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Critiques de Emmanuel Roche (11)
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La grandeur de l'Amérique

Quel étrange ouvrage que ce recueil de nouvelles ! Car, s'il s'agit bien de nouvelles, celles-ci sont toutefois liées entre elles par de nombreux aspects.



Le premier liant est d'abord le cadre du recueil : Monteagle, Tennessee, à l'automne 2016, c'est-à-dire juste avant l'élection de Donald Trump à la tête des États-Unis d'Amérique.



Le second liant, et non des moindres, ce sont les personnages eux-mêmes que l'on voit évoluer d'une nouvelle à l'autre. Le personnage principal d'une nouvelle devient le personnage secondaire d'une autre, ou bien se limite-t-il même à une simple mention, permettant toutefois au lecteur de connaître la suite de son aventure.



Enfin, toutes les nouvelles sont reliées par leur fil conducteur : le portrait d'une Amérique de misère sociale, celle des électeurs de Donald Trump.



C'est un peu là que le bât blesse. Car même si Emmanuel Roche dresse au final un portrait affectueux de ces américains à la recherche d'une vie meilleure, on a tout de même la sensation de lire beaucoup de clichés : des hommes alcooliques, des petites frappes vivant de larcins pour oublier leur misère affective, des femmes soumises larguées au milieu de bambins durs à cuire... Les portraits ne sont pas assez nuancés à mon goût.



Mais sans doute que la plume d'Emmanuel Roche n'est pas pour rien dans ce ressenti. En effet, parmi les très nombreux personnages, il est très difficile de savoir qui est le narrateur. L'auteur a choisi comme forme narrative une sorte de monologue intérieur. Or, presque tous les personnages s'expriment de la même manière.

Et la plume est parfois un peu laborieuse, se fait énonciatrice de banalités, manque de naturel et de vraisemblance (je pense notamment au monologue de la petite Alyssa Grace Davis dans la nouvelle La Brebis galeuse, mais c'est loin d'être le seul).



A l'inverse, j'ai tout particulièrement apprécié la nouvelle A travers la paroi de l'aquarium, sur la relation mère-fille, ainsi que Soleil couchant sur la montagne qui traite du bonheur conjugal (si rare dans ce recueil) et du lien qui se créé à travers les générations par le lieu de vie.



Ce "recueil de nouvelles croisées", comme le présente l'éditeur, est pour le moins surprenant. Mais on y trouve tout de même quelques beaux portraits et une plume intelligente qui se questionne sur l'élection de l'un des présidents les plus controversés des États-Unis d'Amérique.



Je remercie Babelio et la maison d'éditions Paul & Mike pour cette découverte.
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Un piano à la Nouvelle-Orléans

Je tiens à remercier chaleureusement Babelio et les éditions Paul & Mike pour l'envoi de ce recueil.

Parfois, les nouvelles d'un recueil n'ont que peu de liens si ce n'est leur thème, leur ambiance, leur style.

Ici, tout fait lien, dans une chronologie parfaite on suit les histoires de la ville du fleuve, vibrante et stagnante à la fois : New Orleans la multicolore, sur un air de piano qui accompagne à chaque instant la lecture. Les personnages tissent les méandres du bayou environnant d'un siècle à l'autre, se croisent vaudou, mafia, artistes en tout genre, touristes aussi et cataclysme naturel.

L'Histoire d'une ville à travers les gens qui l'arpente, à travers ses lieux emblématiques, l'actualité de chaque époque reliée aux précédentes par tout un tas de fils.



Passionnant de réalisme, recueil primé et on comprend pourquoi en faisant danser ses prunelles sur l'air d'Un piano à la Nouvelle-Orléans.
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La grandeur de l'Amérique

Pour dire vrai, j'ai beaucoup aimé ce bouquin. Des nouvelles, comme indiqué sur la couverture, il en a 23 si j'ai bien compté mais ce qui fait l'originalité de cet ouvrage c'est qu'elles sont toutes liés, à un endroit, le sud des Etats Unis, à un état plus particulièrement, le Tennessee, la ville de Chattanooga et ses environs dont les lieux autour de Monteagle Mountain. L'action se passe à l'automne 2016, époque, comme chacun s'en souviendra, des élections présidentielles américaines dont Donald Trump est sorti vainqueur. Dans chacun de ses nouvelles l'auteur, Emmanuel Roche, adresse un clin d'oeil à Trump par le biais, ici, d'un grand-père qui reconnaît en Trump son fils, une femme sosie de Hilary Clinton et là de trumpettes adoratrices d'une statue géante de l'idole et bien d'autres encore.

