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Critiques de Ena L. (432)
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So romantic

Quel dommage

Une histoire originale qui sort des sentiers battus avec des rebondissements inattendus. Les personnage principal Milan est beaucoup trop gnagna mais j'ai bien aimé le personnage de Seven.

Mais voila pour moi ma lecture a été complétement gâchée par les notes plus de 100 dont la plupart de servent strictement a rien a part ralentir le lecteur dans sa progression de la lecture. Mais dans l'ensemble une histoire qui ce lie facilement sans prise de têtes pour tous les lecteurs
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La reine des détestés, tome 1 : Enfer ou Paradis

Comment est ce possible que ce genre de livre sois encore publié en 2024 ? C'est un niveau de racisme décompléxé qui me laisse sans voix. Comment l'autrice a-t-elle pu écrire cela sans voir à quel point c'est raciste, comment sa communauté a pu la laisser faire, comment les gens ont pu la soutenir et meme acheter cette horreur? pire que ça, comment se fait-il qu'une maison d'édition rachète les droits?? Le niveau de racisme du monde de l'édition française ne cessera de supplanter mes atteintes déjà bien basse... au delà du racisme crasse (qui aurait déjà du empêcher l'existence de ce livre), le roman est tout simplement mauvais, un style d'écriture qui laisse franchement à désirer, des scènes de sexe ridicule, et évidemment une romantisation des abus et des violences. Et ça va encore venir se justifier par le genre de la dark romance alors que la dark romance n'est pas un genre pour justifier et romantiser les abus et n'est pas une justification à toutes ces horreurs. En résumé : honte sur les personnes qui ont acheté et soutenus ce roman, honte sur l'autrice et honte sur la maison d'édition.
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Lacanau beach, Baby !, tome 3 : Roman et Céle..

Salut les loulous!

Ca y est, j'écris ma cinquantième critique, tout juste un an après ma toute première! Hashtag: trop fière de moi(1). Et comme par hasard, ça tombe sur le dernier tome de Lacanau BB, une saga complètement déjantée qui se passe au pays des chocolatines.

Tous ceux qui me follow sur Babelio savent que les deux premiers tomes de cette trilogie ont été des coups de coeur pour moi. Qu'en est-il de ce dernier opus?

Ici, nous suivons deux romances en parallèle, ce qui apporte quelque chose de nouveau par rapport aux autres tomes. On fait plus ample connaissance avec Roman, le gay de la bande, et Céleste, croqueuse de diamants et accro aux réseaux sociaux. J'ai trouvé l'évolution de Céleste très intéressante. Quant à l'histoire de Roman, l'amatrice de romans MM que je suis a vraiment apprécié la manière dont l'homosexualité a été abordée, avec tellement de justesse et de sensibilité, sans oublier les scènes intimes qui fileraient une syncope à Soeur Christine(2).

J'ai bien sûr adoré rencontrer de nouveaux personnages, ou mieux connaître d'autres qu'on a à peine rencontrés dans les premiers tomes. Les autres, Vadim et Jiya, Caleb et Zoé, ainsi que leurs pères, sans oublier Lucette, Patoche, Bob, et toute cette bande qui gravite autour de nos protagonistes depuis le début, ne sont pas en reste.

En conclusion, ce tome clôt à merveille cette saga que j'ai gavé adorée(3). C'est avec un pincement au coeur que je quitte la tribu des Lacanau-Kawaks. Cette bande d'amis plus soudés que jamais va me manquer. J'ai hâte de découvrir Not a Fuckin' Romance et So Romantic, les points de départ de cet univers. Et j'espère (et je suis prête à prier Thierry Beccaro tous les soirs pour ça) que les personnages de Lacanau BB réapparaîtront dans les prochains romans d'Ena L., surtout Vadim et Jiya, mes deux chouchous, dont l'histoire, une des plus belles histoires d'amour et d'amitié qui m'ait été donnée de lire, restera ma préférée.

Et comme c'est ma cinquantième critique(4), j'ai envie de me lâcher un peu. Alors je lance ce débat hautement utile: pain au chocolat au chocolatine? Pour ma part, je dis pain au chocolat quand je chante du Joe Dassin(5) (Zoé sort de ce corps), et chocolatine quand je veux faire ma snob auprès de quelqu'un qui ne connaît pas ce mot (eh oui, de telles personnes existent). Quoi qu'il en soit, j'adore cette viennoiserie, peu importe le nom qu'on lui donne (c'est vrai que chocolatine, c'est jolie, même si ça rime avec Soeur Christine).



(1) Mais comment elle se la pèèèèète! Non mais franchement, il y en a qui ont fait mieux qu'elle en un an! Je suis sûre que c'est la faute à Ena, elle a une mauvaise influence sur Bookoholic, qui l'a trop fréquentée ce mois-ci. La preuve, elle recommence avec ces notes de bas de page inutiles.

(2) Si vous voulez savoir de qui je parle, n'attendez plus, précipitez-vous sur cette saga!

(3) Voilà qu'elle se prend pour une Bordelaise! Quand je vous dis que cette Ena a une mauvaise influence sur elle...

(4) Oui je sais, ma modestie me perdra.

(5) Vous ne voyez pas de quelle chanson je parle? Ecoutez plutôt:

Tous les matins il achetait son ptit pain au chocolat yayayayaaa!

Ah, ça vous revient! Eh bien, remplacez le ptit pain au chocolat par la ptite chocolatine, et vous verrez que le rendu est moins réussi.

