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Critiques de Eric Maltaite (73)
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Les Tuniques Bleues : Des histoires courtes

Les tuniques bleues font partie de ces séries qui m'ont donné goût à la bande dessinée en étant plus jeune. Elle a donc une place particulière. C'est vrai que mon exploration m'a conduit à des BD plus mâtures.



Cependant, il n'y a pas de mal à lire les tuniques bleues sur un mode plus léger que celui du divertissement. Pourtant, le sujet est grave car il s'agit de la guerre civile qui a frappé les Etats-Unis de 1861 à 1865 en faisant de nombreuses victimes.



Cette fois-ci, ce sont un collectif d'auteurs plus ou moins connus qui font revivre les aventures du caporal Bluch et du sergent Chesterfield. Il est vrai que le style graphique est très varié ainsi que la tonalité de ces petites histoires.



J'avoue avoir nettement préféré certaines qui sortent du lot: tireur au flanc, la cicatrice, le garçon au tambour, la dernière balle. Ma meilleure est certainement mon cousin américain par rapport à sa chute. Il y a un côté également plus engagé dans la lutte contre l'esclavage.



Par contre, je n'ai pas trop aimé : Les bleus en font des caisses, les mots bleues, des bleues en rose et blanc. Il faut dire que le style graphique était assez enfantin. J'avoue avoir une nette préférence pour un style plus mâture.



Au final, un bel hommage rendu par ces 19 auteurs à l'occasion de la parution du 60ème album.

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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

Cet album, je l’avais découvert dans l’hebdomadaire Spirou et je m’étais exclamé "QUOI ?? Monsieur Choc a été jeune ? Il a été conçu, comme tout le monde, de la rencontre entre le dard d’une abeille butinant une fleur ?"



Non, pas possible, ce type n’est pas humain. Il ne peut pas être humain !



Depuis le temps que je vois son heaume se balader dans les aventures de Tif et Tondu, je me disais qu’ils devaient être une légion de Mr Choc ou que c’était un robot.



Mais non, aux travers d’habiles jeux de flash-back qui ont le don de nous titiller la curiosité et de faire naître le mystère, ainsi que son vieux pote nommé suspense (je l’avais lu fractionné sur plusieurs semaines, dans le Spirou), cet album lève le voile sur le Méchant le plus énigmatique de la bédé.



Eric Maltaite n’est pas un novice, ce n’est ni plus ni moins que le fiston du grand Will qui avait repris la série "Tif et Tondu" en 1948 et c’est en 1954 que Will rencontra Maurice Rosy et qu’ensemble, ils imagineront "Monsieur Choc", ce cerveau diabolique capable d’imposer sa volonté au monde grâce à sa phénoménale intelligence.



Dès les premières planches, boum, du mystère et des questions. On découvrira Choc assis dans une voiture alors qu’il vient d’acheter un grand manoir anglais pour on ne sait quelle raison, de toute façon, ce n’est pas lui qui va nous le dire mais Texas, un de ses hommes de main, l’expliquant à un autre.



Comme je le disais plus haut, les jeux de flash-back sont très bien fait, des petites ellipses, habillement placées, entre deux cases ou dans la case même, faite des souvenirs de l’homme casqué.



Impensable mais vrai, il a été conçu normalement (enfin, presque, no spolier) et voir son enfance, faite de coups du sort, se dérouler sous mes yeux me l’a fait devenir sympathique alors que j’ai toujours détesté ce personnage.



Là, messieurs les auteurs, vous avez fait fort ! En plus de lui inventer une vie, une enfance et de remonter le cours de sa vie aux travers de ses souvenirs émouvants, vous avez su rester réalistes tout en apportant de l’émotion dans vos dessins et vos textes.



Pas d’élément fantastique, comme on pouvait en avoir dans Tif et Tondu, pas de récit un peu léger, comme on en avait certain, notamment grâce à l’humour de Tondu, non, pas de ça ici, un récit froid comme un scalpel, dur, émouvant, tendre, le tout servi par une découpe du récit qui rend le tout cohérent et passionnant.



À l’époque, j’en avais été sur le cul et cette relecture me fait le plus grand bien, surtout qu’on vient enfin d’avoir le tome 3 ! L’attente fut longue, messieurs et jamais je n’aurais cru être en train de trépigner pour avoir la suite de la jeunesse de Monsieur Choc.



Comme quoi, avec des habiles conteurs, tout devient possible, même de trouver le futur Monsieur Choc sympathique.



