Eric Maltaite

Cela ne sera pas mister chic mais plutôt mister choc. Je ne connaissais pas ce personnage issu de la bd à grand-papa. Monsieur Choc est l'ennemi récurrent de Tif et Tondu (bd paru dans le Journal de Spirou et remontant jusque dans les années 30). Il est le chef d'un gang qui se nomme « la main blanche ». Nul ne connaît son visage car il apparaît couvert d'un heaume d'armure des cavaliers du Moyen-Age. Il réussit toujours à s'échapper à la fin des épisodes, mettant parfois en scène sa propre mort pour mieux réapparaître. C'est un méchant assez emblématique dans la plus pire tradition.



Pour autant, je dois dire que cette remise au goût du jour est réellement une réussite car il s'est véritablement éloigné de la série mère. Bravo à l'auteur qui a ressuscité un personnage crée jadis par son père. On arrive à comprendre toutes les motivations de ce grand méchant. Mise à part une couverture totalement ratée, c'est vraiment d'un excellent niveau tant au niveau du scénario que du dessin.



On est touché par cette enfance malheureuse et les traumatismes qui en résultent. On aurait souhaité qu'Eden puisse trouver la bonne voie. Il est clair que le mal naît souvent au milieu des injustices. Il ne faut pas s'étonner du résultat par la suite.



En conclusion, ce premier tome constitue pour moi une réelle bonne surprise. Je ne m'attendais sans doute pas à une bd aussi réussie. Quel choc tout de même !

Il y a très longtemps, quand j'étais abonné à Spirou (et cela doit dater de 40 ans au bas mot), je n'aimais pas Tif et Tondu... Pas parce que les héros ne me plaisaient pas, mais parce que le méchant m'indisposait. J'avais une sorte de relation amour-haine avec Monsieur Choc. Un peu comme Fantomas dans les films avec De Funès.



Depuis lors, j'ai appris que ce qui fait la qualité d'une série, d'un film (c'est flagrant dans les James Bond), c'est la qualité du méchant. Et de ce point de vue-là, Monsieur Choc est gagnant toutes catégories.



Ce diptyque nous montre les origines de Monsieur Choc. Enfance malheureuse, viol, brimades, sévices... Il connaîtra tout cela. Les meilleures choses de son enfance, il les connaîtra grâce à des putes, à des laissés pour compte. Les pires viendront de représentants de l'ordre.



A certains moments, cela m'a fait penser à La Mort est mon Métier de Robert Merle. Car les auteurs essaient de dresser un portrait en nuances, sans excuser, sans justifier. On alterne les époques, 1917, 1926, 1933, 1955... et ce patchwork est finement observé, pensé, construit. On passe de meurtres commandités par Monsieur Choc à son séjour à Blackwood, centre de redressement pour délinquants. On démarre par l'achat d'un château dans la campagne anglaise, puis on apprend pourquoi 60 pages plus tard. Et ainsi de suite.



Ce qui me dérangeait, c'était ce casque... Même à sa mère qui fait des ménages, il ne se montre pas. Il lui fait porter de l'argent, et continue ses exactions. Parfois un peu Comte de Monte Christo pour la vengeance (mot qui guide ses pas), parfois malfrat ne reculant devant rien, Monsieur Choc ne laisse pas indifférent. A l'instar de ce premier tome, qui s'arrête alors que Monsieur Choc s'enfuit d'une prison pour mineurs, et rêve de ce qu'il va devenir...



Avec cette BD, on atteint des sommets, tant dans le dessin que dans le scénario et dans sa construction. Vous avez dit "Art"? Bien sûr.

Cet album constitue une suite au précédent. On voyage tant dans la géographie que l'histoire au travers de ce tome des aventures de l'espion britannique.



Le graphisme est très bon et le scènario qui se veut élaboré risque un peu de perdre le lecteur dans une boucle temporelle.



On passe un bon moment.

Cette aventure de l'agent secret 421 se déroule en Afrique, entre Congo et Zaïre.



Notre espion anglais très parodique vis à vis de son collègue le célèbre James part à la recherche d'une jeune femme enlevée dans ces contrées peuplées de moustiques et de crocodiles.



Pour la libérer, 421 se fait engager par des mercenaires au service de la Lybie, dont tout au long de l'aventure, nous ne comprenons d'ailleurs pas très bien les motivations, pas plus que l'enlèvement de cette jeune occidentale par un groupe de cubains implantés au Congo.



