Enid Blyton

[Dagobert] savait que sa petite maîtresse bien-aimée avait besoin de lui !
Il n'en était averti ni par la finesse de son ouïe, ni par son flair, mais par le mystérieux instinct de sa sensibilité et de son coeur. (page 236)

Nous étions en colère et écœurés. Qui avait bien pu détruire notre camp ? Pas un animal, ça, c'était sûr ! Aucune bête ne peut faire disparaître des tentes, des sacs de couchage, des provisions et du matériel de cuisine ! Mais alors, qui voulait nous forcer à rester sur l'île d'Enigma ? Et pourquoi ?
(p. 165)

-Ça m’est égal, je trouve ce lieu magnifique, moi ! déclare Annie.
-C’est vrai ? demande Claude, enchantée. Ça me fait très plaisir…

(p. 55-56, de l’édition de 2019)

Un petit chat intelligent

BOUBOULE était un petit chat de cinq mois. On l'avait appelé ainsi parce qu'il était rond comme une boule quand il se pelotonnait sur un coussin.(page 61)

Oui-oui a envie d'une friandise. Sais-tu ce qu'il s'apprête à manger ? Un gâteau avec un tourbillon de couleurs !

Chez la marchande, les vilains lutins essayaient de se faire offrir des bonbons.

''Vous voyez le bleu sur sa joue ? Il a reçu la plus belle gifle de son existence.''
Tous considérèrent avec admiration et pitié Colin, très fier de lui.

C'était un mégot de cigarette.
"Je ne fume pas. Et aucun de vous non plus, si je ne m'abuse. Alors qui a fumé cette cigarette ? Et comment cet inconnu est-il venu ici ? Personne ne l'aurait amené par bateau... et c'est la seule façon de parvenir ici."
Un long silence suivit. Annie était effrayée. Claude considérait son père tout en réfléchissant : qui donc était dans l'île ? Et pourquoi ? Et venu comment ?

"Tu verras apparaître une petite tête grise, un museau pointu, une paire de moustaches et deux mignonnes oreilles rondes : une souris !
Mais pas une souris comme les autres : une souris tirée à quatre épingles, portant un coquet chemisier à fleurs repassé de frais et un tablier blanc immaculé sur sa jupe noire.
Cette souris, c'est Félicie."

On a réussit ! s'écria fièrement Oui-Oui.

« Il faut que je me venge de tous les tours que ce coquin de Jojo Lapin m’a joués dans le passé. Il y a trop longtemps que ça dure ! » (p. 60)

J'ai brossé mes dents, peigné mes cheveux, ciré mes souliers, la journée peut commencer !

CIRRCULEZ ! crie M. Groddy, le
 policeman. Et que je ne vous rretrrouve plus
surr mon chemin! »
Fatty, Larry, Daisy, Pip et Betsy (sans
oublier le chien Foxy) ne l'entendent pas de cette
oreille. Ils flairent un mystère et rien ne les
empêchera de tirer l'affaire au clair.
La poursuite d'insaisissables cambrioleurs
les conduit tous au milieu des baraques et des
manèges de la fête foraine. Là, Fatty espère bien
 prendre quelques longueurs d'avance sur M.
Groddy et arriver le premier jusqu'au chef de la
 bande... Rien de tel pour cela que de se déguiser!
Même ses compagnons ignorent sous quels
traits se cache Fatty. Un vagabond, une
marchande de ballons... ou l'empereur Napoléon
en personne ?

- Maman, demande François un matin, alors que toute la famille est réunie autour de la table du petit-déjeuner, tu as décidé ce que nous allons faire pour les grandes vacances cette année? Nous retournons dans les Alpes comme l'été dernier?
- Non, répond Madame Gauthier. Je pense que cela ne sera pas possible. Tout est déjà complet.
François, Mick et Annie échangent par-dessus leurs bols des regards consternés.
- Allez, dit M. Gauthier, ne faites pas cette tête. De toute façon, maman et moi nous ne pourrons pas partir avec vous cette année. Maman ne vous a pas prévenus?
- Non! s'écrie Annie. Vous êtes surs que vous ne pouvez pas partir avec nous? C'est la première fois que ça arrive...
- Je sais, l'interrompt Mme Gauthier, mais cette année, papa voudrait que je l'accompagne pour un voyage d'affaires. Alors nous nous sommes dit que cela vous amuserait de passer vos vacances sans nous pour une fois. Mais je ne sais pas du tout où nous allons vous envoyer...

Et PAN! Oui-Oui, le gentil Oui-Oui, donne un grand coup sur le nez du lutin.
"Voilà pour toi, espèce de parasite! Et ne t'avise pas de recommencer, sinon j'irai tout raconter au gendarme!"
Sournois n'aime pas qu'on lui parle sur ce ton-là, et il aime encore moins recevoir des coups de poing. Furieux, il continue sa route tout seul jusqu'à Miniville, mais il se promet de se venger.

Ou de ce qu'il croit être un camp romain, dit Claude en ricanant. Tel que nous le connaissons il est bien capable de confondre les détritus d'un camp de scouts avec les vestiges d'un camp romain...

le meilleur moment des
vacances, c'est leur commencent.

L'oncle Jo arrêta là son histoire et conclut :
"Voilà le récit des aventures de Sandy. J'espère qu'avec toi, Maryse, il a trouvé la petite maîtresse de ses rêves.En tout cas, ne t'étonne pas s'il aime un peu trop la vie tranquille. Il a déjà beaucoup vécu."

[...] ... La subite disparition de M. de La Froidure laissa les enfants pantois.

- "Il était pourtant bien là," dit Roger, perplexe. "Je l'ai touché."

Sur ses entrefaites, Mme Merlin entra précipitamment, pâle et bouleversée. Elle se précipita aussi vers la croisée :

- "Mais oui, il est parti ! C'est donc bien lui qui me regardait à travers la fenêtre de la cuisine. Sainte Vierge ! Qu'est-ce qui nous arrive encore ! Voilà votre bonhomme de neige qui se met à marcher à présent ! Je ne veux plus rester dans cette maison du diable."

Les enfants se regardaient, pétrifiés. Les événements prenaient une tournure vraiment apocalyptique. Sylvain et Roger accompagnèrent Mme Merlin à la cuisine. Mais il n'y avait plus personne derrière les carreaux. Armés de leurs torches électriques, ils allèrent inspecter les alentours. Ils ne virent rien de suspect. Les quelques traces de pas qu'ils découvrirent étaient bien trop embrouillées pour pouvoir en tirer une conclusion valable.

Ils rentrèrent donc bredouilles. Mme Merlin se hâta de barricader la porte derrière eux.

- "Il serait capable d'entrer ici," dit-elle.

- Dommage qu'il ne vienne pas," dit Toufou qui, plein de curiosité, avait suivi ses amis. "Si notre M. de La Froidure s'approchait du fourneau, il fondrait en deux temps trois mouvements. Il n'y aurait, ensuite, qu'à éponger et à jeter l'eau dans l'évier." ... [...]

- Il s’agit de trouver le charme qui va te remettre droit ! lui rappela Rond de Lune ; et il se dirigea vers une petite échoppe basse où se tenait un étrange gobelin. Imaginez-le, avec des oreilles bleues et pointues, et les yeux brillants comme des escarboucles.
- Je voudrais un charme, lui dit Rond de Lune.
- Pour quoi faire ? demanda le gobelin. J’ai des charmes pour tout !