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Critiques de Enzo Bartoli (90)
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Curriculum Mortem

Je me suis ennuyée tout au long de ma lecture, j'ai trouvé le récit vraiment très brouillon et fouilli et pourtant la quatrième de couverture était plutôt prometteuse et le mobile des meurtres également.



Je n'ai eu aucun attachement à la brigade qui suit l'enquête également, les articles de journaux qui parsèment sont intéressantes mais n'apporte pas de vrai plus.



Je lis pourtant beaucoup de thriller et j'arrive a faire de jolie découverte d'auteur peu connu mais la je n'ai pas du tout aimé cette lecture.
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Piste rouge... sang

Louis est journaliste, sa carrière semble terminée depuis qu’il a frappé un collègue en vue à l’antenne sous l’effet de l’alcool. Depuis cet épisode glorieux, les portes se sont refermées les unes après les autres et il est actuellement aux abois, ayant complètement sombré dans l’alcool et dans le jeu. Le producteur d’une émission consacrée aux crimes non résolus lui propose d’aller faire les repérages à Chamonix pour l’émission consacrée à la tragédie des Pèlerins, où trois lycéens avaient été assassinés vingt-trois ans auparavant. L’enquête n’a pas abouti. Le producteur a appris que Louis a vécu dans cette ville et que les victimes étaient ses camarades de classe, il lui propose de faire les repérages et de préparer le tournage. Louis s’était bien promis de ne jamais y retourner, mais ayant la mafia chinoise aux trousses pour des dettes de jeu il n’a pas tellement le choix.



Chamonix ne lui évoque que des mauvais souvenirs, il y a déménagé à l’âge de douze ans parce que son père, passionné d’alpinisme, rêvait de devenir guide, mais son projet a échoué. Louis n’a jamais pu s’intégrer au village et ne s’entendait pas avec la plupart de ses camarades issus d’un milieu bien plus aisé que le sien, Alice, une autre élève rebelle et marginale était sa seule amie. Il se rend à Chamonix pour ses repérages et prend contact avec certains témoins, il est plus ou moins bien reçu et passe ses soirées dans un bar à boire. Son retour semble réveiller les vieux démons car il y a un nouveau meurtre.



Ce polar est très agréable à lire, écrit dans une langue très fluide. Louis est le seul personnage vraiment très développé, étant le centre du livre, mais ça ne m’a pas dérangée , les autres personnages le sont assez pour lui donner la réplique. Il y a à la fin un retournement de situation destiné à créer un dénouement inattendu. Personnellement ça ne m’a guère surprise, j’ai deviné assez vite qui est le coupable, non à cause d’indices semés au cours de l’intrigue, mais simplement par habitude de la littérature policière, les autres suspects semblaient vraiment trop suspects et trop évidents, donc pas le bon choix selon les canons du polar. Mais même si je m’attendais à la fin ça n’a pas gâché le plaisir de la lecture.



L’émission projetée ne cherche pas à retrouver le coupable, puisque l’affaire a été classée sans suite, mais à la raconter. C’est le procès d’une certaine télé poubelle qui s’intéresse surtout aux émotions des victimes et de leurs proches, sans chercher à rien construire. L’enquête de Louis permet de dénoncer une instruction bâclée et sous pression. Le jeune juge d’instruction en charge songeait surtout à sa future carrière et à ne pas indisposer les notables du coin qui ne voulaient pas être éclaboussés par le scandale, il n’a pas écouté le commandant de la gendarmerie et laissé l’enquête s’enliser. Le gendarme en retraite le clame haut et fort, pour lui on a privilégié une piste inexistante pour ne pas indisposer les puissants du lieux.



Un autre thème très présent est la culpabilité de Louis vis à vis de son père. Il n’aime pas l’alpinisme et la montagne en général. Il était mécontent des projets de son père et ne l’a jamais soutenu lorsque ses rêves se sont écroulés et qu’il a dû retourner travailler dans une usine de la vallée. Il était un adolescent uniquement préoccupé de lui-même et s’en veut terriblement. Louis est un homme tourné vers ses échecs, il les ressasse sans fin et préfère sombrer dans l’alcool que de se tourner vers l’avenir, qu’il s’agisse de la relation avec son père, l’échec de son mariage causé par la jalousie ou son avenir professionnel, il se considère comme une victime et ne fait rien pour sortir de ce statut devenu un cocon douillet.