Nous sommes dans le sud profond où, même à notre époque, les distractions sont peu nombreuses aussi on ira écouter un chanteur de country sur le retour, jouer au billard dans le "honky tonk" du coin et boire des bières par la même occasion. La vie se passe en décalé, à tous les niveaux et toutes les couches de la population. La venue d'une équipe de journalistes du Nord, New York, émeut un peu tout à chacun, soit pour paraître, soit par profit. L'auteur qui a vécu là-bas et qui, donc, s'y connait, n'a aucun mal à dépeindre cette population qui reste en attente de quelque chose qui la sortira de la torpeur dans laquelle elle est plongée.

Les nouvelles se suivent et se recoupent à un moment ou à un autre pour former, finalement un livre, un roman à part entière.

J'ai aimé la façon d'écrire de E. Roche qui adapte sa plume à chaque personnage, la gouaille des uns, la voix perchée des autres font un ensemble assez résonnant dont la prosodie m'a paru douce à l'oreille. J'ai souri, j'ai ri, j'ai été ému, admiratif, bref j'ai passé un très bon moment.





Merci à Babelio pour cette masse critique et aux éditions Paul & Mike de m'avoir offert ce livre.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Spiaggia

Non que, de par le vaste monde ou même près de chez soi, on ne puisse le trouver : l'océan avec ses plages et ses embruns. Mais quand, pendant l'été 1959, par la magie des mots et de l'imagination, on devient les passagers d'une Fiat 1100 aux côtés de l'écrivain Pier Paolo Pasolini et du photographe Paolo di Paolo, l'instant prend d'emblée une tout autre intensité. C'est en effet dans cette guimbarde que les deux voyageurs comptent visiter le littoral de la péninsule italienne.

Ainsi, au fil de treize nouvelles et autant d'instantanés de vie ayant, à chaque fois, une plage pour toile de fond, l'auteur réussit-il à nous faire ressentir l'atmosphère singulière d'un lieu et d'une époque.

1959, c'est aussi l'année où le film de Federico Fellini La dolce vita fait scandale en Italie, alors que le monde continue sa révolution. Et en effet, le début des années soixante va donc, ici aussi, rompre avec l'austérité et la pauvreté de l'immédiat après-guerre, tandis que dix ans plus tard, un attentat à la bombe, à Milan, marquera le début des années de plomb.

On pourrait alors penser que la parenthèse que nous offre Emmanuel Roche sera enchantée comme le doux parfum de la belle saison, mais nous sommes en Italie… On n'entendra donc pas Pasolini chantonner gaiement « Ah ce qu'ils sont jolis les ragazzi de mon pays... » sur un air de mandoline, car, malgré le vent de liberté, l'insouciance de la jeunesse et tous ses rêves, la chronique se veut forcément douce-amère. Dans la moiteur estivale, d'ouest en est, de Sanremo, la première plage, à Lazzeretto, la dernière étape, la nostalgie renvoie aux souvenirs d'enfance, aux émotions de l'adolescence et aux tourments du quotidien, avec parfois des accents tragiques quand, au détour d'un angle de rocher, le destin va frapper.

La balade n'en est pas moins fascinante et on dégustera chaque nouvelle comme on contemple un tableau que l'artiste aurait exécuté par fines touches, après avoir observé avec sensibilité le décor qui l'entoure sur la musique de Chet Beker et les chansons d'Adriano Celentano.



Merci aux éditions Paul&Mike et à Babelio pour cette jolie découverte.


Lien : http://scambiculturali.over-..
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Un piano à la Nouvelle-Orléans

Huit nouvelles auxquelles je n'ai pas trouvé d'intérêt particulier.

N'ai pas réussi à m'imprégner des histoires de ce livre.

