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Critiques de Eric McCormack (67)
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L'épouse hollandaise

Rowland Vanderlinden est parti mener ses recherches anthropologiques à travers le monde, laissant sa femme Rachel seule. Un jour, un inconnu se présent à la porte de sa maison et dit à Rachel « Je suis votre mari ». Rachel laisse entrer l’inconnu pour vivre avec lui les plus belles années de sa vie.

Cette scène est le cœur du roman L’épouse hollandaise d’Eric Mc Cormack, un conteur talentueux au ton ironique et on se laisse vite emporter par ce roman captivant, extrêmement bien construit, riche en émotions.

Tout commence lorsqueThomas Vanderlinden, le fils de Rachel, un homme âgé d’une grande érudition sympathise avec son nouveau voisin, un écrivain et lui raconte ses souvenirs. Il se remémore le jour où sa mère, vieille et malade lui demanda de retrouver Thomas Vanderlinden pour connaître enfin l’identité de l’inconnu. Le voyage fut épique, dangereux, initiatique et leva le voile sur la vie de cet homme aventureux et avide de comprendre les us et coutumes des populations les plus reculées en Inde, au Tibet, En Amérique du Sud tout en partageant leur quotidien.

On tremble face aux dangers de la nature, on savoure le récit de ses nombreuses rencontres et surtout on est sous le charme absolu de Rachel, une femme énigmatique dont il dresse un portrait magnifique…

Laissez-vous emporter avec délice par ce roman envoutant qui parle d’amour et de vies singulières.

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Le nuage d'obsidienne

Emprunté à la médiathèque... Fortement attirée par la couverture illustrée

d'une photographie magnifique d'un détail de bibliothèque remplie

de livres anciens...et par le 4ème de couverture... où l'histoire débute

avec la découverte d'un livre rare, qui parle d'un lieu où le narrateur

a vécu jeune, Duncairn, une petite localité minière des Uplands, en Ecosse...



Le narrateur remonte grâce à ce livre mystérieux à son passé...Il se raconte:

jeune garçon , fils unique d'un couple aimant, bien que très pauvre,

qui mourra brutalement dans une explosion... Ces parents vivant dans un

quartier des plus misérables, n'en sont pas moins des plus attachants,

passionnés tous les deux par la lecture, empruntant abondamment à la

bibliothèque...et transmettant leur passion à leur rejeton !!

Des descriptions très émouvantes de ses parents dont deux extraits,

particulièrement significatifs, concernant la mère du héros :



"Les deux êtres [ les parents du narrateur] dont j'avais tenu l'amour pour acquis, comme le fondement de mon existence, avaient été réduits à néant. Néanmoins, je ne parvenais pas tout à fait à saisir ce que leur mort avait d'absolu. J'espérais tout particulièrement que ma mère avait pu arriver à la fin du livre qu'elle lisait. Rien ne la contrariait davantage que d'avoir à laisser sa lecture inachevée. "(p. 57)



"Ma mère faisait partie de ces êtres dont la couleur d’yeux n’est pas assortie. Le droit était bleu, le gauche, vert. Selon le côté que vous regardiez, vous aviez la sensation d’être en présence de deux personnes différentes. La femme de l’oeil bleu paraissait rêveuse et heureuse, celle

de l’oeil vert souvent inquiète et triste. Lorsque je le lui fis remarquer, j’étais déjà plus grand et elle me répondit qu’il y avait peut-être une raison à cela : le monde était souvent pour elle un lieu de beauté et d’espoir qui, à d’autres instants, ne lui inspirait que noirceur et désolation. "





Roman picaresque des plus insolites. On se laisse prendre aux multiples aventures et mésaventures de notre narrateur, orphelin, nous faisant découvrir les usages et coutumes d'ailleurs. Des péripéties et vagabondages en pagaille qui nous offrent de vastes images de "notre humanité" !

Allant des recettes des guérisseurs, légendes, aux métiers les plus incongrus au sein de la jungle, les méfaits ou bienfaits des colonisations diverses... On peut remarquer au fil du récit une grande part de surnaturel qui surgit à de multiples reprises !