Ce polar est très agréable à lire et nous permet surtout de visiter une région que l’on n’a peu l’habitude d’associer à des meurtres, ça change des polars parisiens ou new-yorkais.Un grand merci à Netgalley pour cette découverte appréciée.



#Pisterougesang #NetGalleyFrance


Lien : https://patpolar48361071.wor..
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AdopteUnTueur.com

#AdopteUnTueurcom

#NetGalleyFrance



J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, qui est même un coup de coeur pour moi.

Charles Maillard, riche chef d'entreprise, divorcé deux fois, est retrouvé mort le long du canal de l'Ourcq, il s'avère très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide mais bien d'un meurtre. Tonton et Beau gosse, deux flics du 36, habitués à travailler ensemble sont mandatés pour mener l'enquête, qui va les mener dans différentes directions, à eux de trouver la bonne.

J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce livre qui se lit tout seul, les pages tournent sans lassitude, les personnages sont tous très plaisants et très crédibles, l'histoire se tient du début à la fin, pas de situation absurde ou de fait improbable comme c'est souvent le cas dans ce genre de livre.

Ce n'est que vers la fin du livre, que j'ai découvert que celui-ci était le cinquième livre d'Enzo Bartoli mettant en scène Tonton et Beau gosse, c'est donc avec plaisir que je vais me les procurer.
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AdopteUnTueur.com

Il s'agit du 5ème tome de la série « Brigade criminelle » avec son duo d'enquêteurs « tonton » et «  le beau gosse ». Personnellement je n'ai pas lu les tomes précédents et cela n'a pas gêné ma compréhension.

Je dois dire que je suis plutôt mitigée pas ce roman, ce n'est pas qu'il ne soit pas bon mais je m'attendais à autre chose en voyant la couverture, le titre et la 4ème de couverture. L'intrigue est bien ficelée, tout s’enchaîne de manière fluide, l'histoire se lit bien, on tourne les pages sans difficulté. Pour moi il reste trop « ordinaire », trop soft et ce point peut plaire à de nombreux lecteurs qui n'aiment pas la violence dans les thrillers. Pour ma part, j'ai besoin que ça soit plus sombre, plus noir

#AdopteUnTueurcom #NetGalleyFrance
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Les loges du mal

« Sur des loges du mal »

Billet en un acte et trois scènes de Acoun





Acte I

Scène 1

Acoun, L'autre, un autre Autre





(Le lecteur entre en scène, un exemplaire des Loges du mal de Enzo BARTOLI à la main. Il se fige au centre de la scène et s'adresse aux cieux. L'autre est dejà là, invisible, omniprésent )





Acoun : Oôôôôô Cher Babelio !!! Oôôôô Masse critique !!! Oôôôô Editions Amazonpublishing !!!

Soyez mille fois remerciés pour l'envoi de ce « roman policier sombre au réalisme étonnant ».





L'autre : Stooop stoop !! Dis donc Coco, tu peux pas faire plus sobre ?





Acoun (décontenancé): Biiin, je croyais... Comme ça se passe au théatre du Palais Royal, comme la victime est un grand comédien... On découvre les loges... On évoque Festival d'Avignon...





L'autre : Et alors ? le monde du théâtre n'est pas fait que de grandes envolées ridicules. Il y a de la vie dans le théâtre, du vrai... Tiens, regarde la cérémonies des Molières...





un autre Autre (en aparté) : hey...Pssst, Chef... Je suis pas sûr que l'exemple soit pertinent...





L'autre  (agacé) : Euuuh oui, bon... Peut être... En tout cas, on peut faire du théatre en restant simple... C'est ça le truc Coco... simple... reste simple. Garde en tête cette maxime de Joey de Secret Story saison III : « Il faut que tu es toujours toi même. »





Acoun : Okay, je vais faire plus sobre. J'ai choisi ce polar pour son cadre, sans jamais avoir entendu parler de son auteur. Je l'ai lu rapidement et j'ai...





L'autre : Mais arrête !! Prends ton temps. Si tu dis tout maintenant, on n'aura rien à dire pour la scène deux.







Scène 2



Acoun, L'autre, un autre Autre mais pas le même Autre que tout à l'heure





Acoun :...Et j'ai passé un agréable moment en compagnie d'une équipe d'enquêteurs sympatique mais peu charismatique...





L'autre : Aahhh, la police française ne peut pas engager que des Sharko, des Mehrlicht, des Verhoeven ou des Adamsberg...