Bof! Bof!
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Spiaggia

Italie 1959 – Et si elle se situait là la Dolce Vita !



Une Italie sereine, à la fois candide et spontanée.

Les blessures de la guerre et du fascisme s’estompent, un peu, les années de plomb n’ont pas encore abimé les consciences.

Certes, l’Italie est toujours celle que l’on sait : ses mamas tonitruantes, ses machomen et leur mauvaise éducation, leur sang chaud et leur rang à tenir, la smala : jeunes filles en fleur, belles comme le jour avec les frères su le dos, mâles en devenir.

L’émancipation affleure comme une baguette magique sur un voile maintenu trop longtemps.

Faire le tour de la botte, du Nord au Sud et remonter, c’est un festival de sensations, de contrastes perceptibles, et c’est ce à quoi vont s’adonner Paolo Di Paolo avec son appareil photo et Pier Paolo Pasolini avec son stylo : instantanés, clichés, rencontres inédites, célébrités et anonymes...des mots et des photos.

Sur fond de rock’n roll, de Jazz, la trompette de Chet Baker résonne, le cinéma de Fellini n’est pas en reste. Tradition et modernité font la culbute, on revisite l’enfance, l’adolescence, le temps des premières séductions et des premières traitrises, la mort aussi qui peut surgir derrière un rocher et toujours la plage en filigrane...



Des nouvelles réussies aux chutes souvent insoupçonnées.

Une lecture agréable qui s’inscrit dans le cadre d’une masse critique Babelio et j’en remercie les protagonistes.

Idéale pour prolonger un voyage en Italie.

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Orphée seul dans la foule

Chet Baket a disparu ! Il devait enregistrer en studio, finir la bande-son d'un film italien, quand le trompettiste s'est volatilisé au détour d'un bureau de tabac. Drague, compagne, picole, overdose, rapt, agression, meurtre, ou simple poudre d'escampette sur un coup de tête ? Tous les possibles s'esquissent pour le lecteur.



De bonnes choses et de moins bonnes, dans cette publication de Jazz en Velay. La narration est intéressante, bien ficelée et captivante. J'adore ce procédé. Sur fond d'entretiens ou d'enquête, plusieurs personnages dépeignent les dernières heures de Baker en Italie, rapportent leur rencontre avec lui. Un producteur succède donc à un chauffeur de taxi, puis viennent un contrôleur de train et un ami. Tout se révèle peu à peu. La construction est nickel chrome ! On lit l'ensemble à vitesse grand V, ça file et passionne.



Mais pourquoi diable l'auteur n'a-t-il pas doté chaque protagoniste d'une voix qui lui est propre ? On ne distingue aucun langage, aucun travail sur la langue, sinon celui lancinant et peu jubilatoire de l'auteur, qui fait perdre tout corps aux personnages, rendus aphones. Aucun jargon ici, nulles trouvailles stylistiques, pas de relief dans les formulations, ni risque pris, c'est simplement écrit, trop simplement à mon goût. le taxi parle comme le producteur qui s'exprime comme le pote. Malgré d'excellents aliments, la mayonnaise retombe. J'aime les univers personnels, le caractère à l'état brut, les personnalités qui suintent à travers une prose unique, les écrivaillons qui font des vagues. Je ne cerne pas de styliste ici. Flûte, diantre, chiasse, un peu de vie, d'excès, de générosité ! Tel un bon scénario en mal de dialoguiste, le texte mériterait plus d'allant, une patte d'écrivain, une plume forte et sauvage.



De même, les termes musicaux (p. 8) ne sont pas très bien venus non plus, les "musiciens s'entraînent" (au lieu de s'exercer), "connaissent leur partition" (au lieu de "grilles d'accords", laissant libre cours aux variations). Quand on se frotte au jazz, art de l'improvisation, ça sonne un peu faux, approximatif et fabriqué. Emmanuel Roche semble se débattre avec des éléments qui ne sont pas de son monde. Mais peu importe, dirions-nous, si l'on prenait une gifle ! Pas besoin d'être musicien pour écrire sur ce monde, pourvu qu'il y ait un créateur aux manettes.