Et ne me remerciez pas si cette chanson vous reste dans la tête toute la journée, c'est cadeau. ;)
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Not a fuckin' romance

J'ai enfin découvert Ena L., depuis le temps qu'on me la recommandait. 😁Et pour le coup, j'ai commencé par son tout premier vu qu'il semble que la plupart de ses romans aient des liens les uns avec les autres. Ce fut pour moi une lecture quelque peu atypique, tant dans la construction du roman que dans la manière d'amener la romance ou de gérer les personnages.⠀



Côté histoire, on suit le point de vue unique d'Aly, autrice encore inconnue et en galère le jour, serveuse dans un bar louche la nuit. Sa particularité ? partager une colocation avec les cinq plus beaux spécimens que la Terre ait portés : un ex collant, un fantasme inaccessible, un connard mégalo collectionneur de femmes, un rayon de soleil ambulant et un amateur de naturisme. Mais s'il n'y avait qu'eux... Voilà qu'un sixième débarque, un bad boy sexy et dangereux à souhait... ⠀



La particularité première de cette histoire, c'est le fait de ne pas connaître le vrai love interest de notre héroïne avant un loooong moment. Le style d'Ena L. est très visuel, et j'ai eu l'impression de regarder une série TV et de suivre une héroïne dans sa quête du grand amour. Et ce, tout en suivant ses péripéties de jeune autrice mais également ses amis, ses amours et ses emmerdes. Il y a plein de rebondissements et vraiment, à aucun moment on ne s'ennuie. Et ça, vraiment, j'ai beaucoup aimé !⠀



On pourra peut-etre reprocher aux personnages un petit manque de maturité et j'avoue que personnellement, il m'a manqué d'un peu de romantisme maiiiis j'ai tout de même beaucoup aimé cette originalité et cet humour complètement déjanté (d'ailleurs, attention, le langage est plutôt fleuri, et c'est également spiiiicy, vous êtes avertis 🤭).⠀



Bref, un chouette moment de lecture !⠀
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Mister Hardin

   Est-ce que mon stétho s'est penché sur le cas Hardin? Bien évidemment ! Et je peux dire que j'ai approfondi l'examen 😜.

   Il faut dire qu'avec cette couv' de malade, mes synapses se sont légèrement entrechoquées.



   C'est donc à la limite de la crise d'épilepsie que j'ai parcouru avec délectation les 471 pages (quelle petite joueuse cette Ena) de cette petite bombe (non je ne parle pas du Monsieur de la première de couverture...quoi que...) livresque.



   Armée de sa plume la plus poétique, à travers l'histoire d'Hardin, Ena se dévoile comme elle ne l'avait jamais fait jusqu'à présent...mais non je déconne! Fidèle à ses personnages, notre auteure préférée nous brûle les rétines pour notre plus grand plaisir. Ainsi, j'ai pu apprendre certaines expressions, telles que "nom d'un godemichet à grelots"...celle-ci est juste magnifique. Je ne sais pas si je réussirais à la caser lors des déjeuners dominicaux mais Ena compte sur moi pour relever le défi.



   Je sais qu'il y a une question existentielle qui vous tarabuste depuis fort longtemps bande de petites gourgandines! Lucette sera-t-elle l'heureuse élue de notre cher Hardin?

Bien évidemment je ne révélerai rien! Même sous la torture (enfin si t'arrives à choper le numéro de Mister Tete on peut négocier).

   En revanche, je peux vous annoncer que quoi que vous ayez imaginés...vous n'êtes pas prêtes. Des claques Enaesques j'en ai reçues mais bordel notre auteure m'a mis un uppercut de compet.



   Je me suis laissée embarquer par le personnage complètement fou de Mister Hardin et découvrir enfin ce qui se cache dans sa tête ainsi que ses émotions m'a totalement prise au dépourvu. Je crois que ce n'est même pas la peine de dire que j'ai adoré puisque celà fait belle lurette que la langue française ne suffit plus pour qualifier mon ressenti post orgasmique. Parce que oui lire Ena c'est comme une partie de jambe en l'air. Ça monte, ça monte, ça monte et ça fini en une explosion démentielle.

  

Je vous donne rendez-vous sur la planète Ena (prévoir de quoi s'hydrater et surtout se rafraîchir).



P.S. C'est avec une émotion particulière que je vous annonce le retour de la compagnie créole.



Bonne lecture !

Audrey.
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Aaron Evans

Un jour ma fille m'a dit: y'a jamais trop d'amour dans la vie, c'est comme le fromage et les paillettes, y'en a jamais assez.

Bein lire Ena c'est pareil. 



Bien sûr, retrouver la Fuckin' Family, ça n'a pas de prix. Après les trois terreurs Kirishima, Ena nous dévoile l'histoire d'Aaron, fils du couple ô combien mythique "Jago". Vous vous souvenez de son sublime All fuckin' mine? Vous vous souvenez de la poussière dans l'œil qui ne veut pas partir et de la gorge qui sert? Bein Aaron c'est puissance mille. 



J'ai eu envie de casser des gueules comme jamais. J'avais envie d'hurler à m'en faire péter les cordes vocales. Comme toujours, j'ai fait le plein de sensations fortes et j'ai vécu le récit de l'intérieur. 



Notre auteure satiro-sadique avait commencé à disséminer quelques mines par-ci par-là sur l'histoire d'Aaron. Je lui avais d'ailleurs confié que j'avais un peu peur de m'aventurer dans les méandres de ce récit, qu'après Requiem pour un murmure, je ne savais pas si j'arriverais à l'encaisser... 



Ai-je ri? Bien entendu. Ai-je pleuré? Evidemment. Ai-je fantasmé sur Aaron telle une vieille cougar sur le retour? Un peu, beaucoup voire passionnément. 

Et après les claques monumentales qui ont fait vriller mon p'tit coeur et les mines qui m'ont explosé en pleine tronche, je me suis pris ce trop plein d'amour signé Ena pour apaiser tout ça. 



Encore une fois, il est difficile de quitter la Fuckin' Family. Chaque fois j'ai peur que ce soit le dernier, chaque fois je me fais l'effet d'être une gosse qui ne veut pas grandir et chaque fois je replonge de plus belle. J'hésite entre le syndrôme de Peter Pan ou celui de Stockholm. 



