Emmanuel de Scorraille

Vivre dans l'incompréhension d'un amour perdu provoque un tourbillon d'ondes négatives qui anéantissent une personne qui vivait dans l'ultime espoir d'éclore cette relation par un rapprochement affectif durable et serein.

Quoi de plus déstabilisant que de vivre dans l'incertitude et le doute de soi ce qui nous livre à errer dans le vide. Cet amour naissant qui s'envole au grand large sans crier gare ne peut que semer ruminations et questionnements.

C'est l'histoire de M et E dont il est question, deux personnes que la vie a séparé avant de les avoir réunis pour se retrouver dix ans plus tard .Chacun de son côté a vécu sa vie péniblement gardant encore des traces indélébiles des blessures du passé….

Ces retrouvailles seront l' ultime et dernier espoir pour E D obtenir des aveux de M pour se libérer de ce poids qui lui a chamboulé sa vie et tricoter son coeur dépecé par un chagrin d'amour..On suit cette histoire dotée de sensibilité avec l' ultime espoir que cet aveu apportera une délivrance sur l' âme de M voilée par la peur et la honte et sur ce :

La tolérance et l'indulgence seront de mise pour E qui cherche à comprendre le pourquoi.

Le courage et la force seront de mise pour M pour se délivrer de ce poids affligeant en vue d'une paix intérieur.

Peut-on divulguer aussi facilement ces secrets quitte à peut-être ternir une image façonnée de beauté et de douceur ? Il n'est pas aussi évident de se confier sans ressentir et avoir peur du regard et de la réaction de l'autre.

C'est d'une plume fluide et délicate que l'auteur nous amène à réaliser ce qu'une délivrance de tous ces non-dits peut nous apporter peut-être un firme espoir de voir notre vie refleurir en beauté et sérénité.

Merci à Emmanuel de Scorraille pour ce deuxième service de presse.


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La perte d'un enfant est une épreuve difficile et douloureuse à surmonter pour les parents. C'est le choc et le déni qui vont les accompagner et leur provoquer une terrible souffrance. Comment faire face à cette insoutenable perte qui nous déchire les entrailles chaque jour qui passe, nous plonge dans le désarroi et le manque de cet être tant chéri. Toute une famille est en voie de perdition, priant pour ne pas commettre l'irréparable, essayant de se reconstruire une nouvelle vie, un nouveau départ avec le souvenir de cet enfant qu'on a choyé, dorloté, protégé où chaque parcelle chaque recoin nous ramène à l'évoquer par des rires ou des larmes. Notre progéniture qui s'est envolé au ciel par un beau jour ensoleillé où tout était merveilleux, planifiant mille et un projets d'amour et de tendresse. Il a fallu que ce terrible drame surgisse de nulle part sans crier gare pour remplacer ce bonheur doucoureux par une cruelle douleur qui vous enveloppe et vous anéantie dans les ténèbres dont il est difficile de combattre.

C'est l'histoire de deux Sophie dont je vous parle qui seront anéanties par le chagrin et tourmentées par la culpabilité qui va les ronger jusqu'à l'autodestruction.

La mort subite de Grégoire par un malencontreux accident, un adorable petit garçon de cinq ans pétillant d'innocence et d'insouciance va briser l'équilibre d'une famille heureuse et comblée et détruire le destin d'une autre en voie à un avenir rayonnant.

C'est un processus de guérison qui va se faire avec le pardon et l'humilité se joignant avec la religion, les croyances, la bonté et la bienveillance pour déficeler la colère et la vengeance.

Grégoire devenu leur Ange Gardien est une lumière d'espoir pour raviver des coeurs enterrés par le ressentiment.

La plume d'Emmanuel de Scorraille est d'une élégance et d'une richesse implacables ce qui m'a littéralement plongée dans cette histoire intense d'émotions. le ressenti est tellement puissant qu'il vous arrache une tempête de larmes par le cri de rage de cette mère au comble du désespoir, hurlant avec un coeur brûlant de tristesse et d'incompréhension. Sans oublier que l'autre Sophie auteure de ce drame vit dans l'hébétude, s'infligeant une punition avec le souhait de mourir pour cet acte irréparable commis par erreur .Sa sincérité et la piété de ces mots pousse à réfléchir sur le pardon. L'auteur de par cette touchante histoire nous apporte tout un questionnement à ce sujet. Pour pardonner, il faut tout d'abord se pardonner à soi-même…

Ce roman est un coup de coeur et je remercie Emmanuel de Scorraille de m'avoir permis de le découvrir.