Un peu trop propret à mon goût donc. Vraiment dommage, car cela reste du bel ouvrage malgré cette faiblesse, l'auteur sait vraiment façonner une ambiance sans lourdeurs, sans descriptions intempestives, et sa trame narrative est fichtrement aboutie. On a affaire à un très bon artisan, il n'y a pas tromperie sur la marchandise. Les éléments sont là, le propos est noir, le héros désœuvré, le fond romantique à souhait. Il y a tant de bonnes choses, qu'on en attend encore plus ! On veut de l'écriture maintenant, du style, de la forme ! Au travail ! Chaque phrase doit être personnelle, ne ressembler à personne !
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Un piano à la Nouvelle-Orléans

En traitant de l'histoire de la Nouvelle-Orléans, ce recueil avait vraiment de quoi m'allécher et c'est avec grand plaisir que j'ai plongé dans ce livre. Mon sentiment alors? Il est mitigé. Les nouvelles se lisent bien, le style est simple, clair. Les nouvelles sont unies par l'Histoire de la ville, certains personnages ou lieux centraux dans une nouvelle font une petite apparition dans une autre. J'ai aimé ce sentiment de petite communauté même si en fait l'auteur pioche dans une grande variété de personnages pour créer chaque histoire: noirs, blancs, touristes, pianiste, peintre, gars de la campagne, mafieux, riches, pauvres...



Chaque nouvelle se déroule bien jusqu'à sa chute, car l'art d'écrire des nouvelles c'est surtout avoir du talent pour faire chuter l'histoire. Chacune des 8 nouvelles fonctionne bien, chacune est une petite histoire à part entière mais dans chacune de ces nouvelles (sauf peut-être la seconde qui est la meilleure pour moi) il manque un peu de descriptions pour nous faire ressentir l'ambiance, l'époque, les quartiers de la Nouvelle Orléans. Certes dans une nouvelle on doit aller à l'essentiel et ne pas s'attarder en détails mais comme les nouvelles sont très courtes, quelques descriptions supplémentaires n'auraient pas trop alourdi le propos et m'auraient probablement permis de plonger au coeur de la ville plutôt que de me placer en touriste des évènements qui se déroulaient sous mes yeux.



J'aurai également apprécié une carte à chaque début de nouvelle permettant de constater l'évolution de la ville à chaque période et de me situer dans le quartier décrit. Bon là c'est peut-être mon côté historienne qui parle... car même si la Nouvelle-Orléans me fascine je ne la connais pas réellement et parfois j'avoue avoir été un peu perdue.



Au final, j'ai plutôt apprécié la lecture de ce recueil et je remercie Babélio et les éditions Paul&Mike (pol é mique, ça m'a fait marrer pendant 10 bonnes minutes et flanqué la chanson de Noir Désir dans la tête pendant des semaines!) de m'avoir offert l'opportunité de découvrir ce livre et cet auteur, ça fait du bien parfois de sortir de ses habitudes de lecture.
Lien : http://camdreybricolent.cana..
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Spiaggia

*Masse critique Littérature*



Une virée italienne de plage en plage du nord au sud en passant par l’ouest et l’est à la fin des années 1950.

Alors qu’au travers des nouvelles de cet ouvrage nous partons à la rencontre d’un enfant féru de Dante, de Français en vacances, d’une jeune femme qui rêve de cinéma, d’un scénariste déchu, etc., nous suivons en filigrane le voyage de l’écrivain Pier Paolo Pasolini sur le littoral.

13 nouvelles pour 13 lieux différents et 13 scènes de vie.

Une lecture plaisante pour qui aime l’Italie, ses plages et ses « lidos », et veut découvrir des petites scènes aux personnages contrastés et un pan de la culture et de l’histoire italiennes à l’entrée des 60s.
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Un piano à la Nouvelle-Orléans

Un voyage glauque à la Nouvelle Orléans à travers le temps sans réelle saveur. Je me suis laissé tenter sur la base de critiques dithyrambiques. mal m'en a pris. Malgré un style très honnête, les huit nouvelles qui constituent cet ouvrage demeurent plates et surtout d'une banalité affligeante malgré une idée de départ intéressante.Je pensais pénétrer un univers particulier et riche de sensations multiples. Je n'ai trouvé qu'un mortel ennui. A éviter !
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Un piano à la Nouvelle-Orléans

Je remercie tout d’abord Babelio et les éditions Paul & Mike pour l’envoi de ce livre!



