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Critiques de Eric Boissau (9)
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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 1

Avec « Dimension de capes et d'esprits », les éditions Rivières Blanches nous proposent une sympathique anthologie de fantasy historique comprenant douze nouvelles d'auteurs plus ou moins réputés et habitués à ce genre de littérature. Tous rendent ici un vibrant hommage aux plus grands récits de cape et d'épée et aux auteurs qui leur ont donné le jour, que ce soit par le biais du thème choisi, des personnages ou bien du style. La totalité des textes se déroulent par conséquent entre le XVIe et le début du XIXe siècle et on peut d'ores et déjà saluer la variété des décors, loin de se limiter à la cour et ses intrigues, qui nous entraînent tour à tour à Versailles, en Angleterre, sur mer, dans le calme relatif d'un monastère, sur le champ de bataille... Le choix de l'époque à cependant fait l'objet de moins d'originalité, la majorité des auteurs ayant opté pour les règnes de Louis XIII et de Louis XIV ainsi que de leurs habiles ministres, les cardinaux Richelieu et Mazarin. Certaines nouvelles se démarquent malgré tout de leurs petits camarades et nous offrent des récits un peu plus innovants sur fond de guerres de religion, campagne d'Italie ou encore Révolution française.



Si l'initiative est louable et ne manquera pas de faire passer un agréable moment aux amateurs de capes et d'épées, il faut toutefois avouer que très peu de textes sortent du lot et que beaucoup laissent un arrière goût d'inachevé ou de déjà-vu. Heureusement, certains auteurs parviennent malgré tout à tirer leur épingle du jeu, en particulier ceux qui bénéficient aujourd'hui d'une certaine réputation. Nicolas Cluzeau signe ainsi avec « Dragons des mers » une excellente nouvelle (de loin la meilleure) nous plongeant habilement dans un duel maritime entre deux capitaines de navires pour la possession d'un aquadrac (ou dragon de mer), le tout sur fond d'Europe uchronique. Un vrai régal ! Lucie Chenu réussit également son coup avec « Ayeannah » dans laquelle elle nous relate l'histoire d'une dryade à la cour du roi Soleil, de même que David S. Khara qui se penche avec « La botte du Diable » sur le destin d'une confrérie des Maîtres d'Armes. Certains textes d'auteurs qui m'étaient jusqu'alors inconnus valent également le détour comme « La main du Diable » de Sergei Dounovetz, nouvelle très brève mais marquante, ou encore « Les hommes de l'ombre » de Pierre-Luc Lafrance qui nous entraîne pour une fois Outre-Manche.



Une anthologie très inégale, le très bon côtoyant le très moyen, mais qui rend malgré tout un bel hommage à ces histoires de capes et d'épées qui nous ont tous un jour fascinés. Difficile de résister à l'envie de découvrir le second volume, réunissant cette fois davantage d'auteurs confirmés qui, espérons-le, montreront autant d'enthousiasme que ceux qui les ont précédés. Car comme nous l'affirme Philippe Ward en conclusion de sa préface : « Si tu ne viens pas à la Rivière Blanche, c'est la Rivière Blanche qui viendra à toi ! »
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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 2 : A..

Athos, Porthos, Aramis, d'Artagnan, Richelieu... autant de noms rendus célèbres par les récits de Dumas et autres romans de cape et d'épée qui auront marqué n'importe quel lecteur amateur d'histoire et d'aventure. C'est à ces histoires qu'Eric Boissau entend rendre hommage dans ce second volume de « Dimension de capes et d'esprits », anthologie de fantasy historique consacrée à la période moderne et mettant en scène mousquetaires, alchimistes, soldats ou encore héros littéraires. Bien que sympathique, le premier opus ne m'avait pas particulièrement emballé et malheureusement le second se révèle encore moins convaincant. La première raison est à chercher du côté du manque de diversité des décors, la quasi totalité des nouvelles se déroulant dans la France de Louis XIII ou Louis XIV et mettant en scène des héros déjà célèbres tels que Lagardère, Cyrano ou encore Don Juan. Autre problème, la plupart des auteurs paraissent essentiellement miser sur l'ambiance au dépend de l'intrigue : on incorpore au récit deux ou trois personnages historiques, on soigne le style afin qu'il colle le plus possible à celui des récits de Dumas et autres, on saupoudre le tout d'un peu d'action, et on obtient des textes souvent creux reposant sur une idée bancale.