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J'ai découvert avec plaisir un auteur, Emmanuel de Scorraille, et son roman Le silence de la terre.

Je ne savais pas où je mettais les pieds et je reconnais avoir été agréablement surprise.

C'est une histoire de famille, de secret de famille, dans le contexte de la révolte des gilets jaunes dans la région de Toulouse. Nous suivons Eric dans sa démarche d'historien, écrivain qui remonte à la source de sa famille, l'amenant ainsi à revisiter le parcours de ses aïeux depuis la Première Guerre mondiale.

Il y a de l'humour, du rythme, du suspense, des situations cocasses. Le récit n'est pas toujours fluide et certains dialogues sont comme fabriqués, particulièrement entre le narrateur et la tante Clémentine.

Ceci dit j'ai passé un bon moment de lecture avec l'envie de connaitre le dénouement.

Personnellement, j'ai aimé le regard de l'historien que l'on retrouve régulièrement dans le roman (la démarche d'un historien, les sources, la mise en perspective du présent avec le passé, les références chronologiques...).

Mon second roman... Je l'aime tout autant que mon premier roman, "M, l'aube de la vie"

Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!

Un très bon roman qui met en scène deux femmes qui se prénomment Sophie, une jeune fille de 24 ans qui fait ses études pour devenir une infirmière et l’autre Sophie, qui a 44 ans et elle est la mère de Grégoire. Ce sont deux femmes de deux milieux différents, qui sont grugés par la culpabilité, ce qui va amener l’auteur à démontrer comment nous arrivons à vivre avec la culpabilité et se reconstruire après un drame.

La mort de Grégoire, 5 ans, qui est victime d’un accident, et qui décède, un événement dramatique qui vient prendre ce petit et qui laisse une terrible douleur. Un être innocent, insouciant, qui est un enfant cadeau pour cette famille qui avait déjà deux grandes filles qui vont s’autodétruire à cause de la mort de leur petit frère.

Cette histoire est un récit de résilience, processus de guérison, de pardon, de rédemption. Un écrit très humble et sincère qui va déstabiliser la colère, la haine, la vengeance par l’amour, l’humilité, le pardon, les croyances pour arriver à traverser cette épreuve que la vie a mise sur leur route et arriver à se retrouver et se reconstruire.

Emmanuel de Scorraille a une plume riche, sincère et élégante, il transmet par ses mots l’espoir. Il a construit une histoire humaine intense, émotionnelle, sensible et enrichissante. L’auteur amène le lecteur à réfléchir, à méditer sur le pardon, est-ce qu’il faut se pardonner à soi-même, avant de pouvoir pardonner à l’autre ? Un questionnement qui touche le cœur du lecteur que je suis et qui me fait dire que cette lecture est un foudroyant coup de cœur, je suis encore tout ébahie devant la beauté de ce roman. Pour un deuxième roman, Emmanuel de Scoraille promet comme auteur, il est à surveiller.
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On fait la connaissance d’Éric, historien, qui va réveiller des souvenirs enfouis. Il découvre une photo apparemment anodine qui va nous plonger dans la période sombre de l’occupation. Cette découverte va le mener sur les traces d’un assassinat. Ces investigations vont le conduire sur des problèmes liés à notre environnement.

En effet, notre terre souffre et est perturbée par des écosystèmes complexes. Ces bouleversements les plus visibles sont l’effet de serre et le dérèglement climatique. À cela se rajoute la crise économique qui laisse de plus en plus de gens sur la route provoquant des manifestations comme les gilets jaunes.

J’ai passé un agréable moment de lecture. Laissez-vous tenter par ce récit original et captivant.

