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4.05/5 (sur 86 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Emmanuelle Faguer est scénariste.

"Les Désobéissantes" son premier roman.

Source : Amazon et https://www.agencelisearif.fr/auteur-realisateur/emmanuelle-faguer/
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Emmanuelle Faguer - Les Désobéissantes


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L'enfant appuya sur une touche, puis une autre et sursauta en découvrant les tonalités différentes qu'elles émettaient. Il sourit une première fois, puis une seconde. Soudain, il releva les mains. Elles tremblaient. Plusieurs minutes s'écoulèrent. Hésitations, troubles, erreurs grossières et sons dissonants. Enfin, il reproduisit par mimétisme auditif la mélodie qu'il venait d'entendre, et cela de manière aussi imparfaite que le docteur l'avait jouée. Sans le savoir, il interpréta le Prélude en mi mineur op. 28 n°4 de Frédéric Chopin. Quand il eut terminé, le médecin s'approcha de lui et retira une nouvelle fois ses lunettes. L'enfant comprit qu'il agissait de la sorte quand une émotion intense le traversait.
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L’amitié demandait un travail constant.
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La musique n’avait pas comblé le manque des autres. Elle n’avait fait que renforcer leur absence.
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"Diane jeta un regard au piano, dans le coin. Par son talent, Marcus venait de lui redonner vie. Et cette sensation de chaleur dans son cœur était bien plus agréable qu'aucun autre sentiment. Plus agréable qu'une soirée sans fin. Qu'une jouissance entre des draps humides. Et même qu'une baignade en plein mois d'août. Elle avait retrouvé ce qui lui manquait. Son envie de vivre."
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"Elle alluma le plafonnier, reconnut les exemplaires de la Pléiade qu'elle lui avait offerts en 1995. Les œuvres complètes de Proust, Dostoïevski et Victor Hugo. Des draps de soie, bien évidemment. Un lit en bois incrusté. Tout était Marcus, en fin de compte. Ce luxe désuet, c'était sa façon à lui de suspendre le temps. De maintenir les vingt-six dernières années dans un écrin protégé."
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'Diane savait pertinemment que le fait d'être trois filles uniques avait forgé un lien particulièrement fort entre Esther, Virginie et elle. Chacune avait rêvé d'un sœur ou d'un frère avec qui se chamailler. Elles s'étaient créé leur fratrie de cœur, du moins pendant un temps. Avant que la réalité rattrape cette illusion. Elles n’étaient pas du même sang. Diane percevait maintenant la fragilité de ce lien. L'amitié demandait un travail constant. Il fallait se battre pour la préserver."
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"Il l'avait vue courir de galas en talk-shows avec son impeccable sourire aux dents blanches. Lui ne connaissait que l'envers du décor. Un besoin de perfection maladif. Même quand le scandale sur son fils exilé en Angleterre avait éclaté, elle souriait. C'était tout ce qui lui restait maintenant. Les apparences."
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Il s'arrêta sous le réverbère. Et, là, Marcus fut frappé par sa beauté. Une gueule de jeune premier encadrée par des cheveux blonds. Il portait un Perfecto noir comme ces comédiens américains dans Vogue. Il avait ce charme des éternels adolescents, une beauté parfaite, presque vulgaire, qui aurait fait succomber les plus vertueux. Il s'alluma une gauloise avec la même indolence, adossé contre le réverbère, son regard provocant posé sur le pianiste. Il lui souffla une épaisse fumée au visage. Il se rapprocha de Marcus, juste assez pour le déstabiliser. Le faire douter de lui-même.
- C'est ta première fois, n'est ce pas ?
- Oui, répondit Marcus d'une voie étouffée.
L'homme jeta sa cigarette aux pieds de Marcus. Il caressa le visage du pianiste, puis posa les lèvres sur les siennes. Elles avaient le goût du tabac. Sa langue, de l'interdit.
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L'enfant savait tout ça. Mais lui, la seule chose à laquelle il pensait, c'était jouer. Matin et soir, dans son sommeil et sous la douche, en classe et au réfectoire. Les notes de musique le hantaient. Lui permettaient de survivre.
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Pour le première fois dans la triste existence de l'enfant, quelque chose s'éveilla en lui. Un feu intense qui brûlait son coeur. Du bonheur, mais il ne le savait pas encore. Et c'était la musique qui l'avait provoqué.
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