Mais n'exagérons rien, car certaines nouvelles restent malgré tout très agréables à découvrir. C'est notamment le cas de « Traverso » de Jean-Michel Calvez, récit consacré aux mésaventures d'un soldat musicien devenu cul-de-jatte suite à un curieux incident survenu sur le champ de bataille. Le style y est soigné, l'intrigue pour une fois originale, et même si le final se révèle plutôt convenu, le tout demeure malgré tout de très bonne facture. Xavier Penin nous offre également un texte sympathique avec « Cent Âmes pour un roi » consacré à la conception du célèbre Louis XIV et au rôle qu'y aurait joué Satan. On peut également saluer les contributions de Fabien Clavel qui reprend dans « Une aventure de Don Juan » son héros fétiche, déjà mis en scène dans le roman « L'Antilégende », et de Lionel Davoust qui signe avec « Les Questions dangereuses » une nouvelle qui, si elle n'est pas parvenue à me séduire, n'en demeure pas moins amusante et originale. Petite déception toutefois en ce qui concerne Michel Pagel, auteur que j'affectionne d'habitude beaucoup mais qui m'a semblé ici un peu en panne d'inspiration.



Bien que composée de quelques bons textes et malgré la présence d'auteurs chevronnés, cette seconde anthologie de fantasy historique peine à se hisser au niveau du premier volume de « Dimension de capes et d'esprits ». L'initiative de la maison d'édition Rivière blanche demeure cela dit louable et semble d'ailleurs porter ses fruits puisqu'un troisième volume serait actuellement en préparation. Affaire à suivre, donc...
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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 1

Un très bon livre!! De merveilleuses nouvelles placées à différents moments de notre Histoire. Des éléments fantastiques variés. De très bonnes écritures. Vraiment bien!
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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 1

Une anthologie qui ne m’a pas vraiment emballé.



Et j’avoue avoir été plutôt déçue par cette anthologie dans laquelle j’avais beaucoup d’attente. J’adore le cape et d’épée et si cela peut être couplé avec du fantastique ou même du fantasy, c’est génial. Encore faut-il que ça fasse rêver…



Les deux premières nouvelles ne contiennent aucun élément merveilleux ! Crotte ! Je n’ai rien contre des nouvelles 100% historique, mais ce n’est pas vraiment ce que j’espérais lire ici. De plus, l’un n’a rien de bien extraordinaire ou de trépidant, mais l’autre est d’un ennui et d’une puissance… Sérieux, j’espérais au moins à quelque chose de cape et d’épée ! Même pas ! C’est une nana qui va demander de l’aide à un mec parce que les autorités n’ont rien pu faire pour elle. Le type va donc parler à un type qui lui parle d’un autre type ; le héros-type va donc voit ce type qui le renvoie encore avec un troisième type et pouf ! Surprise, l’enquête est résolue ! Pas de course-poursuite, pas de duel, pas d’affrontement ! Rien ! Cette nouvelle n’est ni de cape et d’épée ni fantastique et en plus elle est chiante…



Heureusement, les autres textes sont plus dans le cadre. Mais aucun récit parmi eux ne m’a vraiment emballé bien que certains ne soient pas mauvais en soi (la nouvelle de Nicolas Cluzeau par exemple). Il y a bien la nouvelle de Pierre Efratas qui m’a bien plus, mais elle commence avec Richelieu et Richelieu qui est avec un chat. Je ne connaissais pas Pierre à l’époque de l’édition de ce texte, mais cet homme savait déjà me parler lol !



Il y a quand même eu beaucoup trop de déception dans ce livre – je pense au dernier texte qui met en scène des mousquetaires ; mais où les héros auraient pu être toute autre chose que des mousquetaires que cela aurait été pareil ; que le personnage féminin enlevé aurait pu être une poupée de chiffon, c’était pareil ; et on ne parle pas du capitaine qui pense qu’à l’intérieur de ses bas et qui n’hésite pas à entrainer ses compagnons dans un truc pas possible juste pour… bref…



Cette anthologie ne m’a pas vraiment convaincu bien que quelques textes aient été sympa (ils se lisent tranquillement puis sont immédiatement oubliés).