Et l'enquête sur ce livre ancien, en fil conducteur...de l'histoire de la vie de notre narrateur...qui voulait découvrir le monde, avec ses amis-papier et ses rencontres palpitantes de différentes bibliothèques de camarades rencontrés au fil de ses pérégrinations!



Livres, voyages, différents métiers exercés... Un roman original de formation et d'apprentissages de l'existence !!



Lecture étonnante, surprenante...qui nous emporte dans un tourbillon de pays, d'aventures variées et et de personnages hauts en couleur . Fort difficile à résumer...!!

"Clara me fit un petit baiser sur la joue et me regarda de ses yeux immenses.

- "Souvenez-vous, dit-elle. Vous ne pouvez toujours fuir loin de l'amour. C'est l'unique bagage que nous emportons tous avec nous dans tous nos voyages. " (p. 176)



Un auteur qui m'intrigue... que je garde en mémoire pour découvrir d'autres fictions nées de sa plume !!

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Le nuage d'obsidienne

Alors qu’il est en déplacement professionnel au Mexique, Harry Steen s’abrite dans une librairie d’occasion pendant un orage.

Il découvre par hasard un livre mentionnant un événement climatique étrange s’étant passé dans un petit village écossais, Duncairn, dans lequel il a vécu un moment bien des années auparavant.

A partir de cette découverte, Harry remonte le fil de ses souvenirs, tout en cherchant à obtenir plus d'informations sur ce livre.

Ce roman est déconcertant, la quatrième de couverture ne donne finalement pas beaucoup d'éléments sur l'histoire et c'est tant mieux.

Je me suis laissée portée par les souvenirs d'Harry de son enfance à sa vie d'adulte, de mari, et de père.

Harry nous emmène avec lui sur plusieurs continents, entre les quartiers pauvres de Glasgow, le fameux village de Duncairn, plusieurs villages africains, en passant par divers pays d'Amérique Latine, des tas d'îles un peu partout dans le monde et finalement le Canada.

J'ai adoré traverser le globe en tout sens, accompagnant un Harry blessé, meurtri, se questionnant sans cesse, plein d'espoirs, fou de joie, débordant d'enthousiasme, surpris, ébahi, révolté, perdu....

Les paragraphes concernant le mystérieux livre viennent ponctuer le récit de la vie d'Harry.

Beaucoup d'éléments ou de thèmes auraient pu être davantage développés au cours de l'intrigue, mais dans la vie, il nous arrive à tous d'être confrontés à des faits qui pourraient retenir notre attention mais ne font que passer dans notre quotidien en ne laissant finalement que quelques infimes traces, comme de la fumée qui se désintègre.

Harry m'a touché, car il a l'égoïsme de la jeunesse, les questionnements sans fin d'un jeune homme, les certitudes d'un adulte responsable et les peurs d'un homme qui comprend que sa vie n'était que peu de choses.

Dernier livre lu cette année, je garderai le souvenir d'une traversée de vie, d'un voyage à travers le temps et l'espace, d'une errance entre les vivants et les morts, entre la souffrance et la joie, entre les doutes et les moments d'apaisements, le tout saupoudré d'éléments mystérieux, de phénomènes inexpliqués, de hasards et de coïncidences comme cela se produit parfois dans une vie.

Un gros coup de coeur pour ce roman original à l'écriture hypnotique.
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L'épouse hollandaise

"Aimable lecteur" c'est ainsi que l'auteur nous interpelle au début de cet ouvrage étonnant, c'est très agréable!

Comment vous dire? La critique n'est pas aisée..

Un écrivain s'installe seul au Canada, dans une maison louée, son épouse étant en mission pour son travail d'avocate, à l'autre bout du pays...

Son voisin, un érudit,Thomas Vanderlinden, solitaire et âgé, avec qui il sympathise,lui raconte sa vie qui commence au début du siècle avec la rencontre de ses parents, Rachel, la fille d'un juge intransigeant et Rowland Vanderlinden, un anthropologue passionné...au bout d'un an de mariage ils sont conscients de ne pas être faits l'un pour l'autre...

