait faire autre chose que de tenir la main de Gwen. Autour de lui les gens avaient fui, du moins les survivants car les blessés geignaient dans leurs douleurs pourtant cela n’atteignait pas Alban pourtant curieusement, habitué qu’il était à secourir avec ses hommes, dans d’autres circonstances, les humains impuissants et choqués. Dans sa fonction ce n’était généralement pas juste au moment des drames qu’on le sollicitait. Sauf dans les prises d’otages ou des affaires de forcenés, de suicidés, de pendus où il était seul habilité, comme commissaire, à intervenir avec le procureur en personne.
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La pression est telle sur nos vies (celle de l’éducation, des croyances, de la société, des proches, de notre travail) que nous perdons bien souvent le nord, notre boussole, quand nous agissons. Bien souvent nous acceptons, à notre corps défendant, de nous comporter sans consulter celui qui devrait l'être avant tout autre, notre Soi ou si l'on le désigne autrement notre conscience, notre vie intérieure, notre jardin intérieur, notre âme. Cette partie de nous, que nous nous sommes constituée incognito depuis l'enfance. Elle peut être un bon guide, en tout cas un meilleur guide que tous ceux qu'on voudrait nous voir écouter (morale, économie, mode).
Or bien différemment toute une vie nous attend à être à l'écoute de nous-même, vie de bien meilleure qualité, que nous soyons croyants ou incroyants.
Ce petit livre vise à accompagner chacun dans sa démarche pour préserver son originalité, cela par des étapes que je suggère au vu de mon expérience et de ce que j'ai appris.
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Alban n'eut pas le temps de s'accabler de remords, le service ne lui en laissa pas le répit. Il fut convoqué dès la semaine qui suivit l'enterrement du gamin. Une levée du corps avait été organisée à l'hôpital. Toute la ville s'était présentée contrite et même pour dire avec une tristesse figée, comme on le dit d'un sourire, vu le malaise que la rumeur avait fait courir sur les vraies raisons du décès. L'inondation avait eu bon dos et chacun savait, ce dont personne ne parlait à voix haute, le gamin n'était pas vraiment mort noyé mais plutôt d'une overdose, ça faisait mauvais genre pour le coup. Un fils de commissaire qui se drogue et surtout qui pour se procurer des produits fait son petit commerce. Mais rien n'avait fui, dans la presse locale au moins.
Alban donc sitôt la cérémonie terminée fut convoquée par son supérieur hiérarchique le lendemain.
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Que m’arrive-t-il, je rêve éveillé, ou c’est bien elle, Evelyne, l’Evelyne de ma jeunesse ? La femme que je croise me semble être celle que j’ai aimée des années auparavant bien longtemps. Je n’ai pas le temps de bien la reconnaître, je la vois dans un flash. Pas vraiment elle d’ailleurs ou si peut-être. Je tourne la tête. Mais elle s’éloigne déjà. La foule du dimanche m’a empêché de la regarder assez longtemps pour la reconnaître après toutes ces années où on ne s’est plus croisés. Je sais qu’elle vient encore ici. Si c’est elle, il faut que je la retrouve, il faut que je la voie. Je sais où elle habite durant l’été.
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