Merci à Marc Duteil et M+ Éditions de m’avoir donné l’opportunité de découvrir cet auteur.

https://mpluseditions.fr/emmanuel-de-scorraille/37-le-silence-de-la-terre.html

MON AVIS: l’auteur nous propose un roman sur fond historique inspiré de l’actualité . Passionné d’histoire l’auteur nous a parfaitement retranscrit le côté historique qui se situe au cours de la 1ère guerre mondiale. Le personnage principal de cette fiction s’appelle Éric. Éric est un historien qui après plus de 15 ans décide de passer en coup de vent au « Conssé », une maison familiale de vacances dans laquelle habite « tante clem » , âgée de 99 ans . Bon pied bonne oeil c’est une personne au fort caractère , l’âme de la maison . Vous allez voir que ce coup de vent va prendre une autre tournure suite à une découverte étonnante . Devant chercher un vélo pour son neveu au grenier il va tomber où plutôt un carton va lui tomber dessus avec une photo qui va l’interpeller. La photo d’un soldat Allemand prise pendant la 1ère guerre mondiale , tout sourire ...Que fait cette photo dans le grenier de « tante Clem »? Photo qui semble la mettre mal à l’aise . Sa passion reprend le dessus et en bon historien qu’il est, il décide d’enquêter pour essayer d’en découvrir d’avantage. Cette photo va faire ressurgir des événements passés qui auraient mieux fait de rester dans le grenier . L’auteur qui a ce goût prononcé pour l’histoire nous embarque dans une quête à la vérité haletante. Le livre se déroule sur 2 périodes historiques. L’enquête, qui concerne la guerre de 14-18, et de nos jours avec la crise des gilets jaunes . Comment passer de la 1ère guerre mondiale aux revendications des gilets jaunes ? À vous de le découvrir . Un bond en avant dans le futur avec en fond le réchauffement climatique, la crise économique...Les chapitres étant datés vous n’aurez aucun mal à suivre chaque période . Un mélange passé / présent bien maîtrisé et haletant . Éric va tout faire pour découvrir qui est cet Allemand, et de découverte en découverte essayer d’en savoir plus sur un certain Pujol retrouvé assassiné. Éric est un personnage obstiné et remuer le passé va lui faire découvrir bien des secrets de famille ...La plume de l’auteur est maîtrisée , addictive . Un vocabulaire riche sans être compliqué. Un livre prenant dès les premiers pages . Un très bon roman mêlant l’histoire avec cette famille et ses secrets enfouis qui vont refaire surface et le présent avec les problèmes environnementaux.
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Les secrets de famille, les secrets de l'histoire sont des héritages transgénérationnels...



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je retrouve avec joie l'écriture emportée et chantante d'Emmanuel de Scorraille. Une couverture somptueuse qui nous emporte dans un coin de pays où tout a était et où la vie subsiste malgré tout... Je remercie Marc Dutheil de Mplus éditions et Emmanuel pour leur confiance.



Eric, c'est cet homme célibataire, celui de la famille qui est là et qui dérange quelque peu. On le délaisse en bout de table, on ne sait pas trop quoi lui raconter... D'autant plus qu'il est historien et que personne ne comprend à quoi sert un historien !

Sa bévue ? S'être arrêté au Conssé chez « tante Clem ». Il ne pensait pas rester, mais elle lui a tendu la perche puis a insisté...

Lors d'un week-end animé, alors qu'Eric est en train de se plonger dans un bouquin pour fuir le jeune garçon, Edouard, qui ne cesse de lui poser des questions, sa mère vient le trouver pour qu'Eric grimpe au grenier et récupère le vieux vélo... Une fois son butin en mains, il repart vite fait, bien fait. Mais c'est sans compter sur la chicane qu'a créé un amas de cartons ! De là, une photo attire son attention, la machine à histoire s'est déclenchée, il ne pourra plus revenir en arrière...



Grâce à sa plume délicate et enjôleuse, Emmanuel de Scorraille nous entraîne dans des sujets qui nous harponnent ! Des scoops familiaux, un secret bien enfoui, des crises modernes telles que les gilets jaunes, le réchauffement climatique, etc.

Mais comment en arrive-t-on à mélanger tous ces sujets ? Aha ! Eh oui Les Loulous, c'est un sacré coup de maître que réussi à faire l'auteur ! Il nous trimballe de droite de gauche, il nous emmène à la rencontre d'une campagne du Sud-Ouest qui sent bon, qui réchauffe le cœur et qui nous ravigote les méninges !



A la manière d'un polar, on va glisser petit à petit dans l'enquête d'Eric. Ce personnage principal qui a du cœur, mais également cette obstination. Celle qui fait qu'il ira au bout, coûte que coûte. N'en déplaise à la Tante Clem !