Rowland part en Angleterre, au British Muséum pour ses travaux.

Au bout de quelques mois, Rachel voit débarquer un inconnu qui se présente comme son mari..

Tel est le point de départ de l'intrigue, Eric Mc Cormack, nous raconte l'histoire à travers la narration de Thomas, le fils de Rachel, vieux et malade, alité à l'hôpital.

Rachel raconte à son fils que son pére n'était pas son mari, le véritable Rowland est parti un jour pour un long voyage pour ne jamais revenir.

Son vrai pére a aimé Rachel, puis est mort à la guerre, emportant son secret dans sa tombe....

Thomas part à la recherche du vrai Rowland au fond des îles, celui- ci est parti à la découverte du Monde, passionné par les us et coutumes des différents peuples de l'Inde jusqu'au Tibet, de l'Amérique du Sud jusqu'en Écosse en passant par les îles Pacifique.....

Nous allons vivre des aventures folles,éprouvantes,trés périlleuses, on prend des pirogues,des goélettes,des vapeurs,des trains,on écrit, on câble, on voyage sur les bateaux qui traversent le Pacifique, on ressent le mal de mer de Thomas sur un rafiot minuscule balloté par le creux des vagues, la chaleur étouffante nous étreint , nous écrase,on craint les piqures des moustiques et autres insectes,on éprouve le besoin de boire, une soif inextinguible , l'envie de boire de l'eau sur des îles où cette boisson est contaminée par des parasites, on a peur d'attraper le fameux vers de Guinée...

Rowland rencontre la femme d'un maharadja en Inde, on vit avec lui l'horrible histoire qui lui arrive lorsqu'il explore des grottes avec un archéologue,son affreuse expérience dans un monastère Tibétain....j'ai beaucoup aimé en savoir plus sur Rowland et l'homme mystérieux qui prendra sa place, sur Rachel et sa vie au Canada....ce livre est trés visuel, il ferait un excellent film...

On ne perd pas le fil de ces aventures luxuriantes et extraordinaires car il est bien construit,Eric McCormack est un fabuleux conteur qui nous plonge dans d'excellentes fictions, un univers trés inventif , fertile et enchanteur, à la fois un récit de quête identitaire, une imagination sans frontières....ainsi qu'un trés beau portrait de femme....

Cet ouvrage que je n'ai pas lâché, nous fait connaître un érudit idéaliste consacrant sa vie entière à des lieux reculés et exotiques, à vivre des aventures folles,un foisonnement impressionnant: découverte de plantes, animaux différents,parfois terrifiants,tribus aux mœurs étranges,mets inconnus souvent nauséabonds,vers de Guinée,coutumes diverses, un aventurier, qui,d'un monastère perdu du Tibet à l'Archipel des Motamuas en plein Pacifique, semble avoir vécu mille et une vies!

Le texte vibre de tant d'échos qu'on ne saurait démêler le vrai du faux,tant on voyage, tant on découvre encore et encore!

Ce n'est que mon avis , mon texte est trop long,je n'ai pas réussi à écrire moins à propos de cet ouvrage si différent !

Je m'en excuse auprés des amis de babelio.









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L'épouse hollandaise



C'est marrant la vie d'un roman… J'ai trouvé celui-ci lors d'un séjour à Toulouse, il y a deux ou trois ans. Comme je l'ai déjà dit (à vous ou à d'autres… je commence à radoter, c'est l'âge - ben oui, moi j'ai la chance d'être née avant 75…), lorsque je visite une ville, je commence par les deux choses essentielles : la meilleure librairie et la meilleure pâtisserie (on pourrait rêver que les deux fussent réunies dans un lieu unique mais c'est rarement le cas, hélas - si vous avez des adresses, je prends !)

