Citations de Eoin Colfer (428)
"Je vais vous renseigner moi-même en ce qui concerne les armes, poursuivit Artemis. Personnellement, je n'en ai pas. Mais Butler [...] possède un pistoler Sig Sauer dans le holster qu'il porte sous l'aisselle, deux poignards à lame mince dans ses bottes, un minuscule derringer à deux coups dans sa manche, un fil de fer dans sa montre pour d'éventuels étranglements et trois grenades à main dans diverses poches. Je n'ai rien oublié, Butler ?
- La matraque, monsieur.
- Ah oui. Une bonne vieille matraque à billes d'acier qu'il cache dans sa chemise. [...] Ne vous inquiétez pas, Mr. Xuan, dit Artemis avec un sourire. Ces armes ne seront pas utilisées contre vous. [...] Non,continua Artemis, ce serait inutile. Butler est capable de vous tuer de cent manières différentes sans avoir besoin de recourir à cette artillerie. Mais inutile d'aller jusqu'à cent, une seule suffirait largement.
Artemis semblait moins ouvert que d'habitude, et d'habitude, il était à peu près aussi ouvert qu'un coffre suisse au milieu de la nuit.
- En effet, j'étais mort, répondit Butler, mais ça va mieux maintenant.
La confiance, c'est de l'ignorance (…). Quand on se sent sûr de soi, c'est qu'il y a quelque chose qu'on ignore.
Le phénomène « goth » n’est pas limité à la planète Terre. De nombreuses espèces choisissent de définir leur période adolescente par des silences hostiles prolongés et la conviction profonde qu’il y a eu un échange de bébés à la maternité.
Étendue sur son lit, Holly Short bouillait d'une rage silencieuse. Ce qui n'avait rien d'inhabituel. D'une manière générale, les farfadets n'étaient pas réputés pour leur cordialité. Mais Holly était d'une humeur particulièrement détestable, même pour une fée. En langage plus technique, c'était une elfe, le mot « fée » étant un terme général. Elle était aussi farfadet, mais uniquement à titre professionnel.
-Quelqu'un vous a vue entrer ?
-Le FBI, la CIA, la NSA, la DEA, le MI6 et le TLMDI.
Faoly fronça les sourcils.
-Le TLMDI ?
-Tout Le Monde Dans l'Immeuble, répondit Holly avec un sourire goguenard.
- Oh, je suis fou, c'est vrai. J'ai de nombreuses psychoses, dit joyeusement Orion. Trouble de la pesonnalité multiple, démence délirante, trouble obseessionnel compulsif. Je l'ai ai toutes mais, surtout, je suis fou de vous.
- C'est une assez bonne réplique, marmonna Foaly. Il n'y a aucun doute, ce n'est pas Artemis.
- Voici le plan. On court vers l'escalier du fond et on voit où il mène.
- C'est un plan ça? s'étonna Riley. On dirait plutôt le début d'un tout petit bout d'idée. Dans un plan, il y a des étapes, c'est bien organisé, avec des coups tordus, des choses comme ça.
- Boucle-la, pas de bavardages. Prêt pour le plan?
A la différence des fées, qui ne pouvaient mettre au monde qu'un seul enfant tous les vingt ans, les Êtres de la Boue avaient la faculté de se reproduire comme des rongeurs. La multitude aurait eu raison de la magie elle-même.
Une maxime universelle veut que, si quelqu’un prend la peine d’imprimer quelque chose sur un tee-shirt, la chose en question n’est presque sûrement pas erronée à cent pour cent, autrement dit qu’elle n’est très vraisemblablement, quasi à coup sûr, pas tout à fait fausse.
- Le principe des ravisseurs, c'est d'éliminer tous les témoins. Ensuite, ils s'éliminent les uns les autres pour éviter de partager la rançon.
Dans la vie, on n'a pas souvent l'occasion de se montrer différent des autres. De faire ce qu'il faut au moment où il le faut. D'être un héros, si tu préfères. Maintenant, tous mes efforts tendront vers ce but.
— La confiance, c’est de l’ignorance. Quand on se sent sûr de soi, c’est qu’il y a quelque chose qu’on ignore.
Lors de cette soirée, Garrick devait découvrir qu'il ressentait un plaisir presque aussi intense à oter la vie qu'à entendre monter de la salle les applaudissements de spectateurs enthousiastes. Le magicien avait alors décidé d'entreprendre une carrière nouvelle, consacrée au meurtre.
;-)
- J'ai toute une série de tampons là-dedans. Tiens, celui-ci, je suis sûre que c'est ton style. Il représente un drapeau pirate. En général, les garçons aiment bien que je le leur imprime sur le bras, comme un tatouage.
Marty remontait déjà sa manche.
- [...], j'adore ! Sur le bras. Quand je vais montrer ça aux copains à la piscine !
[...] Elle a bien appuyé le tampon sur l'avant-bras de mon frère, d'avant en arrière, trois fois. Lorsqu'elle l'a relevé, nous nous sommes penchés pour voir le drapeau de pirate. Sauf que ça n'avait rien d'un drapeau de pirates. Il s'agissait d'une courte phrase, de trois mots à peine : " . . ......"
;-)
- Non, ne nous inscrivez pas à la bibliotheque ! a supplié Marty. C'est trop dangereux.
- Dangereux ? Et en quoi ce serait dangereux d'aller à la bibliothèque ?
- Ce n'est pas la bibliothèque, a chuchoté Marty. C'est la bibliothécaire.
— L’or ? L’or ? Espèce de stupide petit humain. Vous ne croyez quand même pas à ces balivernes sur les coffres au trésor ? On dit sur nous des choses qui ne sont pas vraies, figurez-vous.
La tête rejetée en arrière, Holly éclata de rire.
Artemis contempla patiemment ses ongles, attendant qu’elle ait fini.
Lorsque son hilarité se fut enfin calmée, il agita l’index.
— Vous avez raison de rire, capitaine Short. Pendant un certain temps, j’ai cru moi aussi à ces bêtises sur les coffres remplis d’or au pied des arcs-en-ciel mais, depuis, j’ai beaucoup appris. À présent, je connais l’existence du fonds de rançon pour les otages.
Holly dut faire un effort pour contrôler l’expression de son visage.
La connaissance était une chose dangereuse qu'il ne fallait pas laisser courir en liberté.
Et il disparut de l'écran avant qu'Artemis ait eu le temlps de lancer une de ses répliques préparées d'avance.
Quelques années plus tard, lorsque le professeur J. Argon aurait publié sa biographie d'Artemis Fowl, qui deviendrait un best-seller sous le titre Fowl et les fées, cet échange serait considéré comme l'une des rarescirconstanes dans lesquelle Artemis Fowl II n'avait pas eu le dernier mot.