Et l'intrigue alors ? Ça se tient ?





Acoun : Oui, oui... Ca se tient... On a envie de savoir... ça se déroule tranquillement... Sans grosse surprise...





L'autre : Bin il ne peut pas y avoir que des Grangé, des Ellory...des... Bussi...





un autre Autre mais pas le même Autre que tout à l'heure : Euuuuh... chef ? Bussi ? Vraiment ?





L'autre (hésitant) : Oui, bon... Et le style, parle nous du style, Coco...

Acoun : Bin... euhhh...Fluide ?...Nan je déconne... Propre, appliqué, sans fioriture... plutot sérieux.





L'autre : Bin il ne peut pas y a voir que des Salem, des le Guilcher, des Lavarenne, des Puertolas...





un autre Autre mais pas le même Autre que tout à l'heure (inquiet): Euuuh... Chef ? Ça va ?





L'autre (ennervé) : Oooh ça va hein... !!!

Bon... On m'a parlé d'un twist final...





Acoun : Biiiiin... N'est pas Lehane qui veut...Et je crois...





L'autre (définitivement ennervé) : T'es pas là pour croire !!... T'es là pour dire ce que tu as pensé du bouquin... Allez hop ! En Place pour la dernière scène ! Dépéchons nous les cocos, on est en retard !!





Scène 3





Acoun, L'autre, un Troisième autre





Acoun : En résumé, c'était une lecture agréable, sans surprise, qui ne restera pas dans ma mémoire mais que je ne regrette pas...

(Il se tourne vers l'autre) C'est bon comme ça ?





L'autre (résigné) : Si t'es pas capable de mieux, on va valider ça. T'avait plus qu'un jour pour écrire ta critique, t'es dans les clous. Mais on va pas rafler un Molière avec ça...





un Troisième autre (il se campe au centre de la scène) : Bin tu vois Acoucougnette, c'était pas la mer à boire. Allez rideau ! A plus les copains !





Le rideau tombe
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Piste rouge... sang

Louis Vergier revient à Chamonix vingt trois ans après un crime horrible non élucidé .

Il est dans une situation financière précaire , lui le journaliste prometteur qui a mis sa carrière en quasi arrêt après avoir frappé publiquement un confrère , il va accepter de revenir sur les lieux du crime où trois adolescents prometteurs qui étaient avec lui au lycée , ont trouvé une mort violente , tué à coups de marteau , l’assassin s’est particulièrement acharné sur un de trois jeunes . Louis V accepte de travailler pour une émission qui parle d’enquêtes de crimes non résolus .

Car oui , l’enquête a été classée , est ce le crime parfait ?

En arrivant dans la station balnéaire, Louis V va rencontrer son premier amour , la très jolie Alice , jeune fille rebelle , qui aimait défier l’ordre public devenue une commerçante rangée .

L’enquête commence ou plutôt les repérages , la rencontre des anciens témoins car l’émission ne relance pas l’enquête mais va simplement reconstituer les faits .

Je ne vais pas en dévoiler plus , j’ai beaucoup aimé et j’ai particulièrement apprécié le dénouement auquel je ne m’attendais pas du tout .

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Sous les pavés, la mort

Sous les pavés, la mort de Enzo Bartoli est un roman découvert grâce à net galley et Amazon Publishing France.

J'ignorais qu'il s'agissait du troisième tome des aventures du commandant Pascal Guilbert et du capitaine Guilhem Lanternier, mais cela ne m'a pas dérangé.

Je connaissais l'écriture d'Enzo Bartoli pour avoir apprécié Six mois à tuer et je n'ai pas été déçue par Sous les pavés la mort.

J'ai apprécié que le passé côtoie le présent dans ce roman, et j'ai aimé l'atmosphère particulière due aux événements de mai 1968.

Nous avons ici un bon roman policier, bien écrit, bien ficelé, avec des personnages forts et une histoire qui se tient.

Second roman lu de cet auteur, que je relirais avec plaisir :)

Je mets cinq étoiles.
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Piste rouge... sang

Merci à NetGalley et à Amazon Publishing France de m'avoir permis la lecture de ce bon polar .

Louis Vergier,un journaliste grillé de toutes les rédactions parisiennes ,acculé par les dettes ,est contraint d'accepter un job de repérage pour une émission qu'il exècre .L'émission consiste à reprendre l'enquête d'une tragédie qui a eu lieu à Chamonix où trois jeunes ont été assassinés à coups de marteau à l'époque où lui-même s'y trouvait.Un polar au dénouement inattendu.

