La photographie est toujours affaire de vertige. Vertige du regard qui choisit, vertige du modèle qui se découvre, vertige du passé qui ressurgit. Le Fribourg des Mülhauser n'échappe pas à ce vertige. Vertige plus impressionnant encore quand on plonge dans ce fonds de plusieurs centaines de milliers de négatifs.Tout y est : la vie, l'amour, la mort dans leurs rituels sociaux ou leurs gestes familiers.