Face au premier attentat, les Carolos affichaient leur solidarité, clamaient que le fiel des terroristes ne les contaminerait pas, réaffirmaient leurs valeurs humanistes ou chrétiennes; maintenant, loin de réclamer la paix, ils se disposent à mener la guerre contre un ennemi sournois, lâche, qui peut les frapper à chaque instant. Les terroristes touchent leur but : notre terreur.
(Albin Michel, p. 341)