Ce livre est en fait un recueil de huit nouvelles se déroulant de 1895 à 2015. L’auteur y aborde de nombreux sujets comme la guerre de Sécession, le racisme, la musique, sans oublier l’ouragan Katrina. Chaque petite histoire nous présente des personnages différents, mais on se rend vite compte que tout est lié. Si vous ne voulez pas trop de spoiler, ne lisez pas le paragraphe suivant, j’y résume les 8 nouvelles!







Pour être tout à fait honnête, je suis un peu déçue par cette lecture. Je m’attendais à un énorme coup de coeur, à être plongé dans la chaleur moite des bords du Mississippi, à entendre une petite musique rythmée dans ma tête qui me donnerait l’impression d’être au carnaval sur Bourbon Street. Mais je referme ce livre en étant un peu frustrée. La principale raison est que les histoires étaient trop courtes. Bien sûr, ce sont des nouvelles, elles sont faites pour être courtes. Le problème est que cela nous empêche de nous imprégner totalement de l’atmosphère de la Nouvelle-Orléans. Quand je commençais à entendre l’écho d’un saxophone jouant un morceau de blues, l’histoire s’arrêtait et je devais repartir de zéro avec une nouvelle époque et de nouveaux personnages. J’ai trouvé ça quelque peu déroutant…



Si cette lecture n’a pas été un coup de coeur, elle n’a pas été un fiasco total non plus. Au contraire, j’ai aimé partir à la découverte de cette ville au travers de différentes époques. L’auteur a mis en scène des événements importants pour les Etats-Unis comme la guerre de Sécession ou la lutte pour les droits civiques et c’était intéressant de voir comment les habitants de cette ville si particulière vivaient ces changements historiques. J’ai aussi apprécié le fait que l’auteur se concentre sur des événements propres à la Nouvelle-Orléans comme le carnaval ou le tragique passage de Katrina. J’ai vraiment ressenti l’âme de cette ville en lisant certaines de ces nouvelles et maintenant, j’ai encore plus envie d’y aller! J’ai aussi apprécié le fait que toutes les histoires étaient reliées, connectées. Par exemple, on retrouve à plusieurs reprise le Croissant Doré ainsi que certains personnages et c’était sympathique d’apprendre vaguement ce qu’ils étaient devenus.



En revanche, je me dois de faire une autre critique négative. J’ai eu l’impression que l’auteur se concentrait essentiellement sur les points négatifs. Certes, il a voulu nous faire découvrir des éléments clés de la société américaine comme le racisme, la pauvreté ou la drogue. Mais parfois, sa façon de s’exprimer m’a un peu dérangé. C’est comme s’il disait que tous les habitants de la Nouvelle-Orléans étaient des dealers, des voyous ou je ne sais quoi encore. La vision que l’on a de la ville peut se révéler trop péjorative. Alors, d’accord, je n’ai jamais été là-bas, je ne peux pas vraiment juger. Mais j’aime à croire que, comme partout ailleurs, il reste des gens biens!



En résumé, j’attendais beaucoup de ce livre et j’ai finalement été déçue. Bien que certaines nouvelles m’aient plu dans le sens où elles me faisaient découvrir l’âme même de la ville, d’autres m’ont déçu par leur point de vue bien trop tranché. A mon sens, l’auteur aurait du faire la part des choses et nous présenter quatre nouvelles sur les aspects négatifs et quatre sur les aspects positifs. Car ici, même en se concentrant sur les éléments pittoresques comme le carnaval ou la musique, on ne peut pas s’empêcher de pense que la drogue, l’alcool et les armes sont partout dans la ville et que personne ne devrait s’aventurer là-bas. Malgré cela, je dirais que les points positifs sont tout de même plus marqués que les points négatifs puisque ce moment de lecture s’est révélé assez agréable dans son ensemble.
Lien : https://alltimereadings.word..
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