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Citation de LesMotsBeaux


Les quatre enfants roulaient prudemment le long du sentier raboteux qui traversait le bois. Ils furent heureux de tomber enfin sur un chemin plus aisé. François s'arrêta un moment pour faire le point.
< < Maintenant... d'après la carte... il nous faut prendre à droite, ici, puis à gauche au prochain carrefour, et contourner une colline. Enfin, il faudra faire trois ou quatre kilomètres dans une petite vallée jusqu'à ce que nous arrivions au pied de la colline de la Chouette.
- Si nous rencontrons quelqu'un, nous pourrons lui demander s'il connaît la taverne de la Chouette, dit Annie, optimiste.
- Nous ne rencontreront personne par ici en pleine nuit, affirma François. Nous sommes loin de tout village et nous avons peu de chance de rencontrer un fermier, un gendarme ou un voyageur. > >
La lune était levée et le ciel s'éclaircit tandis qu'ils pédalaient le long du chemin. On y voyait presque comme en plein jour.
< < Éteignons nos lampes, cela économisera nos piles, dit François. On distingue tout très bien. Le paysage a un aspect étrange, vous ne trouvez pas ?
- Oui, ce que je trouve étrange dans le clair de lune, c'est qu'il éclaire vraiment bien, mais que rien n'a plus de couleur > >, fit observer Annie. Elle éteignit sa lampe et jeta un regard vers Dago.
< < Éteins tes phares, Dago ! > > dit-elle, réflexion qui fut accueillie par un rire général. François fut heureux de voir que sa jeune sœur retrouvait sa bonne humeur habituelle.
< < Les yeux de Dago sont vraiment comme des phares , n'est-ce pas ? > > dit Richard.
~~~~bibl.rose édition de 1962~~~~ (p.96)
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