J'ai dit une fois que j'avais pris mon billet pour aller vivre sur la planète Ena où licornes et arc-en-ciel peuplent les champs de space cakes et où sucer la sève des arbres est fortement conseillé. Je vous invite à m'y rejoindre si ce n'est pas déjà fait. Vous y trouverez du fromage, des paillettes et bien sûr beaucoup d'amour qui va au-delà des décimales cycliques. 



P.S. Prochain décollage pour la planète Ena prévu le 4 Juin, accrochez bien votre ceinture car le vol est prévu avec de nombreuses perturbations.









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All fuckin' mine

Pour les pauvres moldus qui ne connaissent pas Hugo et Jared (Hured ou Jago pour les initiés), c'est un des couples mythiques dont on a pu suivre les histoires à travers l'univers de Not a fuckin' romance.  C'est le couple intouchable qui te fait rêver.

Et elle a osé...

Keep calm i'm a nurse (oui parce qu'il faut être trilingue pour lire du Ena L.), j'ai été formée aux situations stressantes mais je n'étais pas préparée à ça!



Alors qu'ils vivent une idylle depuis le lycée à faire pâlir Jeanne et Serge (coup de foudre et de match de volley ball), Hugo prend ses clics et ses clacs sans préambule. Jared qui ne comprend pas qu'elle mouche l'a piqué va se remémorer le fil de leur rencontre jusqu'à nos jours.



Le roman est à deux voix aussi bien dans les flashbacks que 20 ans plus tard.

Je n'attendais pas du tout Ena dans ce registre là ! Bon qu'on se rassure il y a toujours ces petites scènes érotico-coquines qui satisferont enfin Bernard ainsi que son paysage humoristique qui me fait sombrer un peu plus dans la folie à chaque lecture, mais là où je pensais me bidonner telle une baleine échouée, je me suis laissée bercer par une plume encore plus poignante que d'habitude...voire poétique ! Non tu es mauvaise langue je ne parle pas de poésie Enaesque.



Je ne saurais réellement exprimer ce que j'ai ressenti alors je vais emprunter ces quelques mots à une philosophe de mon enfance : Dorothée. Lire Ena c'est...

"C'est fort et c'est doux

C'est tendre et c'est fou

C'est peu et beaucoup

C'est rien et c'est tout"...

Oui je sais c'est bouleversant.



Ena nous a concocté un roman à la saveur particulière, un roman tout plein d'amour et qui nous laisse un goût de nostalgie sur le temps qui passe. Elle nous remet les points sur les "i" (et les barres sur les "t") en nous faisant prendre conscience que l'amour n'est jamais acquis, qu'il se mérite. Que c'est bon de recevoir mais que c'est encore meilleur de donner. Si Ena m'a souvent mis les larmes aux yeux à force de rire, je crois bien que je n'avais encore jamais versé de larmes de tristesse. Les frissons, le cœur qui cogne,les papillons dans le ventre, les rires mais jamais les larmes.



"Il a toujours assumé pleinement son handicap au point qu’on en oublie qu’il a quelque chose en moins. En réalité, à mon sens, c’est le contraire : il a quelque chose en plus [...]."

Jared















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Not a fuckin' romance

J'ai découvert ce livre sur Audible et je pense sincèrement que l'écrivain et la lectrice (Pascale Chemin) font la paire ! Les multiples voix et intonations de la seconde répondent parfaitement au texte de la première ! C'est tantôt loufoque, drôle, cinique, déjanté, cru, tendu, triste, hilarant, percutant, sensuel, timide, etc. Et tellement bien rendu dans la version audio.

Si j'étais déroutée durant les premières minutes, je me suis très vite adaptée au style d'Ena L., j'ai apprécié être dans la tête d'Aly durant ce voyage et surtout : j'ai kiffé ses beaux gosses de colocs !

Si le thème peut paraître un peu "gros" (une nana seule avec plein de mecs sexy), c'est tellement bien écrit, marrant et original (avec de très nombreuses références bien placées à la culture de ma génération) que ça en devient presque probable !

L'écriture est fluide, le style détonant et les personnages attachants. Bref j'ai adoré cette première incursion dans le monde d'Ena L. et j'y reviendrai !
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Brille pour moi

  Avez-vous déjà lu un livre en vous frappant la poitrine tellement ça cognait fort là-dedans ?



   Lire le mot "fin" de Brille pour moi, c'est un petit peu comme lorsque le chef d'orchestre cesse de battre la mesure. Ce moment suspendu dans le temps entre la sidération et la contemplation. Comme lorsque Dolores O'Riordan fait raisonner les dernières notes de Zombie. (J'ai envie de rajouter comme Harry Potter qui lance son sort stupefix mais je voulais pas n*quer la chronique 🤭).



   Je ne sais plus trop ce que je ressens à cet instant mais je crois que "vivant" est ce qui me vient là tout de suite. Brille pour moi ce n'est pas une histoire d'amour. C'est une histoire d'Amour. Brille pour moi c'est voyager vers l'infini et au-delà des décimales cycliques, c'est encore mieux que de sucer la sève des arbres, plus hallucinant que les pâtisseries de tata Lucette. C'est une bordeline melody qui résonne dans votre corps et dans votre tête, c'est un cri, un électrochoc, une pulsation qui vous insuffle la vie. Ce n'est pas juste une fuckin' romance, c'est là où tu te perdras pour mieux renaître, c'est le sentiment de ne plus jamais être seul. C'est le fuck off  que tu balances le majeur en l'air.

C'est un putain d'hymne à la vie !
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Requiem pour un murmure, tome 1 : Silence

À la base, je ne suis pas hyper fan des dystopies. Alors pourquoi lire Ena dans ce registre? Parce qu’il y a des plumes où tu te laisses embarquer sans résistance, parce que tu ne sais pas ce que tu trouveras au bout du chemin mais tu sais que le voyage en vaudra le détour.