Un album dense (88 pages, on en a pour ses sous), des dessins qui vont bien au récit, un fil conducteur agencé de manière à ne pas tout nous dévoiler d’un seul coup et des flash-back utilisés avec intelligence.



Une vraie réussite !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Choc, tome 3 : Les fantômes de Knightgrave

Heaume sweet heaume,

pour rester dans l'ambiance "so british".

Colman et Maltaite ferment la trilogie pré-Tif et Tondu, avec une rare et élégante puissance scénaristique et graphique.

Enfin s'explique la morphine et le heaume, que l'on subodorait dans les deux premiers opus de cette belle trilogie... Et puis cet étrange patronyme de Choc apparu voici bien longtemps dans un hebdomadaire Spirou plus jeune et moins grave.

Choc, au final, aura passé en revue cet horrible conflit mondial entrecoupé d'une paix illusoire de vingt années: 1914-1945... Un triptyque de mort, de sang et d'infernales vengeances qui n' apaisent rien.

Le jeune lecteur de Spirou a grandi, et la trilogie Choc lui a offert une nouvelle lecture à la beauté crépusculaire.

Choc, après-tout, méritait de gagner une épaisseur de "méchant" moins manichéen digne de son heaume unique dans la bande dessinée.

Eric Maltaite, avec Choc, se révèle donc bien le digne et séduisant héritier de Will.
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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

J'ai découvert les aventures de Tif et Tondu très tardivement, c'est à dire à l'occasion de la parution des intégrales de leurs récits, il y a à peine un an ou deux.



J'ai tout de suite été sous le charme de leurs très exotiques aventures malgré leur légèreté et les dessins sympathiques mais jamais transcendants de Will & co.



Je m'attendais à retrouver cette légèreté dans cet album entièrement consacré à leur ennemi ultime : Choc, ce génie du crime au visage continuellement dissimulé par un heaume d'armure.



Quelle erreur, mais quelle erreur...



C'est une véritable claque que l'on se prend d'entrée de jeu. Les dessins sont incroyablement riches et précis et pour tout dire, superbes ; l'action est violente, prenante ; les dialogues sont adultes, pas légers pour un sou. On ne retrouve pas les jeux de mots et les dialogues sans grandes conséquences de Tif et Tondu.



Le récit, nullement alourdi par les flashbacks de notre anti-héros, est absolument passionnant. C'est simple, c'est mille fois mieux que la meilleure aventure de Tif et Tondu. Cette BD joue dans une autre catégorie, tant au niveau de l'histoire que des dessins.



Alors que Choc était, tel les méchants de toutes les BD franco-belges, un peu ridicule car n'existant que pour faire le mal, c'est Tif et Tondu qui risquent de paraître ridicules dans le second tome de ses aventures (Ils n'apparaissent jamais dans ce tome 1 et c'est tant mieux)

.

Les auteurs nous dévoilent la vie, l'histoire de Choc et nous la racontent avec une telle maîtrise, que l'attente pour le tome 2 risque de sembler longue, très longue.







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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

Le dessin rappelle Tif et Tondu, et j'ai retrouvé mes émotions de lecture de BD de ma jeunesse. La filiation est assumée et à la hauteur.

Scénario abouti, avec de nombreux aller-retours entre  deux époques 1955 et l'enfance du héros. Cette biographie imaginaire  d'un malfrat justicier au grand coeur est servi par un très bon dessin, en particulier les paysages urbains et les voitures.

Je n'ai retrouvé que le premier tome, argh ... le second m'appelle !
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L'instant d'après

Des personnes disparaissent subitement, il sont là, et l’instant d’après, ils n’y sont plus, ces mystères entraînent alors des arrestations de suspects, un mari qui aurait bien aimé se débarrasser de son épouse, un amant pas très enclin à devenir père... Blandine revient en France, des Etats-Unis pour mener son enquête, sa sœur jumelle fait partie de ces disparus. L’histoire se passe à la fin des années 70, c’est l’occasion de faire un clin d’oeil à Walthéry (Natacha) et à la bande dessinée des années 70, l’ambiance rétro est assez bien vue, le style graphique rappelle Walthéry ou Dany, avec quelques petits clins d’oeil au Pop Art (comme la couverture par exemple). J’ai aimé ce petit voyage dans le temps, et le jeu des relations entre les personnages fonctionne aussi très bien, mais je suis une peu moins enthousiaste en ce qui concerne l’intrigue qui ne vas pas où on l’attend, là, je reste totalement sur ma faim, on nous fait baver devant un mystère qui nous sera jamais dévoilé, l’ambiance est ici trop “polar” pour nous laisser comme ça.
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L'instant d'après

