Le temps passait, ou restait immobile. Pas de différence. Le cadran de la pendule, la position des aiguilles ne signifiaient rien. Une seconde, une minute, une heure, un jour, une semaine, un mois ou un an, ou deux, ça n’a pas d’importance. Il n’y a plus de calendrier. Tout reste pareil. C’est le temps de la drogue. Le réveil sonne uniquement dans les moments de panique, quand la filière s’est perdue dans la nature, ou quand un pépin arrive qui tarit la source de la marchandise dont le type a besoin pour oublier la vie.