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Six mois à tuer

J'ai eu la chance de dévorer en avant première Six mois à tuer, de Enzo Bartoli, grâce au site Net Galley et aux éditions Amazon Publishing France.

Court roman, qui m'a vraiment scotché, surtout la fin !

Régis Gaudin est un homme asocial, renfermé sur lui-même et qui n'a plus que six mois à vivre, car atteint d'un cancer très agressif. Pourtant cet homme est brillant, il a soutenu une thème a l'age de 19 ans, et est un brillant astrophysicien. Mais il n'a plus que six mois à vivre, reclus chez lui car il n'aime pas sortir... Et son plus grand plaisir actuellement est de regarder les jeux de TF1 à 19 heures !

Mais Régis n'avait pas prévu rencontrer Chloé, une jeune femme qui lui fait une proposition... déconcertante, et c'est peu dire !

Il y a énormément d'humour noir dans ce court roman, très bien ficelé et vraiment captivant.

Régis n'est pas un personnage exceptionnel, au départ je me suis dit que lui et moi ça n'allait pas trop accrocher.. mais en fait si :) Il est attachant le bougre, et je l'ai apprécié.

J'ai aimé l'histoire, l'ambiance de ce roman et le fait qu'il y ai énormément de rebondissements.

Je m'attendait à un roman classique mais pas du tout, je ne pouvais vraiment pas deviner cette fin. J'avais des doutes concernant un ou deux trucs, mais je ne pensais pas du tout que les choses tourneraient ainsi :)

Excellente surprise donc que ce Six mois à tuer, que je vous recommande chaudement et à qui je mets quatre étoiles et demie :)
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AdopteUnTueur.com

Apparemment ce n’est pas la première enquête de Pascal Guilbert dit « Tonton » et de Guilhem Lanternier, dit « Beau Gosse », policiers de leur état au 36… mais pas Quai des Orfèvres, hein ! C’est fini, ils ont pliés bagages… non c’est maintenant au 36 aussi, mais… rue du Bastion, dans le 17ème à Paris que la P.J. a planté son QG.



Il s’agit donc du cinquième tome de leurs aventures. Mais, pas de panique : les épisodes n’ont rien à voir les uns avec les autres, donc pas de craintes à ce niveau. Ils récidivent ici, mais moi, je découvre avec intérêt et gourmandise…



J’avoue sans réserve avoir été « appâtée » par un titre que j’ai trouvé original et actuel. Allait-il tenir ses promesses ? Quel lien avec l’histoire (ça m’amuse toujours de chercher le « pourquoi » du titre – plus à la limite que la recherche « du » ou de « la » coupable !!)



Ici, un certain Charles Maillard, homme d’affaires en perte de vitesse est retrouvé noyé dans le canal de l’Ourcq, par une belle nuit étoilée et par deux adolescents dont on se demande ce qu’ils font là à une heure aussi avancée ! Suicide ? Alors étoilée, la nuit, ça je ne sais pas en fait mais qu’il s’agit en fait d’un meurtre, on le découvre assez rapidement. Et puis, qui est ce Maillard au fait ? Est-il réellement ce qu’il a l’air d’être ?



Bref, l’histoire n’est pas gagnée d’avance pour nos deux enquêteurs qui vont enchaîner les recherches fastidieuses et surtout infructueuses. Ils ont beau éplucher toutes les infos qu’ils ont pu glaner, rien, ils ne trouvent rien de « louche »… donc, rien ? C’est forcément « suspect » !!



Humm, ce Maillard doit bien avoir des choses à cacher pou que son ordinateur, saisie en perquisition ne recèle rien de rien, nada, aucune info, aucun historique, tout a été écrasé. Et bien comme il faut en plus! Car enfin tout le monde sait que même si l'on croit ses données "effacées" il en reste toujours des traces qui ne résistent pas au plus futé des informaticiens (ce qui ne manque pas à la PJ). Or là, vraiment que dalle... louche je vous dis!



Et, de fait, leurs recherches vont les emmener vers d’autres pistes parallèles et ils ne sont pas au bout de leurs surprises. L’affaire va prendre finalement une autre dimension à l’opposé de ce qu’ils croyaient au tout début.