Le tout est prétexte à placer 421 en position de commandant de ce groupe de mercenaires type "12 salopards".

Cette aventure de 421 se déroule à la Jamaïque, où 428 a disparu.



Rapidement, notre espion découvre une entreprise qui fait des expériences sur des humains. Rien de glauque cependant et l'album reste accessible aux plus jeunes.



Le graphisme est plutôt bon et l'ambiance très parodie de James Bond fonctionne plutôt bien. Le scénario qui part sur une bonne idée aurait mérité d'être un peu plus travaillé. Il passe en effet un peu au second plan au bénéfice de l'action.

Dans ce nouvel épisode des aventures de l'espion britannique 421, ce dernier se plonge dans l'ambiance des rallyes automobile au sein de l'Empire du milieu.



La rallye sert en fait de couverture aux espions de nombre de nations pour entrer en contact avec une personne cherchant à vendre une sorte de détecteur de missile fonctionnent à partir des ondes mentales.



L'histoire est bien entendu pleine d'action et pas mal construite.

Cet album commence sur une trame narrative un peu nunuche : cet exposé sur les drogues les plus loufoques ne tient pas vraiment le lecteur en haleine et le héros n'a malheureusement pas l'élégance d'un James bond, dont il se veut la parodie.



côté dessin, la lecture des premiers albums permet de mesurer l'évolution par rapport aux derniers parus. Dans celui-ci, les arrières plans sont assez peu travaillés et le héros à la mèche rebelle.



L'histoire se complique un peu plus au fur et à mesure du développement de l'intrigue et cela permet de regagner en intérêt.

Je découvre la série 421 au travers de cet Album Falco, paru à la fin des années 80. Cette aventure nous mène dans une prise aux Etats Unis puis au moyen Orient. L'histoire est librement inspirée de l'attentat contre l'ambassade américaine en Iran et de la montée du mouvement des faucons aux Etats Unis. L'intrigue est intéressante et mène notre espion britannique sur la trace des terroristes de tout bord. Le graphisme est agréable. C'est une bonne bande déssinée.

Du 100 % made in Belgium.



Retour dans les années 60. Pendant que Blandine Lefranc s'effeuille dans un bar louche aux States, à 7000 kms de là, sa jumelle Aline, une célèbre harpiste restée en France disparaît.



Blandine sent qu'il s'est passé quelque chose, sa soeur vient de littéralement disparaître, se désintégrer. Elle était dans la voiture avec son mari Philippe, et l'instant d'après elle n'y était plus !



Disparition inexpliquée certes mais pour la police, l'irrationalité n'a pas sa place, le coupable c'est Philippe. Le problème c'est qu'il n'y a pas de corps...



Personne ne croit Philippe sauf Blandine qui va enquêter. Elle a un petit air d'hôtesse de l'air, un hommage à Natacha? Clin d'oeil de la bd de ma jeunesse, on aurait pu trouver cet album dans un Spirou des années 70, l'ambiance de la bd est celle de mon enfance.



Mais revenons à l'enquête, Blandine rencontre un certain Houdain surnommé Houdini par ses codétenus, c'est qu'il est en prison soupçonné d'avoir fait disparaître sa femme lui aussi... Il collectionne toutes les coupures de presse parlant de disparitions inexpliquées à la recherche d'un cas sans équivoque permettant d'étayer sa thèse et de prouver son innocence.



Scénario mettant en avant les disparitons inexpliquées, un dessin que j'adore mais je dois bien l'avouer, je suis perplexe à la fin de cet album et ne sait pas trop quoi en penser...



Ma note : 7/10
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Voilà un récit tout à fait intéressante. On a aucun mal à entrer dans cette histoire et suivre le récit de cette femme aux allures d'une certaine Natacha, hôtesse de l'air.



Le graphisme parfaitement maîtrisé rappelle incontestablement une certaine époque de la bande dessinée franco-belge. Il y aura même un clin d’œil à Pierre Tchernia ce qui fait assez vieille France du style ORTF.



Pour autant, à la fin, on a envie de hurler au scandale tant cela relève d'une espèce d'escroquerie ou de malhonnêteté intellectuelle. Où est passé la fin de ce récit ? Quelles sont donc les explications au mystère ? Ce n'est même pas une fin ouverte. C'est autre chose de moins avouable qui va entraîner beaucoup de frustration parmi les lecteurs.