Qui est cet OLNI (Objet Littéraire Non Identifié, comme j’aime la désigner) qui me pousse dans mes retranchements? Qui est cette auteure qui te réconforte en te faisant croire que se déhancher sur la Compagnie Créole c’est super tendance, qu’avoir une playlist des chansons du Club Dorothée à 37 ballets ça passe et qu’avoir la réf du personnage de Ken Kaneki c’est normal?



Ena, tout simplement. Une auteure qui te fait devenir bipolaire en alternant les pleurs et les rires et parfois même, voire souvent, les deux en même temps. Cette auteure qui mine de rien t’envoie une satire sociale enrobée de sa malice acide, parce qu’avec de l’humour (c’est bien connu) ça passe mieux, comme nous l’a appris Tonton Freud.



Pourquoi lire Requiem pour un murmure?



Pour toutes les raisons susmentionnées. Parce qu’encore une fois Ena m’a capturé dans son Neverland personnel. J’y ai rencontré You, un personnage désarmant de sincérité. La plus pure et la plus authentique des âmes imaginées par Ena.



Il existe un mot en japonais, « Yarusenai », qui désigne une peine, une douleur si intense que l’on ne peut s’en débarrasser. Et bien c’est ce qui définit mon ressenti durant cette lecture.



Quand You répond par des sourires à la haine et combat la violence armé uniquement de son humour, j’ai eu envie de pleurer. Parce que je sais. Je connais ce mécanisme de défense et jamais un personnage n’aura fait autant écho à mon alter ego.



Pour lire/vivre cette histoire, imaginez-vous ce que vous possédez de plus fou, de plus sombre mais aussi de plus beau dans votre esprit et allez au-delà.



Encore une fois Ena s’est surpassée et une fois de plus j’ai succombée.



Requiem pour un murmure… You, j’ai bien entendu ton cri de liberté.



https://debrisature.fr/2022/02/18/requiem-pour-un-murmure-1-silence-ena-l/







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La reine des détestés, tome 1 : Enfer ou Paradis

J'ai découvert l'auteure avec ce roman.

J'ai adoré cette romance dystopique.

La lecture est fluide, addictive. L'auteure nous entraîne dans un univers bien construit. Le suspens est bien présent, avec avec moults rebondissements.

J'ai lâché ce livre qu'une fois terminé et je me suis jetée sur le second tome sans perdre une seconde.
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Plus que la pluie

J'ai bien atterri sur la planète Ena ! Nous déjeunons avec des m&m's (seulement les bleus évidemment), nous glanons de champs de paillettes en champs de spacecakes à dos de licornes laissant un arc-en-ciel sur notre passage. Pour terminer notre journée nous prenons le goûter avec Lucette (d'ailleurs c'est elle qui cultive le champs de spacecakes). Dorothée nous chante ses chansons inlassablement (oui, elle aussi a fini par nous rejoindre, faut dire qu'il ne reste plus grand monde au club Do...). Ena et moi avons eu un ersatz de dispute...je voulais porter le costume de Sailor Moon, elle aussi, j'ai cédé car elle menaçait de ne pas finir le manuscrit de Plus que la pluie. Du coup je me suis rabattue sur Luna mais j'ai gardé le bâton de lune (on ne plaisante pas avec le pouvoir du prisme lunaire) et je vais arrêter de sucer la sève des arbres parce qu'il a raison machin ça rend vraiment con ou commencer une psychothérapie je sais pas trop... bref, j'ai lu Plus que la pluie &#xNaN;.



J'ai enfin retrouvé mes fidèles compagnons, j'ai pu compter sur Chaiselongue pour rire un peu même si c'était souvent à ses dépends, quant à Léa j'ai pu entrapercevoir que finalement elle était pourvue d'un cœur. Nous avons un peu délaissé le rire au profit de véritables aventures et je me suis retrouvée coincée dans un espace temps magique (magique dans l'imaginaire d'Ena ne rime pas forcément avec féerique hein). J'ai découvert  Rain sous un autre jour et elle était complètement badass. Je suis complètement fan d'elle. J'ai bien aimé la référence aux arbres (non pas pour leur sève) et à leurs chuchotis, je trouve ça assez poétique (et cela expliquerait pourquoi Francis Lalanne fait des câlins aux arbres 🤔).

Reda a continué à faire son Reda mais avec un petit truc en plus qui m'a littéralement envoûtée. Il y a des passages tellement émouvants que j'ai failli avoir une montée de lait.

Cela a été l'occasion de faire plus ample connaissance avec les frères de Reda et j'ai craqué sur eux. Ena a su donné dans toute cette noirceur une ambiance feutrée, une atmosphère symbiotique, un cocon duquel j'aurais voulu ne jamais sortir.

J'étais tellement excitée que j'ai eu l'impression de recevoir ma lettre pour Poudlard (Poudlard version trash), c'est simple je n'ai pas vu les 400 pages défiler.



C'est une suite qui m'a transportée, encore une fois c'est un équilibre parfait d'humour, d'amour et de coups en plein cœur.

Je suis sûre que si le monde était peuplé de Ena.s, tout le monde saurait que les éléphants roses existent.



Un immense merci pour ta confiance renouvelée, j'espère qu'elle durera au-delà des décimales cycliques.

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Moins que la pluie

Comment j'ai eu peur!!!! À la lecture du premier chapitre, certes vachement bien écrit, j'ai eu peur. Tout était impeccable, parfaitement décrit, les larmes coincées aux coins des yeux, la boule dans la gorge, tout y était. Trop peut-être, c'était beaucoup trop lisse et je ne reconnaissais pas le style d'Ena. J'ai débuté le chapitre 2 totalement remplie d'incertitudes et puis... oh bordel le soulagement !