Blandine est la mal aimée de la famille. Sa sœur jumelle, elle, est une harpiste de talent qui est devenue célèbre. Blandine, le vilain petit canard, fait croire qu’elle est hôtesse de l’air à la PANAM mais elle est en réalité effeuilleuse dans des bars aux États-Unis d’Amérique. Pendant l’un de ses spectacles, au moment où elle était presque nue devant les clients du bar, un fort pressentiment lui fit comprendre qu’il était arrivé quelque chose de grave à sa sœur jumelle, Aline. Dans le même temps, en Europe, vient de se disputer avec Philippe, son mari, parce qu’elle aimerait qu’il lui fasse un enfant mais lui, visiblement, n’en veut pas. Ils roulent vivement sur l’autoroute and, soudain, Aline semble se volatiliser de la voiture et Philippe, surpris, sort de la route. Il se réveille à l’hôpital, blessé, ses beaux-parents au pied du lit qui l’accuse d’avoir tué leur fille préférée. Blandine, mue par son pressentiment, revient en France. Elle rencontre son beau-frère dont elle a été la maïtresse. Elle est la seule à croire son histoire de disparition car elle pense que son beau-frère est trop lâche pour assassiner son épouse. Elle mène une enquête et découvre que d’autres disparitions inexpliquées ont déjà eu lieu. Elle rencontre un prisonnier accusé du meurtre et de la disparition de sa femme, Houdain, surnommé Houdini par ses pairs. Le pauvre prisonnier collectionne depuis la disparition de sa femme, des articles sur les disparitions mysétrieuses qui sont de plus en plus nombreuses. A chaque fois, la police émet une thèse pour tenter d’expliquer les disparitions, quitte à enfermer des innocents que tout accuse de meurtre ou d’enlèvement. Avec lui, elle va approfondir et chercher d’autres disparitions. Il leur faut une preuve tangible quand un dompteur disparaît pendant un tournage d’un spéctacle de cirque pour la télévision…



La première question que je me pose, c’est : « est-ce que cette bande dessinée est un one-shot ou aura-t-elle une suite ? » les deux sont possible. Il faut tenter de comprendre les intentions des auteurs et là, c’est le flou total. Le tome semble abouti à la fin. Plein de critique y voit une référence à Natacha, l’hôtesse de l’air, de Waltéry. C’est vrai que l’héroïne lui ressemble un peu mais nous sommes dans une bande dessinée au trait on ne peut pas plus classique, genre école belge. Les voitures, les personnages, l’ambiance des années soixante qui sont l’époque de cette histoire, tout nous rappelle ce style. Je ne suis pas étonné que l’éditeur est Dupuis, c’est dans ses cordes, ce genre de bande dessinée, même destinées à un public plus adulte. Au-delà de tout le mystère des disparitions spontanées, qui n’est pas un sujet neuf, il y a toute la problématique des accusations et des erreurs judiciaires. Q une les flics sont en manque de preuve mais que l’innocent est déjà préjugé coupable, il est condamné juste sur ces préjugés. Même pas le temps d’être présumé innocent mais la justice confond suspect et coupable. On ressent aussi toute cette ambiance d’avant mai soixante-huit où une fille bien est une fille qui ne sort pas de l’ornière de son éducation, soit d’être une femme obéissante. Je peux reprocher à cette bande dessinée d’être trop classique, de manquer d’audace. Le lecteur ne sera pas informer du mystère des disparitions. Cela restera u mystère. Ce qui est intéressant, c’est e voir l’évolution de l’héroïne. Femme libérée avant l’heure, mal aimée de ses parents, elle jouit d’une ouverture d’esprit qui manque à son époque. Elle nage à contre-courant, elle combat les préjugés, elle est à la&coûte de son prochain. Elle, l’a qualifiée ratée de la famille fait preuve d’un humanisme qui manque franchement à cette époque. La chute n’est âs frustrante, même si on aimerait une suite, savoir où sont et ce que sont devenus les disparus ? Mais est-ce le but de cette histoire ? Non, je ne pense pas, le but, c’est une fable dont la morale est l’ouverture d’esprit, avoir un autre regard, penser autrement que le standard Scruter les intentions plutôt que de juger sévèrement et aveuglément. La chute, si, pour la plupart, pourrait sembler inachevée, est vraiment positive et pleine d’espoir, meme, si tout à la fin, Blandine qui pourrait détester se sœur est très compatissante Anvers elle, devient peut-être opportuniste. Bref, une expérience mi-figue mi-raisin mais plus positive que négative. Lu en format KINDLE avec une très belle numérisa

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Choc, tome 3 : Les fantômes de Knightgrave

Eden poursuit son chemin avec son ami William mais ses démons et son passé ne le laisse pas en paix.

