Guffroy aurait aimé d’un côté le peuple pleinement maître de lui, de l’autre sa victime agonisante et tourmentée. Or c’est le contraire qui s’est produit. Tous les témoignages concordent à ce sujet. À aucun moment, sur sa charrette, Marie-Antoinette n’a donné de signes de faiblesse. Même les Jacobins sont obligés d’en convenir. « Elle fit parade de fermeté. » Pour un autre, « elle a conservé une fierté, une tenue, un air altier qui la peint ». « La garce, au surplus, a été audacieuse et insolente jusqu’au bout », écrit encore Hebert furieux. L’orgueil, l’honneur, le tempérament, le courage l’ont emporté.