Après sa mort, Rain, se retrouve dans un monde qu'elle ne reconnaît pas. Enfer, paradis, purgatoire, est-elle emprisonnée dans ses propres songes ou bien a-t-elle atterri dans un lieu enchanté ?

Rain se rend vite compte qu'elle ne croisera ni lapin blanc ni chapelier fou et que le pays des Merveilles ne se trouve certainement pas ici.



Comme le résumé de l'auteure est très mystérieux, je ne me permettrai pas de prendre le risque de dévoiler un élément, même le plus subtile qui soit.



Mais je peux dire que je n'avais jamais lu Ena dans ce registre. J'ai bien essayé de débuter sa dystopie La reine des détestés, mais j'ai choisi la version audible...11h d'écoute... comment te dire qu'à moins de devenir aveugle je ne vais pas m'y coller tout suite.

Il faudra quand-même que je rectifie cette hérésie car le roman est super bien classé.



J'ai donc été propulsée dans son monde bien à elle, encore plus barré qu'à l'accoutumé (si si c'est possible). J'ai fait la connaissance de personnages aux allures et aux noms improbables, de lieux fascinants où je me suis surprise à vouloir les découvrir pour de vrai, et  j'ai lu une histoire qui te déchire les entrailles, encore une fois j'ai lu du grand Ena.



Bien sûr tu retrouves ce côté déjanté, surtout avec l'aide d'un certain personnage aux cheveux bleus (non petite gourgandine ce n'est pas Seven). Je t'épargne son nom, car dans ce voyage fantastique, tu devras le découvrir par toi même jeune padawan, long le chemin de la connaissance sera.

(Ouais je sais, pas claire la meuf, en même temps s'enfiler 400 pages d'affilées de l'auteure ça laisse des séquelles. )



Je ne parle même pas de cette intrigue de fou ni de la tension de malade ressentie tout le long du roman. Elle seule sait comment te balancer des mots avec une telle nonchalance qu'ils t'explosent au visage comme de la dynamite.



Les personnages sont bien torturés et complètement démolis, ce qui les rendent attachants au plus haut point. Ils te brisent le cœur et tandis qu'ils tissent doucement un lien à travers ta peau, Ena s'assure de les graver au plus profond de ta chair, ne leur laissant aucun répit.



Pour les petites coquines (ou tout être non binaire) qui attendent de lire des scènes de chevauchées fantastiques capables de mettre le feu à la baraque, ne soyez pas déçu.e.s. (désolée Bernard, encore une fois tu n'iras pas jusqu'au bout).L'enjeu est ailleurs (j'aurais bien fait un jeu de mots tout pourri avec la vérité et tout le bordel mais j'ai peur de te perdre en cours de route). Alors que tu penses, soyons un peu honnête, te dévergonder les yeux et imprimer ta rétine de quelques moments sauvages, Ena arrive à te faire ressentir ce besoin urgent, pressent, qu'ont nos protagonistes de ne faire qu'un. Les frissons plein le corps, c'est une réponse quasi chimique qui s'échappe de toi lorsque tu assistes à la fusion de ces deux cœurs (ne cherche pas le croustillant c'est super soft je t'ai dit...enfin pour du Ena bien sûr 😜).

Et pourtant la tension est électrique, c'est une centrale nucléaire au bord de l'explosion.



Amour ou pas, la confusion des sentiments, la certitude d'être seul et de ne pas valoir grand chose rendent ce roman vraiment singulier, je crois qu'il a sa propre volonté.

Il te happe, se repet de tes émotions et te laisse complètement épuisé.e sur le carreau.

À chaque nouvelle lecture j'ai l'impression d'avoir laissé un bout de mon âme.



Comme il s'agit d'une duologie, Ena s'est amusée à nous laisser sur une révélation de fou et je suis sûre qu'elle a pris un malin plaisir à écrire les mots "à suivre..."



Moi j'ai déjà pris mon billet pour habiter sur la planète Ena. Je ne sais pas si elle prend le goûter chez tata Lucette mais une chose est sûre, c'est que je veux bien qu'elle me donne les clés pour entrer dans son monde, quitte à sucer la sève des arbres (attention je décline toute responsabilité quant à la consommation de sève après lecture de cet ouvrage).



⚠ Pour aller plus loin dans le résumé ⚠



Après une chute accidentelle, Rain se réveille dans un autre monde. Elle ne sait pas où elle se trouve et se pose mille questions. Encore dévastée par le décès de son petit ami survenu deux années auparavant, Rain n'attend plus grand chose de la vie ni des autres.

Lors de l'exploration de ce "monde", Rain rencontrera toutes les créatures mystiques et fantastiques qui peuplent nos romans. Elle sera accompagnée de personnages singuliers et se sentira rejetée à de nombreuses reprises ne sachant pas où se trouve sa place ni même si elle retrouvera quelqu'un pour l'aimer.

Encore un subtile mélange de notre auteure où l'humour vient combler les moments de tristesse et de solitude de nos personnages.





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Rough

Par le pouvoir du prisme lunaire, on nom de Sailor Moon et de toutes ses copines, Ena je te proclame reine des OLNI (objet littéraire non identifié).



Ta plume de malade, tes histoires trash, ton humour complètement déjanté, ces petits messages que tu nous balances mine de rien en pleine tronche, tout ça c'est toi.



Hunter, c'est un roman un peu spécial, plus sombre et beaucoup plus brutal que ta dernière trilogie mais malgré cela on sait que c'est toi. J'avais déjà effleuré ce côté torturé lors de la lecture des Borderline Melody ou de Peluche Show mais avec ce titre tu m'as transcendée.



J'ai ri, beaucoup bien sûr, mais avec un petit quelque chose au creux du ventre, je dirais une sorte de spleen, peut-être...ce truc qui te serre un peu la poitrine et te comprime le cœur.



