Le prof de gym de Mick, Marlon, entra dans l’eau. Il chassa les «Nemo» – c’est ainsi qu’étaient désormais baptisés les poissons-clowns – qui suçaient avidement l’épiderme du cadavre. D’autres espèces bariolées, sorties de la torpeur nocturne et remontant en surface, s’étaient hâtées, attirées par ce petit déjeuner aux airs de festin. Les guides touristiques ne mentaient pas : à Moustique ainsi que partout ailleurs aux Antilles, le festival de couleurs affriolantes et de victuailles était permanent.