Voici le dernier tome nous expliquant comment Eden est devenu Monsieur Choc, LE méchant de Tif et Tondu. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu l'ancienne bd franco-belge pour apprécier la lecture mais après peut-être que certaines références m'ont du coup échappé.

Pas de grosses surprises pour ce tome qui tente de nous montrer un méchant un peu moins lisse que l'image qu'en donne probablement la bd dont il est tiré. D'un côté il fait un peu pitié avec son passé malheureux, d'une autre il est cruel et impitoyable, mais il sait aussi faire preuve de fidélité et de reconnaissance. Bref un personnage plus complexe et torturé que son seul rôle de méchant.

J'ai trouvé que la construction de l'histoire manquait parfois de clarté mais globalement la trilogie est plutôt de qualité.
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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

La liste des « grands méchants » de la bande dessinée belgo-française est très, très longue : Buck Danny et Lady X, Michel Vaillant et le Leader, Tintin et Rastapopoulos, Lefranc et Axel Borg, Spirou et Zantafio, sans oublier Olrik, pour Blake et Mortimer. Mais celui qui me fascinait le plus dans mon enfance était Monsieur Choc (ou Choc, si on était un de ses intimes). En smoking, arborant un heaume d’armure médiéval, il incarnait le mal absolu, peut-être, mais habillé en Armani, le porte-cigarette à la main. So smart. Il était à la tête de la Main blanche, une organisation criminelle internationale, la plus puissante et la plus impitoyable de toutes. Sans pitié, des plans démoniaques plein son cerveau inventif (d’autres auraient dit « malade »), il ne souffrait aucune résistance. Seule sa voix pouvait le trahir puisque personne ne connaissait son visage. Un peu Darth Vador avant la lettre. Un de mes premiers antihéros favoris.

Monsieur Choc est un personnage récurrent des aventures de « Tif et Tondu ». Il apparaît pour la première fois dans les pages de Spirou (l’hebdomadaire) en 1955. Il sort de l’imagination du scénariste illustrateur Maurice Rosy (1927-2013) et fut parfaitement mis en page par Will (de son vrai nom Willy Maltaite (1927-2000). Ah ! Will, merveilleux dessinateur et véritable chantre de la beauté féminine, avait repris en 1949, Tif et Tondu, les héros créés par Fernand Dineur. Et voilà qu’aujourd’hui, en 2014, réapparaît ce souvenir de mon enfance dans un nouvel album, sous la plume du propre fils de Will, Eric dit tout simplement Maltaite, pour une histoire signée Colman.

Nous sommes donc bien avant la première rencontre de Choc (oui, moi, je peux me le permettre) avec ses ennemis préférés. Celui qui deviendra le Génie du Mal connaît une enfance bouleversante ; produit d’un viol, fils d’une pauvre fille française, il connaît les affres de l’institution pénitentiaire avec son lot de violences, et de viols, tout court. Et ceci expliquerait cela, sans nécessairement le justifier. Autant le dire, l’histoire est on ne peut plus « adulte » avec son humour noir, sa violence aveugle et le cynisme d’une bonne partie des personnages. Bien entendu, le scénario nous montre Choc rachetant le château de son maître, comme le fit Heathcliff avec « les Hauts de Hurlevent ». Ce qui nous offre toutes une série de flash-backs habilement entremêlés pour cette première partie d’un spin-off qui n’en comprendra que deux. Et dans certaines pages, les vues de la misère londonienne éveillent en nous des échos des romans de Charles Dickens. Ou les scènes de la Grande Guerre semblent résonner du bruit des canons de « A l’Ouest, rien de nouveau » d’Erich Maria Remarque. Mais la virtuosité de la narration ne serait rien sans le dessin de Maltaite au sommet de son art, bien entendu sous l’influence de son père, mais avec une dimension réaliste supplémentaire. Passionnant de bout en bout. Et bluffant.
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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

Ce premier Choc est fort bien raconté et dessiné. L' époque de l'après-première guerre mondiale en Grande Bretagne est intéressante.