On se retrouve à naviguer dans le milieu trouble des sites de rencontres sur internet, développés par notre ami « Charles » et un associé ; avec tout ce que cela peut impliquer comme dérives malsaines (et hop bingo! on comprend dès lors la référence au titre! Internet, un meurtre etc... :-)).



Alors c'est vrai que les chapitres se suivent de façon linéaire, pas de changement de temporalité brusque entre eux. On suit donc avec aisance le fil de l’histoire. Pas besoin de gymnastique abracadabrantesque, pas d’à-coups renversants, pas d’effets de surprise majeure. Cela peut paraitre monotone à certains mais …



L’histoire est simple mais plaisante, on n’y trouve pas de longueurs inutiles. Pas de violence à outrance, pas d'effets "gore", de l’humour (grandement appréciable car pas toujours le cas dans des thrillers bien glauque), des personnages facilement identifiables. ça donne un rythme plutôt lent mais constant. Pas de suspens débordant non plus. Pas d’actions trépidantes. On devra l’aboutissement de l’enquête à beaucoup d’auditions de témoins et de « voisinage ». Alors, quoi ?



Alors... Moi qui suit une fervente adepte des livres glauques aux atmosphères étouffantes, oppressantes et stressantes, là ça n’est pas le cas. On reste bien dans le genre « policier » plutôt que « thriller » (pas de sang à toutes les pages, pas trop glauque, quoi que…ça se discute). C’est « soft » mais ça fait du bien parfois. Une enquête tranquille, sans prise de tête, pour « souffler » entre deux Grangé, Thilliez et autre Stephen King !!



Les scènes sont parlantes comme au cinéma, bien scénarisée, on « visionne » facilement les personnages, les situations… ça n’est pas « abstrait », on vit le truc quoi et ça ce n’est pas donné à tout le monde d'écrire de façon fluide et clair, comme un script!



Bon, juste un bémol mineur, J’ai trouvé que le personnage de « la folle infanticide » quasi catatonique n’a pas été assez creusé et aurait gagné à être étoffé un peu plus.L'auteur aurait pu accentuer le trait pour augmenter le suspense et inclure la Belle parmi les coupables potentiels. Elle reste néanmoins un personnage secondaire et donc, pour rester dans l’optique d’éviter le bla-bla inutile, ça se comprend.



La fin se tient, pas d’extravagance, mais je ne l’ai pas vu venir (A force, pourtant de lire ce genre de littérature, il me semble être devenu exigeante, trop d’ailleurs. J’ai du mal à être « surprise » désormais). Du coup c’est plutôt un bon point pour Enzo Bartoli !



Mais je suis quand même un peu restée sur ma faim… J’ai cependant l’intention de « persévérer » avec cet auteur et ça tombe bien puisque j’ai à portée de PAL « Six mois à tuer » qui d’après les critiques, semble encore plus versé dans le polar humoristique. Autant dire, une bouffée d’air frais dans le monde sordide des thrillers et autre polars noirs.



Je remercie les éditions Amazon Publishing / Thomas & Mercer et la plateforme NetGalley France pour cette agréable lecture. Je précise que ma note de 3/5 peut sembler peu mais ça reste pour moi une note « haute » [ramenée à 6/10, c’est plus qu’honorable). J’aurais d’ailleurs plutôt mis 3.5 mais certains sites n’offre pas l’option de demi… :-)



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Lien : https://www.bouquinista.net
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AdopteUnTueur.com

Non, mais, je vous demande un peu : tuer dans la vie réelle un spécialiste du virtuel, c’est du grand n’importe quoi. En plus, mettre son cadavre dans le canal de l’Ourcq marque vraiment une absence totale d’esprit pratique – par contre, pour le sens de la mise en scène, oui.

J’ai beaucoup aimé retrouvé « Tonton » et le « Beau gosse » dans cette intrigue qui ne plaira pas forcément à tout le monde. D’abord, les policiers enquêtent – oui, je sais, j’adore enfoncer les portes ouvertes – et ce qu’ils découvrent n’est pas forcément réjouissant. Ne rien avoir à cacher est une chose, et c’est même une bonne chose. Ne rien avoir dans sa vie, ou plutôt avoir pris soin de tout dissimuler n’est pas une bonne nouvelle.

Le virtuel laisse forcément des traces dans le réel, c’est impossible autrement – deuxième porte ouverte enfoncée. Si les enquêteurs fouillent dans ce que le grand spécialiste des sites a pu créer sur le net, ce sont des êtres de chair et d’os qui sont interrogés, qui choisissent ou pas de se livrer. Après tout, la vie continue, elle a même très bien continué pour l’ancien associé de la victime, ou pour ses ex-femmes dont il sera finalement peu question.