Les personnages sont extrêmement bien dessinés et on a vraiment l'impression de pouvoir reconnaître un membre de notre entourage, dans chacun d'eux. Cette histoire, c'est un peu ça. Nous plonger auprès de nos proches et faire des parallèles, des rapprochements, des échos à ce que 'lon peut vivre ou imaginer.



Une fois de plus, cette écriture ma émue, m'a accroché le cœur et m'a emporté avec elle. Emmanuel de Scoraille à ce truc qui fait que dans n'importe quel livre qu'il écrit, on est transporté par sa plume envoûtante. Chantante et le verbe haut, il sait y faire le saligot !



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, un événement s'est produit ce fameux jour, dans un autre temps, même lieu, même famille. Mais quoi ? Pour le découvrir, je vous invite à ouvrir les pages de « Le silence de la terre » d' Emmanuel de Scorraille. Une histoire et un style enivrants qui sauront vous tenir en haleine, jusqu'à la dernière ligne !
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Un récit particulièrement bien écrit, qui nous entraîne dans une course haletante aux côtés d'Eric, historien. Celui-ci va tenter de découvrir un secret de famille bien gardé, dans le silence de cette terre qui l'a vu grandir. Une plongée au coeur de l'histoire, celle de la France intimement liée à celle d'une famille qui garde encore les séquelles de la guerre. Un roman fort bien documenté, en outre, où il est question également de l'actualité et de la complexité des relations humaines.
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Je vous présente un roman empreint du passé et des souvenirs qui va trouver son intrigue dans une malle située au grenier d'une maison de vacances.



Que de souvenirs qui vont remonter à la surface et décrire une période peu glorieuse du passé du Conssé. Ce magnifique domaine ayant abrité un baron et ses descendants.



Et tout cela, Eric va en être l'auteur et surtout l'enquêteur. Au fil d'indices, et de recherches quelques fois périlleuses, il va tenter de renouer avec le passé de cette famille, sa famille.



Et pourtant il ne pensait pas faire cette découverte en venant passer quelques jours chez sa tante Clémentine de Boisin.



La photo d'un allemand va faire se délier les langues.



Lui cet historien de profession ne va avoir de cesse de comprendre ce que lui cache sa tante.



Un récit entrecoupé de parties de la guerre 14-18 va entrainer le lecteur dans une course haletante pour tenter de dénouer le fil de l'histoire. 



Avec un style vraiment entraînant et rythmé, l'auteur saura nous donner l'envie de poursuivre les recherches auprès d'Eric. 



La qualité de l'écriture permet également d'apprécier à sa juste valeur les parties de la guerre qui nous sont présentées au fil du roman.



Le livre se découpe en chapitres datés permettant de situer l'histoire et surtout de marquer les jours importants comme ce 27 novembre 2018.



J'ai vraiment apprécié de replonger dans cette période difficile de l'histoire, avec des anecdotes, certes inventées à mon sens mais qui ne doivent pas beaucoup s'écarter des réalités.



Un plus également pour les recherches effectuées par l'auteur pour coller avec l'histoire de France, comme ce jour noir qui a vu près de 27.000 soldats tomber .



Et le parallèle avec les gilets jaunes est assez incroyable. On passe des années 14-18 à nos jours avec des combats légitimes ou non, là n'est pas le sujet.



Mais Eric se retrouve emmêlé dans cette intrigue familiale dont la source est la guerre, mais également dans ces manifestations des gilets jaunes qui ont marqué l'année 2019.



Je vous conseille cette lecture originale au style affirmé et maitrisé.







 Belle lecture ! 

Une histoire qui pourrait être très triste et dérangeante qui l’est par les émotions qu’elle nous procure mais surtout riche de sentiments forts , une belle leçon de vie, on pleure , on rit , je suis admirative de cette femme courageuse face au désespoir !

Le commentaire de Nathalie :

Une histoire des plus originale du fait que les personnages ne sont que nommés par la première lettre de leurs noms M, E, A, B et C.

Le premier jour de sa retraite E décide d'aller prendre un expresso et un croissant à son café préféré. En regardant par la fenêtre, il croit reconnaître, M. Il sort la rejoindre, la reconnaît et l'invite au café. Suite à leurs retrouvailles après 10 ans, une idée lui vient à l'esprit, écrire un livre sur les non-dits de son début d'histoire avec M.