Hunter, c'est ce personnage qui m'avait  interpellé par sa noirceur, malgré tout, sa non-histoire d'amour avec Aly m'avait touchée. Si son côté protecteur envers Sev me permettait de le trouver intéressant, ici il m'a complètement retournée, j'ai été happée par sa complexité. Il a failli détrôner Milan et ça c'est pas rien.



Indestructible avec un charisme de fou, de quoi faire fondre notre chère Swan...Swan, comme je kiffe ce genre de personnage féminin tellement fier, ce genre de personnage qui préfère crever plutôt que de montrer ses faiblesses.



Et que dire de Rose, c'est la petite lumière qui éclaire le récit.



Tu réussis toujours à donner tellement d'importance à tes personnages secondaires c'est dingue, je m'attache même à eux.



Tu m'as encore une fois transporté dans ton univers et je ne peux que te remercier de partager ces moments.



Une auteure peu conventionnelle pour une lectrice légèrement ceintrée...





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Lacanau beach, Baby !, tome 1 : Caleb et Zoé

Quand Ena t'offre la clé de son monde...

Encore une fois Ena L. nous a embarqué dans son univers complètement déjanté. Croisement entre l'univers de Not a Fuckin' romance et So Romantic, nous rencontrons cette bande d'amis complètement barrée dont on aimerait faire partie. Le temps d'un roman nous voilà transporté dans une bulle où les tracas du monde extérieur n'existent pas. Lire du Ena L. c'est comme sniffer un antidépresseur. Tu prends ta dose et ça repart. Toujours cette plume reconnaissable entre mille, toujours ses chansons pourries qui te poursuivent pendant trois jours (sacré Boris....crevez moi les tympans s'il vous plaît), toujours ces moments de folie qui te font éclater de rire. Si une fois dans ta vie tu lis du Ena L. alors tu peux mourir tranquille (enfin continue à écrire encore un peu stp, ça m'arrangerait bien quand même). P.S. un petit spin off sur l'histoire des six papas ça me brancherait bien moi!
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Lacanau beach, Baby !, tome 2 : L'été de leur..

Ce tome 2 se concentre sur Vadim et Jiya, mais c'est bien la bande au complet que nous retrouvons pour notre plus grand plaisir.



Si tu en es là, c'est que t'as déjà plongé dans les abymes de la folie de Ena L. et que tu ne souhaites pas remonter à la surface.



Dire qu'Ena est complètement barrée n'est plus un postulat mais un fait établi à présent.



Je ne m'éterniserai pas sur son grain de folie (ou de génie...je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue....) ni sur sa plume légendaire qui t'embarquent dans un univers rempli de paillettes, de licornes, de M&M's, d'humour 36ème degré (si ça existe et puis c'est moi qui écris je dis ce que je veux) mais aussi (malheureusement) parfois de chansons bien pourries qui te polluent le cerveau pendant de longues heures.



Tu connais donc cet univers qui n'appartient qu'à elle mais qu'elle t'offre de temps en temps.



Tu retrouves ce subtile mélange de mots qu'elle te balance en pleine face et qui te fais passer du rire aux larmes.



Toujours cette prose en apparente légèreté mais tellement viscérale.



Je ne sais pas si je dois réellement conseiller cette lecture car si tu as déjà un pet au casque je ne suis pas sûre que ton cas s'arrange...ami lecteur te voilà prévenu!



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My cruel owner

Un petit retour vite fait sur My cruel owner (Qui n'aura de cruel que le titre au final puisqu'on aura affaire à un mafieux au cœur tendre). Titre en anglais encore, je grince des dents. Pourquoi le manuscrit n'est pas en anglais aussi ? Mystère, enfin bref.

Personnages que j'ai beaucoup apprécié. Elio bien sûr, espiègle, frais, vrai.

Mason, j'aurais apprécié que son passé soit plus dévoilé, surtout que l'autrice lui prête une voix donc pourquoi nous laisser dans le flou.

Taylor et Cody, je les ai adoré, comme quoi les persos secondaires sont toujours importants.

Le scénario est classique, sans grande originalité, pas toujours crédible d'ailleurs avec cette histoire de mafia et de police, mais bon, le context a été clairement relégué au second plan après la romance.

Romance qui prend toute la place, et même trop. Je me suis vraiment ennuyée à plusieurs reprises, toujours les mêmes questionnements qui reviennent, les mêmes réflexions, et puis beaucoup, beaucoup trop de scènes erotiques (je dirais 75% du manuscrit). Problème de dosage donc. Trop de sexe tue le sexe.

La plume est sympa, correspond bien à la personnalité des protagonistes. On est sur du registre familier, mais les répliques sont bonnes. Une pointe d'humour appréciable.

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Not a fuckin' romance

L’auteure : je tiens déjà à préciser qu’avant de devenir partenaire 2023 d’ Ena L , je ne connaissais aucun de ses romans. Oui ses fans vous pouvez me huer !!!

Mais je suis tellement contente qu’Ena m’ait choisie cette année car franchement pour cette première lecture je suis irrévocablement une fan.

Je suis bien contente de faire partie de cette aventure.



Les personnages :

Aly (Baka) que j’ai vraiment envie d’appeler ma p’tite manga ( avec son look elle me fait penser à une de anciennes petites collèges et je ne l’ai que plus appréciée), auteure de romance sex.

Moi je dirais que la particularité d ‘Aly à la base et bien c’est qu’elle a cette chance de vivre en coloc avec 5 beaux adonis mais est ce vraiment une chance?

Parlons de ses colocs !

Jared : son demi frère (pas par le sang hein !) qu’elle aime en secret. Il ferait tout pour elle car elle est comme sa soeur. Il est hyper protecteur avec elle. Ma pauvre Aly.