Ce roman est-il sanglant ? Je ne me serai peut-être pas posé la question si je n’avais pas lu des avis qui disent que ce roman ne l’est pas assez. Chacun sa sensibilité. Puis, un roman policier a forcément un côté noir, sombre parce que l’on parle de la mort, de ce qui a poussé un être humain à tuer un autre être humain. Qui peut croire que ce soit plaisant ? Personne.

Que le crime ait eu sa cause dans le monde réelle ou dans le monde virtuel, elle n’est pas très différente de ce que l’on peut connaître : l’amour, l’argent, la vengeance répondent toujours présents au moment de trouver un mobile.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Piste rouge... sang

Très bonne découverte, je n'avais jamais lu cet auteur et je suis vraiment ravie d'y avoir remédié. J'ai beaucoup aimé l'intrigue, les personnages, l'ambiance montagnarde.

Hors saison d'affluence, Chamonix reste un village avec ses travers, peu enclin à accueillir les non locaux. Le narrateur en a fait les frais quand il s'y est installé ado, son père étant passionné de ski, alpinisme, grands sommets, rêvant de devenir guide mais loin d'être assez doué pour le réaliser. Ce n'est que contraint et forcé par des finances au plus bas et des dettes au plus haut qu'il y revient 23 ans plus tard pour préparer les repérages d'une émission de faits divers, de cas bon résolus, consacrée à l'assassinat de trois jeunes, tous dans la même classe de terminale que Louis, notre loser de narrateur. Vous imaginez bien que personne ne voit d'un bon oeil le retour de celui qui ne s'est jamais intégré au village, qui a toujours crié haut et fort qu'il n'attendait que de passer son bac pour quitter Cham et ne plus jamais y mettre les pieds, d'autant plus que ce retour mettra à nouveau en lumière une tragédie peu vendeuse avant la saison.

Malheureusement pour moi j'ai eu rapidement des soupçons et cela m'a un peu gâché la lecture.

Très bon polar que je recommande.
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AdopteUnTueur.com

Merci à NetGalley et aux éditions Amazon Publishing France de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.Maillard,un homme d'affaires en déclin est retrouvé noyé dans le canal de l'Ourcq.Le commandant Guilbert et le capitaine Lanternier s'orientent vite vers un meurtre déguisé en suicide.Les perquisitions chez la victime ne révèlent rien sur son train de vie.Les enquêteurs vont découvrir qu'il vivait en fait une double vie sous une autre identité.
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Sous les pavés, la mort

Ce fut un plaisir pour moi de retrouver les héros d'Enzo Bartoli. L'enquête nous entraîne en arrière, sur une période - mai 68 - que l'on s'apprête à célébrer ou pas. Une période dont les archives sont encore celées pour dix ans et qui véhicule beaucoup de clichés.

Les policiers sont face à une arme du crime originale, tout droit sortie du passé elle aussi. J'en ai au passage appris un peu plus sur la place des pavés dans la ville de Paris avant 1968. Ils font face non seulement à des hommes politiques, mais aussi à une journaliste d'investigation, qui enquête elle aussi, avec ses propres méthodes, qui interfèrent un peu avec celles des policiers. Disons qu'ils n'ont pas les mêmes objectifs.

Bien qu'il nous ramène cinquante ans en arrière, ce polar est très contemporain. Il intègre les changements survenus, à cause des élections, dans la vie quotidienne des hommes politiques. Ceux qui nous sont présentés ont un but : être élus, peu importe sous quelle étiquette.

Passé et présent se côtoient dans les tous nouveaux locaux de la police qu'il est nécessaire de s'approprier, après le départ du mythique Quai des orfèvres. Reste la complicité entre les policiers, qui jamais dans la construction de l'intrigue ne déborde ou n'entrave l'enquête.Mais les policiers aussi ont une vie en dehors de leur métier.

Un roman policier qui montre aussi les conséquences des secrets de famille, et plus encore de la justice qui n'a pas été rendue.
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Sous les pavés, la mort

Un parlementaire qui se présentait aux prochaines élections est retrouvé assassiné dans sa permanence. L'arme du crime est peu banale : il s'agit d'un pavé. Et ce qui est encore moins banal, c'et qu'il s'agit du deuxième homme tué le même jour dans les mêmes circonstances. L'enquêre est confiée au groupe crim' du bastion. Enquête qui va trouver ses ramifications en mai 68...



