Silas sort après elle, aussi débraillé que s’il s’était battu. Il s’empresse de remettre de l’ordre dans sa tenue, enfonce son tricorne sur sa tête et court la rejoindre.
— Dites donc ! Vous avez de drôles de manières dans les Forces spéciales ! s’écrie-t-il, légèrement essoufflé, une fois près d’elle.
— Je n’ai pas envie d’en parler, lui répond-elle sèchement, sans même lui adresser un regard.
— Ah ! Mais au contraire ! J’aimerais savoir si nous sommes devenus bons amis, lui demande-t-il en glissant une main sur son épaule.
— Ne me touchez plus ! s’énerve-t-elle en le repoussant vivement...