Puis tous les souvenirs des 12 dernières années refont surface, tel que les douleurs du passé, son mariage, son divorce, sa dépression qu'il compare avec le désert Del Quattara et puis sa rencontre avec M et son départ sans explication.

La vérité sera enfin résolue et le café deviendra son havre à lui jusqu'à la fin de son roman. Un homme qui raconte sa vie, sa descente et sa remontée jusqu'à sa retraite.



Une écriture, une plume douce, agréable et poétique, sensible avec parfois une touche d'humour. L'amour des mots est parfait.

On suit E à travers tous les sentiments qu'il ressent lui-même et la détresse de M durant sa confession.
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Emmanuel de Scorraille signe ici son 3ème livre d'un genre nouveau mais écrit avec toujours autant de délicatesse et de richesse.

Il nous délivre une Tante Clem qui, à 98 ans impose le respect et son neveu Eric, historien de profession venu passer quelques jours au Conssé dans cette belle demeure où il n'a pas mis les pieds depuis 15 ans.

Et voilà qu'il découvre fortuitement la photo d'un allemand.

Se déclenche alors une poussée d'adrénaline dans le corps de notre historien et dans celui du lecteur : qui est cet homme ? Et pourquoi Tante Clem évite le sujet ?

On est happé par ce roman sur fonds d'intrigue policière.

J'ai beaucoup aimé et je recommande ce roman

Mon avis



Je remercie M+Editions et en particulier à Marc pour l'envoi, en service de presse, de « Le Silence de la terre », roman d'Emmanuel de SCORRAILLE.



L'auteur nous présente Eric, historien qui en août 2018 rend visite à sa tante Clémentine de Boisin dans la vieille demeure familiale.



Eric trouve la photo d'un allemand, datant de la seconde guerre mondiale et va mener une enquête pour savoir ce que cache cette photo et ainsi découvrir le passé de sa famille..



L'histoire est originale, les dialogues très vivants, l'intrigue bien menée et au fil des chapitres alternant passé et présent, le lecteur se sent happé par les mots de l'auteur.



J'ai bien aimé ce roman mêlant l'Histoire à celle d'une famille où les secrets sont bien enfouis et qui aborde également des thèmes d'actualité tels que le dérèglement climatique et les manifestations des gilets jaunes de 2019... Sujets à méditer.



Bonne lecture.





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Une mort, deux vies, et tant d’autres…



Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, cette fois nous plongeons dans un deuil et dans la reconstruction. Merci Emmanuel pour ta confiance.



Sophie est cette mère de famille, qui a quitté son boulot pour pouvoir consacrer pleinement son temps à sa vie de maman. En effet, Grégoire le petit dernier est un imprévu cadeau bonheur ! Ah oui, je m’explique : il est arrivé très tardivement ! Alors que les aînées sont pour l’une en école d’ingénieur et l’autre au bac, Grégoire quant à lui côtoie encore les bacs à sable 😊



Une chouette vie s’ouvre devant eux, le papa est un féru d’aérospatial où sa vie tourne autour des constellations. Oui, mais voilà qu’une petite alarme réveille chaque nuit Sophie. Pourquoi, comment, elle n’en sait rien. Et puis un jour, LE jour arrive et l’accident se produit ! Grégoire est renversé et le monde s’arrête. Grégoire est mort sur le coup et c’est la dégringolade pour cette famille. Comment vont-ils arriver à surmonter cette épreuve ? Et cette jeune fille au volant qui a tué ce petit être ? Comment va-t-elle survivre à ça ? Pourtant si jeune…



Emmanuel de Scorraille nous entraîne dans un tourbillon d’émotions ! Avec sa plume caractéristique, ses formulations hautes et le verbe au service de l’histoire. Il nous fait faire la connaissance de ces deux Sophie, une mère qui a perdu son enfant et une jeune femme qui a enlevé cette vie à sa mère ! Sujet épineux et douloureux. Mais il s’en sort bien 😉



Il nous embarque dans les différentes étapes du deuil pour Sophie la maman et pour cette famille. Il nous permet d’entrevoir ce qu’il se passe dans l’envers du décor pour la conductrice. C’est un livre étonnant dans sa construction et étonnant dans son histoire.



On passe par les étapes du deuil ! Le choc, le déni, la colère, la dévalorisation, le regret, l’acceptation et la reconstruction. C’est un livre poignant de par son sujet.