Quatrième volume de cette série, mais le cinquième pour moi puisque je les ai lus dans le désordre, je quitte à regret toute l'équipe de la crim', notamment "tonton", le commandant Pascal Guilbert et "beau gosse", le capitaine Guilhem Lanternier.

L'enquête est menée efficacement, sans temps mort. On ne change pas une équipe qui gagne. J'aime d'ailleurs la bonne entente qui règne au sein de l'équipe de la crim'. J'aime aussi lorsque, pour les besoins de l'enquête alors qu'il interroge un témoin clé, Pascal se fait passer pour un flic pas très futé, afin de laisser ledit témoin dévoiler des informations qu'il n'aurait pas données s'il avait été pris à rebrousse poil.

Ayant lu le cinquième et dernier volume, j'en viens à espérer que l'auteur nous fera le plaisir d'en écrire un sixième !
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Les loges du mal

Quelques minutes avant le début de la représentation, un acteur célèbre est retrouvé mort dans sa loge au théâtre Royal à Paris.

L’enquête est confiée à la Brigade Criminelle du 36 quai des Orfèvres. Il semblerait qu’un tueur en série sévisse…



C’est le troisième volume (sur cinq) mettant en scène le capitaine Guilbert et le lieutenant Lanternier, et le quatrième que je lis.

Celui-ci est pour moi le meilleur des 4.

J’ai retrouvé avec un très grand plaisir, « Tonton » et « Beau gosse » qui forment un binôme aussi sympathique qu’efficace.

L’histoire se déroule dans le milieu du théâtre. Outre Paris, l’auteur va nous emmener à Avignon, dans le cadre du festival qui a lieu chaque année.

Pas de descriptions inutiles et une histoire passionnante dès le début. Et, même si j’avais des soupçons sur l’identité du coupable sans réellement connaître ses motivations, cela ne m’a pas empêchée de prendre un réel plaisir à suivre l’enquête, notamment grâce à l’écriture impeccable de l’auteur et à des chapitres courts qui donnent encore plus de rythme.

Certains personnages trouvent leurs marques et s’affirment enfin, pour le plus grand plaisir de leurs collègues (et celui du lecteur).

Je pense que je ne tarderai pas à retrouver toute l’équipe dans le dernier volume cette série.

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Piste rouge... sang

Enzo Bartoli nous propose un bol d'air pur à la montagne, ce qui n'est pas vraiment du goût du journaliste Louis Vergier, pour qui Chamonix rappelle plus de mauvais que de bons souvenirs. Doté d'un père qui se prenait pour Rébuffat et qui l'a prénommé Louis en hommage à Lachenal, l'installation dans cette ville de Hautes Savoie et les années de lycée représentent la pire période de sa vie, pour lui que le ski, l'escalade, la montagne en général n'ont jamais intéressé, et qui en plus n'aime pas le fromage.



Son aversion était telle pour cette ville qu'il s'était fait la promesse de ne plus y remettre un seul pied. Malheureusement pour lui des circonstances l'ayant rendu tricard dans sa profession, il a succombé à l'appel de l'alcool et du jeu et se retrouve devant un choix cornélien, revenir sur sa promesse ou avoir de sérieux ennuis avec des recouvreurs de dettes ne plaisantant pas.



Son choix fait, afin de préserver son intégrité physique il revient à Chamonix pour faire des repérages pour une émission de télévision consacrée aux crimes non résolus. Le promoteur-animateur pense que pour évoquer la « tragédie des Pèlerins » qui s'est déroulé dans cette ville vingt-trois ans auparavant, ses connaissances du terrain, des témoins du drame et des trois victimes avec qui il se trouvait en classe de première à l'époque, peuvent être intéressantes.



Il est accueilli plutôt fraîchement, seule son ancienne amie Alice semble sincèrement contente de le revoir, elle qui fut déjà la seule élève qui passait du temps avec lui alors qu'il était mis à l'écart en tant que « pauvre étranger » par les natifs fiers de leur niveau social. Ses contacts sont plutôt difficiles avec les personnes qui ont vécu la tragédie, et seul le père d'une des victimes est désireux de l'aider avec le fol espoir de savoir enfin qui a tué son fils et pourquoi. Mais ce qui ne devait être qu'une préparation de terrain avant l'arrivée de l'équipe de tournage prend brusquement une tournure imprévue, les fantômes du passé n'étant comme souvent pas bien loin.



