Un travail historique universitaire accessible à tous, même aux non-spécialiste de l'histoire du genre, grâce à son style clair et pédagogique. Car ici, les chercheuses partent de situations concrètes pour montrer qu'elles ne sont en rien naturelles, mais qu'elles correspondent à des constructions sociales. Ainsi, le bleu n'a pas "toujours" été associé aux garçons et le rose aux filles, c'était même le contraire au Moyen-Âge ou à l’Époque moderne, le bleu étant par exemple la couleur mariale.
Et à partir de cet exemple stimulant des couleurs, le lecteur apprend des choses sur la construction des stéréotypes de genre au XIXème siècle, époque de la grande différenciation : les goûts des couleurs et les pratiques à avoir/à acquérir dans son enfance pour correspondre au genre masculin et au genre féminin. Les loisirs, les vêtements, toutes les pratiques culturelles donc, ne sont pas innées mais acquises.
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Livre bien écrit, documenté et accessible à tous les publics. Avec de nombreuses notes et références précieuses. Et une bibliographie pour ceux qui souhaiteraient approfondir différents aspects historiques évoqués.
Une référence sur le sujet.
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