La déception réside dans la fin de ce récit car tout était savamment orchestré. L'instant d'après, c'est seulement beaucoup de regret. C'est inexplicable.

Je croyais avoir mis la main sur une adaptation du célèbre conte persan des 1001 nuits. Oui, c'est une adaptation mais plutôt dans sa version érotique pour les adultes. A vrai dire, cela reste tout de même très soft car les scènes soi-disant torrides sont plutôt effacées au profit du récit en lui-même.



Je n'ai pas trop apprécié "les histoires dans les histoires" ce qui fait qu'on perd quelques fois le fil tant il y a un enchevêtrement inutile du récit. La logique n'est pas souvent respectée. Cela m'a paru pénible au bout d'un moment.

Du côté du dessin, c'est plutôt à l'imagerie très disneyènne alors que cela ne s'y prête pas vraiment.



J'ai été tenté de ne mettre que deux étoiles. Pourtant, je dois reconnaître que la lecture fut un peu agréable même si cela manquait de saveur, d'exotisme et d'originalité. Pour le reste, l'adaptation semble être fidèle. C'est ce qui compte, non ?

Blandine est strip-teaseuse dans un bar à Charleston. Alors qu'elle est sur scène, une intuition brutale la saisit. Il est arrivé quelque chose à sa soeur jumelle Aline, une harpiste qui vit en France.



En effet, cette dernière, qui se trouvait en voiture avec son mari, s'est brusquement volatilisée en un claquement de doigt. La surprise de Philippe provoque un accident et il se retrouve à l'hôpital. La police soupçonne celui-ci du meurtre de sa femme tandis que les disparitions mystérieuses se multiplient partout dans le pays. Blandine décide de mener l'enquête. 



Dès les premières pages, j'ai vite été accrochée à cette intrigue, une alliance habile entre thriller et fantastique. Un one-shot captivant avec ces disparitions inexpliquées qui tiennent le lecteur en haleine.



Les dessins de Maltaite collent parfaitement à l'ambiance de ce récit et nous immergent dans l'atmosphère des années 1960 de manière convaincante.



Malheureusement, la chute est venue ternir mon plaisir de lecture. J'ai achevé cette bande-dessinée avec un sentiment de frustration, d'incompréhension. Le mystère reste entier et ce flou me laisse perplexe, déçue face à un scénario dont l'intérêt s'est envolé avec le dénouement.





Une lecture en demi-teinte qui, malgré ses qualités indéniables, m'a finalement déroutée. 
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Moi qui n'ai pas lu Tif et Tondu, je découvre le personnage de Choc avec cette série.

On découvre un méchant, ses relations, ses travers et ses forfaits qui s'expliquent par son passé. Le plus souvent pas très joyeux. C'est un personnage complexe et torturé. Vraiment intéressant et bien traité dans cette série. On en oublierait qu'il fait parti des méchants.

Ce troisième et dernier tome est du même style que les deux précédents. Avec des flashs backs. Des fois pas toujours facile à suivre. Tout est bien pensé entre passé et présent. Le récit est dynamique. Avec toujours avec de l'action et de la psychologie. C'est très prenant et intéressant. Même si il n'y a pas pas de réelle surprise.

Les dessins fonctionnent très bien avec le récit qui le rend un peu moins noir.

Doté d'une immense fortune, chef de l'organisation criminelle "La Main Blanche", Choc ne pense qu'à venger les humiliations de sa jeunesse. Il est prêt à tout pour y arriver.



Un jour de pluie, en 1955, le manoir de Knightgrave est vendu à un Américain, homme de paille de Choc, qui un fois la transaction réalisée vient dans son château où sa mère fut jadis pâtissière.

Les fantômes et les rancoeurs du passé ressurgissent...



De l'action et un beau dessin.

Un scénario très solide, dense, mêlant adroitement les différentes époques : le présent et la vengeance implacable de Choc, ce mystérieux grand méchant qui se cache derrière un heaume, et son passé douloureux.

Le dessin est également impeccable.

Je me suis laissé volontiers embarquer dans ce récit. Le personnage de Choc serait presque sympathique tant il a vécu de terribles événements dans son enfance s'il ne sacrifiait aussi d'innocentes victimes pour assouvir sa vengeance. Sans doute le côté mélodrame est-il un peu trop poussé à mon goût, mais hormis cette remarque, c'est du tout bon.