Toutefois, je dois admettre un petit bémol… Au début du livre, je suis resté en retrait avant de me plonger complètement dedans et de me remettre dans cette position au trois quart du livre et d’y replonger complètement ! Est-ce que cela vient de moi ? Ou de l’auteur ? Je ne saurai vous dire. Mais il m’a semblé que le positionnement des sentiments et des personnages à ce moment-là n’était pas le même. Cependant, cela n’a pas entravé ma lecture que j’ai poursuivi jusqu’au bout bien évidemment 😉



C’est bien écrit, la signature d’Emmanuel de Scorraille se précise dans ses écrits et c’est plutôt chouette. Il affirme son style et nous l’offre avec plus de précision et d’émotions. J’ai trouvé très intéressant d’avoir le côté de Sophie la jeune fille aussi. (même si dans mon envie de lectrice j’en aurai souhaitais plus, mais je suis gourmande et ceci ne relève pas de l’auteur ! ça n’engage que moi 😜 )



Mon Cher Lecteur, Ma chère Lectrice, je vous recommande « Grégoire » d’Emmanuel de Scorraille pour tout un tas de raisons ! Dont la signature de style, le sujet bien sûr sur le deuil suite à la perte d’un enfant et bien sûr parce qu’il ouvre la porte au démon… Je ne vous en dis pas plus, j’attends vos avis 😁
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C'est le 2ème roman que je lis de cet auteur, décidément talentueux. (Que fout l'Académie française?)? Une femme se cache sûrement dans une vie antérieure de l'auteur, qui nous fait vivre ce que cette mère traverse, ce que l'auteure de la mort de son enfant traverse aussi… Entre les 2, notre compassion balance, entre la haine et le pardon, la mère hésite aussi… L'âme humaine sous bien des facettes, une thérapie pour le lecteur, et SURTOUT pour ceux et celles qui auraient eu le malheur de perdre "injustement", ou pas, un enfant, un très proche. Un bel hymne à la vie qui a su échapper au larmoyant attendu sur le sujet : c'est sobre, fort, et renversant. Wow… Sans voix

Qui n'a pas vécu aujourd'hui, que ce soit dans le monde du travail ou dans sa vie amoureuse, ce qu'a vécu E.? J'ai savouré l'écriture imaginative de l'auteur (bien écrit, un style comme on n'en fait plus à l'ère bobo du j'men-foutisme de bon ton), et une histoire à rebondissements qui sent le vécu… J'ai aimé voir comment l'auteur/le personnage (?) a vécu ce qu'on est nombreux à vivre : le foutage intégral des institutions, ou des relations qui finissent en nœud de boudin, ou qui ne démarrent tout simplement pas sans qu'on ait compris pourquoi, alors que c'est réciproque. Les dessous du n'Importe Quoi y sont révélés… Même le cas par cas y trouve son compte, car ça fait du sens sur ce qu'on a gravement pas du tout compris ni accepté dans nos épreuves. Chapeau bas! Ca c'est du Goncourt! Sans magouille politique pour une fois : le talent!

Je ne puis qu'aimer "M, l'aube de la vie", car j'en suis son auteur.
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Lu d’une seule traite ce roman qui nous fait retourner à cette délicieuse époque des maisons de famille, tout en évoquant les débuts de l’actuelle ; un vrai plaisir, et une énigme passionnante comme il arrive parfois d’avoir à en résoudre en vidant un grenier encombré ; un très agréable moment…

Ce livre est un peu comme une promenade où les croisées des chemins s'appellent guerre de 14, Occupation en 40, gilets jaunes, métayers, chasse, droit de cuissage, secret de famille; on suit l'auteur mais on ne s'attarde pas, revenant toujours à la promenade principale, celle qui conduit au secret de famille; Sous couvert d'une enquête historique, on découvre que les preuves historiques ne mènent à rien tels les plaques de soldats ou le livre intime. La promenade est plaisante, on suit le narrateur sans peine, avide de connaître le dénouement. Pas de morale à la fin, un peu de nostalgie sur la solitude de chaque protagoniste de cette histoire. Personnellement, j'ai trouvé le récit dispersé et j'aurais aimé que l'analyse des caractères soit plus fine.

L'auteur écrit que les lieux et les personnages sont fictifs, je ne le crois pas tout à fait !