Apprendre pendant le sommeil nécessite de perturber le sommeil lui-même, par des sons ou des odeurs par exemple. Cette perturbation du sommeil destinait à faire apprendre va entrer en compétition avec les mécanismes de consolidation. Elle se fait donc au détriment de nos capacités spontanées de consolidation. En outre, même si des apprentissages très élémentaires sont concevables à certaines phases du sommeil, de là à imaginer que nous puissions un jour apprendre des connaissances nouvelles en dormant, “ télécharger” en quelque sorte des savoirs dans les cerveaux des élèves, il y a un pas gigantesque, pour ne pas dire un précipice, qu'aucune recherche ne permet actuellement de franchir.