Du bon travail, dans un album au format généreux.

Cependant, je préfère le premier monsieur Choc, mystérieux et impénétrable qui affrontait Tif et Tondu dans les aventures de ces derniers.

Ce nouveau Choc me semble trop grave et trop sérieux, et on en fait un personnage de série davantage pour adultes.

Mais ce n'est que mon ressenti personnel...
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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

Excellente bd, tant les dessins, les mises en couleurs que le scénario.

Même si l'histoire yoyote et s'amuse avec la chronologie, il n'en est pas moins vrai qu'elle est plutôt facile à suivre et agréable, en dépit de la noirceur de nombre d'événements qu'elle raconte.

Finalement, ce méchant nous devient sympathique, même s'il n'a aucun remord, même si la vie des obstacles ne sont qu'à peine des obstacles, et que la vengeance et l'amour immense pour sa pauvre mère sont ses moteurs que rien ne semblent pouvoir contrecarrer.

Oui, j'ai vraiment beaucoup aimé et je recommande chaleureusement cet ouvrage qui mérite tout l'intérêt.

Tif et Tondu sont bien loin, à tout point de vue.
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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

Dans cette première partie, nous faisons la connaissance de Choc alias Eden Cole, et découvrons son enfance et tous les évènements traumatisants qu'il a vécu et qui ont forgé son esprit de vengeance. On revit avec lui ses pires moments et on partage son ressentiment. Eden qui était un petit garçon attachant, est devenu un homme sans pitié. J'ai hâte de lire la suite même si toute cette violence ne me plait pas beaucoup.
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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

La préface explique que Choc est LE méchant des aventures Tif et Tondu. Ce diptyque a pour vocation de revenir sur cet anti héros, sur le parcours de sa vie, sur les choix qui lui a fait devenir ce gros vilain que les amateurs de Tif et Tondu connaissent.

J'avoue n'avoir pas lu une seule des aventures de ces deux héros, mais cela ne gène en aucun cas la lecture, qui fut très agréable.

Choc revient sur des lieux de son enfance et croise des personnes qui autrefois l'on aidé ou au contraire martyrisé. Par de nombreux flash-back nous retournons sur ses pas pour comprendre son parcours. Il règle ses comptes avec son passé, souvent de manière violente.

On se prend vite de sympathie pour Eden (Choc jeune) et c'est avec intérêt que l'on suis les nombreux coups durs ou les moments heureux qui ont jalonnés sa vie. Beaucoup plus en tout cas que pour sa vengeance actuelle et ses petits (ou plutot grands) trafics. J'ai trouvé les parties lié à son enfance beaucoup mieux construite que celles ou Choc est un bandit.



Le dessin est une ligne claire facile à déchiffrer et sympathique à l’œil. La BD aurait mérité une meilleure couverture peut être...
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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

Entre flashback, première guerre mondiale, vie misérable dans Londres, enfance violente, et organisation criminelle, cette BD est riche, très riche. Choc/Eden est un méchant auquel on s'attache, un peu comme Dark Vador/Anakin. On est ici à la genèse, au pourquoi, à l'origine du mal.

Déjà tout ça en fait une excellente surprise pour moi, pas loin du "Choc" annoncé par le titre. Pour d'autres, cela est moins une surprise, pour ceux qui connaissaient Tif et Tondu, Choc est une vieille connaissance. Personnellement je n'ai jamais lu de Tif et Tondu. Il va peut-être falloir que je remédie à cela...
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421, tome 9 : Morgane Angel

Cette série que je découvre tardivement a décidément beaucoup de qualités.



Dans cet album, la collègue de l'espion 421 : Morgane Angel qui était apparue dans le tome précédent comme l'inspectrice en charge d'explorer le passé de 421 est mise à l'honneur.



Cette dernière provoque le renvoi de 421 des services secrets britanniques. 421 va donc à son tour enquêter sur le passé de Morgane Angel et mener une opération de déstabilisation de cette dernière. C'est donc un album en miroir du précédent.



Une fois encore, le scénario est très bien mené et le graphisme, même s'il date clairement des années 80 est de qualité.

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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

Quelle surprise en découvrant cette bédé!



Choc est un terrible méchant restant tout à la fois élégant et dangereux.