Ce polar d'Enzo Bartoli, auteur que je découvre, est vraiment pour moi une belle réussite. L'intrigue est prenante jusqu'à son dénouement plutôt inattendu – a moins d'être beaucoup plus perspicace que je ne l'ai été -, et le style de l'auteur est très agréable, efficace, avec la pointe d'humour caustique que j'apprécie beaucoup.
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Piste rouge... sang

Je vous emmène prendre un bol d’air frais à Chamonix ? Ça vous dit ? Bon, ok, je vous préviens de suite, c’est pour enquêter sur un cold case vieux de 23 ans, pas pour dévaler les pistes de ski ni boire un chocolat chaud. Mais avouez qu’il y a pire comme destination. Sauf si vous exécrez la montagne, à l’instar de notre personnage principal, Louis Vergier.



Louis, journaliste grillé dans le milieu suite à une altercation, accepte de faire les repérages pour le compte d’une célèbre émission télé, qui souhaite faire un reportage sur « la tragédie des pélerins », triple meurtre non résolu de trois ados chamoniards.



J’ai bien aimé ce personnage, rattrapé par son passé sombre, essayant malgré tout de s’en sortir, descendant quelques litres de bière au passage, histoire de faire passer la pilule. Car il les connaissait ses gosses. Pourtant, on ne peut pas dire qu’il les appréciait, lui, l’étranger, le parigot venu s’installer à Chamonix, subissant la passion paternelle pour la grimpette.



Même si son intention première n’est pas de résoudre l’enquête, il faut bien avouer que le lecteur, lui, n’attend que ça. On guette les langues qui se délient, à l’affut des révélations qui ressurgissent. Et nous sommes loin d’être déçus ! 23 ans plus tard, de l’eau a coulé sous les ponts, certes, mais la blessure reste encore à vif, et il en faut peu pour la rouvrir, ce que va faire Louis.



La construction est intéressante, bien ficelée, c’est plus une investigation, on découvre les coulisses d’une émission télévisée, j’ai trouvé cela passionnant. Je qualifierai le rythme d’assez tranquille, nous sommes à Chamonix, l’ambiance est feutrée grâce à la neige, apportant une sorte de sérénité malgré la tragédie. C’est bizarre, d’ailleurs. Les révélations nous tiennent en haleine jusqu’à la fin, l’évènement au milieu du livre redonne du pep’s à l’ensemble, l’enquête même si elle en n’est pas une, est relancée.



La plume est simple, limpide, accompagnée d’une touche d’humour subtil ou acide, c’est selon.



Quant à la fin, eh bien, elle m’a laissée perplexe. Radicale et particulière. Je ne m’y attendais pas, fallait l’oser, mais du coup, je me suis repassée le fil de l’intrigue et cela m’a fait ressurgir pas mal d’interrogations et de ce fait, d’incohérences. Mais cela reste mon avis personnel.



Une belle lecture, si ce n’est que je n’ai pas adhéré à la fin, à mon grand regret.



Je remercie NetGalley pour cette lecture.



#NetGalleyFrance #PisteRougeSang
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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AdopteUnTueur.com

Je tiens à préciser tout d'abord que je suis pas coutumière de ce genre de roman, le roman policier. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas noté AdopteUnTueur.com

Je n'ai pas du tout accroché, j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout. L'histoire est creuse, aucune action, les personnages caricaturaux et la chute peu crédible.

Bonne lecture cependant aux amateurs du genre.
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Enquête à l'arrivée

Deuxième tome de la série Brigade Criminelle dans lequel on retrouve le binôme le lieutenant Guilhem Laternier et le capitaine Pascal Guilbert, le premier fougueux, qui a la taquinerie facile et qui est même plutôt grossier et le second plus âgé et plus expérimenté qui garde généralement son calme et qui est plus réfléchi. Ensemble, avec l'équipe de la crim du 36 Quai des Orfèvres, ils vont devoir cette fois démêler les nœuds d'un crime qui va les conduire dans le milieu du hippisme.

Une affaire qui n'est pas résolue trouve son dénouement dans les toutes dernières pages mais l'auteur aurait dû développer car bien que l'on comprenne de quoi il s'agit, cela se termine curieusement.

Un polar qui n'a pas une action de folie mais qui se laisse lire. Parfait pour se détendre après un thriller sombre.
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Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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