Une grande déception, car j’en attendais beaucoup.

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Les trésors de la Rivière Blanche

En 2009, pour fêter les cinq ans de Rivière Blanche, une anthologie se proposait alors d'offrir un panorama de ses publications grâce aux 14 nouvelles qui composent Les Trésors de la Rivière Blanche.



Je les ai dévorées cette semaine et je dois avouer que j'en suis tout retourné et que j'ai déjà très envie de lire certains auteurs à travers de plus longues productions. Il y a la nouvelle Planche Contact extraite du recueil qui fait suite à Amok, Zombie Blues, dont nous parlions ici. Ce personnage d'enfant, fugace, qui passe d'un cliché à l'autre sur cette planche contact me fait encore frissonner aujourd'hui même si je connais son excellent déroulement et sa fin enflammée.



Thomas Géha quant à lui nous emmène dans un voyage rare de science fiction qui me donne très envie de découvrir A comme Alone (cette nouvelle, l' Ere du Tambalacoque, est d'ailleurs téléchargeable gratuitement à partir de cette page grâce à un lien sur la gauche). Nous chroniquerons bientôt un autre de ses ouvrages (la Guerre des Chiffoneurs qui risque d'être ma toute prochaine lecture...).



J'y ai également rencontré Bruno Bordier à travers une histoire cocasse de passage à l'âge adulte dans un univers de lapins chasseurs en 2 ou 3D. Surprenant.



Quant à François Darnaudet que nous évoquions déjà ici, il montre un futur où l'écrit serait proscrit, prohibé et on se plaît alors à s'imaginer dans cette transgression ultime : la lecture.



Claude J. Legrand m'était jusqu'alors totalement inconnu. Il nous conte le Rat de Mirfak (on le trouve ici également). Hommes et femmes médecins peuvent êtres miniaturisés puis injectés dans le corps de ce rat très rare et craintif dont l'espèce se meurt. Le retour est parfois brutal à cause du choc des proportions : l'infiniment grand et l'infiniment petit.



Joseph Ouaknine propose cette offre alléchante : Ressuscitez vos morts! Et oui, c'est ce que propose cette entreprise de pompes funèbres. Mais même si cela apparaît d'abord comme gratuit, tout à un prix... Le recueil dont est extraite cette nouvelle a l'air absolument exceptionnel, tout comme son titre : A l'Ombre d'Halloween. A n'en pas douter, une future lecture également.



Et tant d'autres encore, le Conte d'Argent d' Eric Boissau qui ouvre cette malle aux trésors, est une sorte de fable morale où le trésor n'est pas forcément ce que l'on croit. La colère des Martiens de Maurice Limat nous offre le spectacle d'auteurs de science fiction capturés par des Martiens afin de ressembler aux caricatures qu'ils avaient fait d'eux. Le retournement de situation est saisissant.



Et puis il y a Jean-Marc Lofficier. Dans Faut pas pousser Mamie dans les Schlingniarfs, il nous brosse le portrait d'une inénarrable belle-mère à qui il arrive un évènement hors du commun pour dire le moins.Irrésistible. Xavier Mauméjean, lui, nous raconte une journée dans la vie de Mme Atomos. J'ai du coup très envie de découvrir cette asiatique, dépeinte ici au coeur d'un Londres baroque, et à qui rien ne semble impossible. Il ne s'écoulera pas longtemps avant que j'aille faire un tour de ce côté. Et puis il y a ce noir duo constitué de Sylvie Miller et Philippe Ward qui nous chantent ici After Midnight, ou comment le passage à l'an 2001, ce troisième millénaire apocalyptique, ne peut s'écrire que dans le sang et la bile.



De trouvailles en trouvailles, je me plais à rêver à tous ces textes qu'il me reste à lire, à tous ces moments de joie extatique. Ce plaisir éphémère et incomparable de la lecture. Simple et pourtant irremplaçable. Que de nouveau, à travers ces lignes, Philippe Ward en soit remercié.
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
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Les trésors de la Rivière Blanche

Quatorze nouvelles aussi passionnantes les unes que les autres !