Charleston, Caroline du sud, États-Unis.



Alors qu'elle exécute son numéro sur la scène d'un bar de strip-tease, "Bonbon", de son vrai nom Blandine Lefrancq à une vision, une perception, une sensation... bref, elle vient de ressentir la disparition d'Aline, sa sœur jumelle, pourtant à 7,000 km de là, en France.



Arrivée sur place, pour assister aux funérailles de sa sœur, tout accuse Philippe, le mari d'Aline, de sa disparition.

Une dispute dans une station d'autoroute devant témoins quelques instants seulement avant leur accident de voiture, un révolver acheté la veille, une assurance-vie bidon contractée au nom d'Aline et dont il est le bénéficiaire, bref, pour les enquêteurs chargés de l'enquête, tout accuse Philippe Ballester, son époux.



Mais, car il y a un mais, et de taille, le corps d'Aline n'a toujours pas été retrouvé !!



Philippe, sur son lit d'hôpital ne cesse de déclarer la même chose, ils étaient dans la voiture, il se disputaient encore sur le fait d'avoir ou non un enfant, il roulait vite, et d'un coup, elle a disparu de son siège, et cela, quelques instants avant l'embardée de leur voiture sur le bas-côté de l'autoroute.



Et ce n'est pas le premier témoignage qui décrit la même disparition instantanée d'une personne.



Mais entre le réel et le surnaturel, la justice fait souvent, et très vite, le même choix...



Blandine commence sa propre enquête pour en avoir le cœur net...

Tout allait bien au départ dans ce polar énigmatique à souhait : une narration nerveuse, une intrigue prenante, des ellipses maîtrisées, un dessin collant parfaitement à l’ambiance, des dialogues aux petits oignons. Et puis boum patatras, le château de cartes si savamment monté s’est écroulé. Je veux bien qu’on laisse à l’imaginaire du lecteur le soin de se mettre en branle, qu’on le laisse interpreter à sa guise des pans entiers de l’histoire, voire qu’on lui demande de phosphorer pour participer activement à la résolution du problème. Mais à ce point-là, franchement, et je pèse mes mots, c’est du foutage de gueule !



Rien ne sera dévoilé sur le pourquoi du comment des disparitions. Pas un indice, aucune piste, nada. C’est trop facile de mettre en place un tel casse-tête sans en donner la solution. Vous imaginez si Gaston Leroux avait conclu Le mystère de la chambre jaune sans laisser Rouletabille révéler le fin mot de l’histoire ? Ça n’aurait eu aucun sens. Et aucun intérêt. Exactement l’impression que j’ai ressentie en refermant cet album.


Lien : https://litterature-a-blog.b..

J ai été enthousiasmé je l avoue par la reprise du personnage de Will Rost et Tillieux .Les histoires plus matures ,plus cyniques , Choc plus dur sadique presque en tous cas impitoyable , plus désespéré aussi que dans les récits de ma jeunesse .Et puis patatras le dernier opus est convenu, larmoyant par trop prévisible tout se dissous dans la guimauve malgrés une dernière tentative

de rebondissement Africain

Mon mari m'a ramené toute une pile de bande dessinées humoristiques dont le tome 1 de la série Les campeurs.

j'aime bien les b.d d'humour, j'ai fait du camping étant plus jeune, donc ça partait plutôt bien pour que j'apprécie cet ouvrage.

Du coup, j'ai été très déçue car cette bande dessinée ne m'a pas vraiment plu.

Niveau graphismes, rien d'exceptionnel mais ça passe, idem niveau couleurs. Là où ça se complique, c'est au niveau des gags. Je n'ai pas trouvé ça drôle, mais alors pas du tout !

C'est caricatural, rien de nouveau dans Les campeurs. On connait déjà les gags, ça manque de nouveauté, de surprises, et je n'ai pas trouvé ça drôle !

J'ai souri une ou deux fois, mais pas plus.

Je mets seulement deux étoiles, ce n'est pas terrible du tout et je ne lirais pas les tomes suivants, même si un jour ils croisent ma route ;)

Ce premier tome est une suite de flashbacks qui nous permettent de découvrir l'enfance de M. Choc.

Il va en découler une longue vengeance, et dans un premier temps le rachat du château qui a été à la source d'une partie de ses malheurs.