Nous découvrons dans ce tome 1 de Choc les raisons psychologiques, issues des drames de son enfance, pour lesquelles il est devenu ce terrible méchant.



Tout en découvrant l'enfance de Choc, en parallèle, une intrigue est rondement menée au profit de notre grandiose méchant.



Le secret est bien gardé et le masque ne tombe pas.



Une très belle œuvre a posséder absolument!
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Le Père Noël dans ses petits souliers

Voilà une Bd à ne pas mettre dans toutes les mains et surtout pas celles des enfants. Le ton est donné dès la couverture avec ce brave Jugnot dans sa tenue de Père Noël, rappelant la pièce culte et le film Le père Noël est une ordure. Et on entrevoit des femmes un peu dénudées.



Les dessinateurs ont eu une ou deux pages pour répondre à la commande. Comme toujours dans pareille entreprise, touts les planches ne sont pas du même intérêt.



Chacun y va de sa petite pique envers le vieux bonhomme et les représentations bon enfant sont battues en brèche. Est-ce que le Père Noël va se révéler être une ordure ?



On commence par un Père Noël un peu taquin qui offre un dictionnaire de la langue française à un enfant à l'orthographe très aléatoire. Nous passons par un Père Noël enrhumé qu fait cadeau de son virus aux enfants. La parodie de la chanson de Jacques Lanzmann et Jacques Dutronc, La fille du Père Noël, vaut le détour pour les allusions aux autres chansons du duo.



Et que dire des différentes allusions à la Mère Noël ? Soit pour remettre son mari dans le droit chemin soit pour le quitter le soir de Noël en décidant de vivre avec un des rennes. Les auteurs évoquent même les enfants du Père Noël.



Nous avons même droit à un Père Noël vénal qui abuse de la crédulité de son public pour lui soutirer de l'argent et lui vendre du rêve parce qu'ils croient en lui.



Cette BD a 25 ans et n'a pas pris une ride. Cela fait plaisir de retrouver certains dessinateurs au début de leur carrière et de voir leur évolution. Différents styles sont proposés, c'est distrayant. Cela vaut bien de s'y attarder un peu au moment des fêtes de Noël mais de revenir après vers des lectures préservant la magie de ce moment.









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421, tome 10 : Le seuil de Karlov

Dans le seuil de Karlov, on retrouve nos héros en duo. Malgré des tensions, 421 et Morgane Angel repartent en mission mais cette fois ils sont plus chasseurs de primes, voire des tueurs à gages que des agents secrets de sa majestée.



Ils partent en chasse d'un dignitaire irakien responsable de crime de guerre et passionné par les représentations de la mort dans les sociétés mésoaméricaines.



Le scénario inspiré d'épisodes internationaux récent tient bien la route; Le graphisme est bon. Seul regret : la relation entre nos deux héros à la fin devient opaque et soumises à de brutaux revirements assez incompréhensibles. Les proposes échangés entre eux se tendent jusqu'à l'insulte avant de se détendre brusquement sans raison apparente.
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421, tome 8 : Les années de brouillard

Avec Malataire au dessin et Desberg au scénario (connu après pour sa série "Le scorpion", cet album de la série 421 creuse le sillon de la jeunesse et du passé du héros. Cet album permet donc de donner de la profondeur historique et psychologique au personnage principal, mais aussi d'introduire de nouveaux personnages comme cette jolie espionne qui mène l'enquête. Nous restons dans le milieu de l'espionnage avec une touche d'exotisme puisque cet album se déroule en Thaïlande, dans le milieu des cartels de la drogue qui ont tant marqué les paysages du triangle d'or. Le scénario est très bien construit et le dessin pas mal travaillé, même si nous ne sommes pas dans la même game que les graphisme de la série précitée (le scorpion). C'est un excellent moment de lecture, assez inspiré des James Bond.
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Choc, tome 3 : Les fantômes de Knightgrave

Fin de la trilogie donc... on suit toujours plusieurs récits en parallèle a différentes époques sans toujours être sûr de suivre l'histoire qui aboutit à la création du personnage de Mr Choc ! En fait rien est certain dans cette histoire aussi rocambolesque que violente.

Mais bien sûr le dessin reste toujours au top, moins crédible dans les scènes de bombardement que dans les rues passantes de Londres ou dans la campagne du Nord de la France.

Un peu déçu quand même en refermant ce livre, mais je ne sais pas à quoi je m'attendais en fait.
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