Hugo : le beau gosse rigolo qui n’est autre que le petit ami de Jared mais qui ne se refuserait pas Aly et qui en joue. Lui il squatte c’est pas un coloc hein

Kamran: l’ex un peu collant qui n’a pas compris que tout était fini entre eux

Charly : beau mâle qui se promène toujours à poil

Take : la star de la chanson et gros connard en prime.

Hunter : qui fait un passage éclair dans la coloc mais qui en peu de temps arrive à retourner la tête de notre héroïne. Lui c’est le bad boy dans toute sa puissance



Mon avis : Dans ce roman, j’ai apprécié tellement de choses que j’espère ne pas en oublier. Déjà l’humour des personnages que ce soit les personnages principaux ou les autres. , vous êtes obligés de rire de leur reparti même de celles de Take (bien qu’on a plus envie de le claquer à un moment). Même Mme Topi , l’éditrice d’Aly m’a a fait hurler de rire.

Bon on se demande quand même comment une coloc comme celle ci peut survivre avec les autres locataires de l’immeuble , je me pose quand même la question car moi ya longtemps que j’aurais pété un câble.

L’histoire en elle même est touchante. J’adore Aly. Elle est toute mimi, toute timide mais pas que hein!!! J’adore les relations qu il y a entre eux, tout cet amour , cette amitié. Ils sont super attachants ces personnages. J’ai beaucoup aimé toutes les références de l’auteure à des épisodes de ma jeunesse : les bisounours ( oui Aly vit dans le monde des bisounours ) , les mangas , les démons de minuit, pacman.

J’ai adoré toutes les petites annotations qu’Ena met.

L’auteure a beaucoup d’humour sur les lectrices et les chroniqueuses , c’est excellent cette autodérision. J’adore tous les passages en italique ils ont si drôles.

Que dire de l’épilogue non mais moi j’étais à fond dedans. L’ascenseur émotionnel que tu m’as fait vivre à ce moment Ena je te raconte pas.

Bref j ‘ai adoré la plume de l’auteure. Elle est vraiment différente de mes habitudes de lecture. Le roman fait plus de 600 pages mais on ne rend même pas compte. Ena a vraiment une écriture drôle , captivante et elle nous fait vivre beaucoup d’émotions.

J’ai hâte de lire la suite des aventures d’Aly et …..





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Requiem pour un murmure, tome 2 : Chaos

"Ensemble, nous briserons ce putain de silence."



Je me suis demandée si j'arriverais à livrer un ressenti qui rende justice à cette merveille d'écriture.

J'ai cherché de jolis mots à assembler pour m'exprimer mais aucun ne m'a satisfait.

J'ai bien failli en crever...de douleur, de peur, d'amour et d'espoir aussi.

J'ai vibré pour chaque mot, chaque phrase, chaque murmure soufflé par la pointe de la plume de cet écrivain qui me transporte un peu plus loin à chaque histoire.

Dès les premières lignes ça tambourine fort à l'intérieur, ça caracole et ça s'affole.

Cette lecture ne laisse aucun répit, à l'instar de ses personnages.

Chaque souffrance, chaque bonheur, chaque chagrin, chaque baiser, je les ai vécus. J'ai presque pu ressentir You. Son souffle et son sourire n'ont cessé d'illuminer toute cette noirceur, cette crasse qui gangrène les coeurs. À chaque ligne lue, je tombais un peu plus en amour pour lui.

Anti-héros par excellence, mais héros quand même, je ne peux m'empêcher de lui trouver des points communs avec Hugo.

"Je n'ai que mes sourires pour faire diversion et ma sincèrité en guise de consolation".

J'ai tellement aimé Alisander aussi. Son caractère, son histoire, sa rage de vivre, tout... jusqu'à sa peau.

J'ai pu redécouvrir des personnages, les apprécier ou les détester.

Je ne suis pas sortie indemne de cette lecture qui fait mal, qu'on ne peut lire qu'avec ses tripes.

C'est encore une pure merveille signée Ena, qui arrive à faire résonner mon âme au rythme de ses écrits.

Je ne suis pas prête à dire au revoir aux personnages, "tant qu'ils ne sont pas morts, ils vivent" et ils auront toujours une place singulière dans ma tête et dans mon coeur. Jamais je n'oublierai qu'il suffit d'un murmure...



https://debrisature.fr/2022/04/08/requiem-pour-un-murmure-2-chaos-ena-l/
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Not a fuckin' romance

En terminant ce livre, je reste perplexe tant il y aurait de choses à dire ! En outre, que puis-je bien ajouter, quand on est à une note de 4,7/5 avec 702 évaluations (sur Amazon) ?! Peu de livres ont autant d’avis je crois, en gardant malgré tout une très bonne note !

C’est donc l’histoire d’Aly (pour Alyson), apprentie écrivain le jour et barmaid dans un « bar à escorts » le soir (je ne sais comment mieux dire), qui vit en colocation avec quatre (puis cinq) magnifiques représentants du sexe opposé, et qui tente peu à peu de promouvoir son premier roman. Elle est amoureuse de son demi-frère Jared, l’un des colocataires – qui, soit dit en passant, n’est en aucune façon ni demi ni entier ni quart de frère, c’est « juste » le fils du type avec qui la mère d’Aly s’est remariée après son divorce ! – mais donc, elle considère que c’est un amour impossible à cause de ce lien non sanguin mais bien établi par le mariage des parents, et parce que ledit Jared est gay. Elle trompe son attirance pour Jared en se laissant séduire… enfin, plutôt baiser ! par le bad boy venu rejoindre la colocation… mais se rend compte au fil des pages que leurs deux mondes sont incompatibles et qu’aucun des deux n’est prêt à aller davantage vers le monde de l’autre, si bien que ça finit par tourner court… mais finalement, c’est avec un autre des colocataires, évidemment inattendu (quoique), qu’elle trouvera l’Amour !