J'ai passé un excellent moment à lire ces Trésors de la Rivière Blanche. Toutes ces nouvelles sont d'époques différentes, d'auteurs différents bien sur, de style différent aussi et cela s'enchaine à merveille.



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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 1

Il est vrai que le roman de cape et d'épée et la fantasy sont deux genres qui étaient faits pour s'entendre. Ce n'est pas pour rien que l'on dit que le second s'est nourri du premier. En tout cas, en dignes héritiers de la littérature d'aventure, tous deux fusionnent parfois pour nous offrir des récits enlevés, teintés de magie et de coups d'épée.



Fasciné par cette fantasy de cape et d'épée, Eric Boissau est l'instigateur de l'anthologie Dimension de Capes et d'Esprits, parue en deux volumes, respectivement en 2010 et 2011 aux éditions Rivière Blanche.



Treize auteurs, qu'ils soient romanciers ou nouvellistes, ont pris la plume ou la fleuret pour nous mener au cœur de complots ou de combats, sur terre ou sur mer, au gré de leur inspiration.



C'est Jean D'Aillon qui démarre les hostilités avec "Le Bourgeois Disparu", une nouvelle enquête menée par son notaire de héros, Louis Fronsac. J'avoue ne pas bouder mon plaisir de le retrouver ici car c'est une plume que j'apprécie.

Sollicité par un homme d'Eglise proche de la reine, Louis est amené à enquêter sur l'étrange disparition d'un bourgeois qui aurait, selon les dires de sa servante, été emprisonné à la Bastille. Soit, ce monsieur connaissait un revirement de fortune mais rien qui suscitait un emprisonnement ou une fuite. Alors où est-il passé ? Car lorsque Louis se rend lui-même à la prison, on lui affirme qu'aucun prisonnier ne séjourne sous le nom de Hache. De fil en aiguille, notre ingénieux notaire va démêler l'écheveau de tous ces secrets mettant au jour des intrigants proches du roi.



Les règnes de Louis XIII et Louis XIV étant propices au genre, continuons donc avec celui du Roi-Soleil grâce à la plume ensorcelante de Lucie Chenu qui invite dans "Ayehannah", une dryade parmi les favorites royales. Cette fée des bois va faire tourner bien des têtes même celle de l'intrigante Athénaïs de Montespan.



L'océan est également un théâtre d'affrontements pour les maîtres d'armes. C'est là que nous emporte Nicolas Cluzeau à bord d'un navire commandé par un capitaine aussi doué avec une épée qu'un gouvernail. Chevauchant les mers, il n'hésite pas à défendre un dragon des mers contre l'ennemi, quitte à perdre navire et équipage.



Dimension de Capes et d'Esprit est une petite pépite qui nous fait passer de chevauchées épiques en expéditions maritimes d'une page à l'autre. On y côtoie aussi bien des êtres féeriques ou démoniaques que des grands noms de l'Histoire.... pour plus d'infos... n'hésitez pas à aller sur Fantasy à la carte
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Le pouvoir des maux

Beaucoup de second degré, de la légèreté, et quelques rebondissements aussi drôles que loufoques...



Un bémol : beaucoup de coquilles et de phôte d'hotograffes... TOUTEFOIS, il n'est pas question d'en tenir rigueur à l'auteur, pas plus qu'à l'éditeur...

Rivière Blanche est l’œuvre de passionnés qui travaillent pour des clopinettes et qui prennent beaucoup de risques pour défendre des auteurs encore inconnus... Alors merci Monsieur Philippe Laguerre pour votre travail.



Pour en revenir à notre recueil de nouvelles : j'ai passé de très bons moments de lecture et recommande ce livre pour tous ceux qui aiment lire des auteurs sérieux, qui ne se prennent pas pour autant au sérieux !





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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 2 : A..

Le premier tome m'avait déjà séduit, celui-ci pareil. Alchimie, magie, nécromancie au service de grandes figures historiques ou d'aristocrates méconnus.
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