On va commencer par les quelques points négatifs – parce que, oui, malgré ma note enthousiaste, il y a quelques petits points à soulever !

D’abord, je n’ai toujours pas bien compris pourquoi Aly vit dans ce dépotoir constamment enfumé qu’est l’appartement qu’elle partage en colocation ! Certes, on a compris qu’elle est « protégée » par Jared, qui est un certain pivot central dans l’histoire… mais ça ne suffit pas à expliquer pourquoi elle, qui se décrit elle-même comme prude (le mot revient plusieurs fois !), qui a un côté bisounours assumé, peut supporter une seule seconde de vivre dans un milieu baigné de testostérone et où il fait toujours dégueulasse, où tout le monde fume etc. Si le décor est ainsi planté, il est aussi la source de la plus grande invraisemblance du roman !



Ensuite, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire ! J’ai d’abord été « dérangée » par les réflexions qu’Aly se fait à elle-même (en italique), peut-être parce qu’on m’a appris en atelier d’écriture à ne pas utiliser cette figure de style, ou alors de façon parcimonieuse – or, ici, c’est tout le temps, à tort et à travers ! De même, les renvois en bas de page sont extrêmement nombreux, ce qui a un côté énervant … mais peu à peu on s’y fait, car non seulement ils sont souvent un chouïa instructifs, mais toujours rigolos ! Mais surtout, l’histoire ne démarre pas vraiment avant un bon bout de temps… Je me suis surprise plusieurs fois à vérifier : mais à quelle page suis-je donc, à combien de pourcents ? Je ne l’ai pas noté sur le coup, mais c’est à 37% il me semble que tout à coup j’ai enfin accroché, mais je ne me rappelle pas non plus ce qu’il s’est passé de particulier dans le roman à ce moment-là… Et puis bon, à 50%, j’avais compris comment se terminerait le roman, avec un petit doute certes, car l’auteure a parsemé le tout de surprises et de rebondissements, mais on y était dans les grandes lignes !



Enfin, le pire dans tout ça, ce sont les fautes de français ! Je n’en ai relevé que deux, mais elles sont récurrentes, typiques de réseaux sociaux… où je laisse passer, l’important c’est de communiquer ! mais pas dans un livre aussi lu !

En petit 1 : la terminaison du futur de l’indicatif à la 1re personne du singulier est toujours en –ai ! Sans s final !! La terminaison en –ais, c’est le conditionnel ! La faute est ultra-courante, mais pas mois dérangeante. En effet, dans ce roman, à de nombreux endroits (que je ne me suis pas amusée à relever, mais ça pourrait se faire si besoin), c’est clairement au futur que la phrase est construite… mais le futur est devenu conditionnel à cause de la mauvaise orthographe, et du coup, soit ça n’a plus de sens, soit on doit corriger soi-même pour que ce soit acceptable…

Et en petit 2 : une faute moins présente, simplement parce que le mot n’est utilisé que quelques fois… Je consulte d’abord le Larousse en ligne. Tache = Marque laissée par une substance salissante. Tâche (oui, oui, avec un accent circonflexe sur le a) = Travail, ouvrage à faire dans un temps déterminé et à certaines conditions. Dès lors, comment peut-on faire des tâches (avec le chapeau chinois) en se salissant ???

Bref, ces deux fautes sont, comme je l’ai dit plus haut, récurrentes par « monsieur-tout-le-monde » sur les réseaux sociaux, mais à mes yeux inadmissibles dans un livre.



Alors, pourquoi j’ai quand même adoré ce livre ?

Parce que ça claque, ça tourne, ça rebondit, ça virevolte, c’est plein de vitamines ! ça disjoncte aussi pas mal, on est d’accord, mais on est avertis dès le début. Le style est tout ça à la fois, et entièrement assumé, et ne faiblit pas un seul instant !

Les personnages sont très typés, voire caricaturaux et inévitablement un peu « cliché », mais justement : c’est ça qui les rend attachants et même crédibles, chacun à leur façon ! Il y a en chacun une couche de sensibilité, bien cachée par le langage de l’auteure, mais il suffit de gratter un peu pour les trouver tout simplement « humains », et l’envie d’en savoir plus… On regrettera seulement que le fameux Charlie soit resté si mystérieux du début à la fin !

Si la narration est très longue pour une intrigue assez banale au final (et, comme je disais plus haut, « résolue » dès la moitié du livre), on ne se lasse jamais des plus ou moins grands rebondissements – j’ai adoré l’épilogue.. aheum, je n’en dirai pas davantage, car ce serait spoiler, ce que plus d’un autre lecteur a fait dans les autre critiques, dommage… Mais surtout, je n’arrive pas à deviner si c’est « fait exprès » ou si c’est tout à fait par hasard (et moi qui me remue un peu trop les méninges), mais l’auteure touche du doigt quelques thématiques qui posent question. Outre l’homosexualité, il y a une foule d’autre sujets : les premiers pas d’un écrivain dans un monde de requins et, lié à ce dernier, ce que peut faire (ou non) une critique littéraire ; les groupes de musique à succès et leurs groupies décérébrées, les relations familiales parfois compliquées (a fortiori dans une culture très traditionaliste), le passage de « l’adulescent » (ces jeunes adultes qui, même à plus de 20 ans et ayant déjà une vie active, ont encore les deux pieds dans l’adolescence) à l’adulte qui assume ses choix et sa vie à 100%.

On pourrait aussi parler des scènes de sexe, très nombreuses, assez descriptives et dès lors réalistes… et à vrai dire, pas désagréables du tout ! J’ai lu l’une ou l’autre critique qui les trouvait pas assez documentées, notamment quand on est proche du BDSM… mais doivent-elles l’être ? Elles ont l’air « vraies », tout simplement, et propres aux personnages de ce roman, donc, une fois encore : elles sont tout à fait crédibles !

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