Eh bien, à Toulouse, paraît-il qu'il faut aller chez Ombres blanches. Tiens, j'en profite au passage pour dire à Monsieur Aurélien Bellanger qui le 22/11/19, sur France Culture, avait daigné trouver Toulouse un peu moins « provinciale » (quoique…) grâce à la présence de la librairie dont je vous parle et de la possibilité de s'y procurer les œuvres complètes de Gramsci, donc je tenais à lui dire que j'habite à la campagne, dans l'Orne (je vous laisse deux secondes pour regarder sur une carte - cela-dit, Monsieur Bellanger connaît puiqu'il est né dans le département voisin, en Mayenne, à Laval!-) je tenais donc à rassurer cet auteur : je n'ai JAMAIS MANQUÉ DE RIEN. Lorsque j'ai besoin d'un livre (quel qu'il soit), je le commande chez mon libraire. Je le récupère le moment venu. Je ne vais pas succomber ni sombrer dans une profonde dépression parce que je dois attendre deux ou trois jours pour obtenir ce que je veux. J'aime la littérature mais pas au point de vomir ou de m'évanouir si je ne peux me procurer en deux temps trois mouvements Le Bel Inconnu de Renaut de Beaujeu en ancien français. Ils me font toujours sourire ces Parisiens d'adoption, encore éblouis par les lumières de la ville, qui crachent sur « la France profonde » dont ils sont issus… Avoir ce genre de propos au XIXe siècle, passe encore, mais à notre époque, ça me semble un peu relever de l'anachronisme…

C'était mon coup de gueule. Passons…

Donc le roman dont je m'apprête à vous parler trônait dans ladite librairie sur la table des « incontournables ». Le titre et la couverture ayant retenu mon attention, je l'achète. Il passe deux trois ans dans une belle PAL (pile à lire) jusqu'à ce que je m'en empare enfin…

Et c'est toujours le moment où l'on se dit : mais pourquoi n'ai-je pas lu ce texte avant ?

Car, oui, je me suis régalée. Alors je vous préviens tout de suite, il faut avoir un esprit d'aventurier, aimer le romanesque pur et dur et les situations les plus rocambolesques qui soient, accepter que l'écrivain se joue de vous, tende des pièges et que des trappes s'ouvrent brutalement sous vos pieds et surtout, il faut se laisser aller et retomber en enfance, lorsque l'on goûtait le plaisir de se plonger dans un roman de Stevenson ou un Tintin…

Vous êtes prêts ? Alors on y va !

D'abord, vous êtes (délicieusement) interpellé : « Aimable lecteur : j'aimerais te raconter un incident qui date d'il y a dix ans... » L'apostrophe, le tutoiement… Me voilà happée.

Un premier narrateur, écrivain de profession, s'installe avec son chat et sa femme (ou l'inverse!) dans une maison ancienne et mitoyenne près de Toronto. Il découvre, en visitant cette demeure, une bibliothèque très riche remplie de livres anciens. Lorsqu'il cherche à connaître le propriétaire de la maison (et de la bibliothèque), on lui répond qu'un avocat s'occupe des papiers...

Un jour, tandis qu'il s'est installé au jardin pour écrire, notre écrivain fait connaissance avec son voisin, un certain Thomas Vanderlinden, un homme très érudit, ancien professeur d'université à la retraite. Une amitié s'installe jusqu'à ce que le vieil homme soit hospitalisé. Notre narrateur lui rend régulièrement visite. À l'occasion de l'une de ces rencontres, le retraité lui montre une photo de sa mère, Rachel Vanderlinden, et lui explique comment, autrefois, avant même sa naissance, tandis qu'elle attendait le retour de son mari, un certain Rowland Vanderlinden, explorateur-ethnologue de profession, un inconnu s'est présenté chez elle en disant simplement : « Je suis votre mari ».

Dans un premier temps, Rachel s'apprêta à renvoyer le faussaire lorsque soudain, elle se ravisa sans que l'on sache pourquoi. L'inconnu s'installa donc chez les Vanderlinden comme s'il était chez lui. Jamais Rachel ne voulut savoir qui il était, ni d'où il venait et encore moins ce qui était arrivé à son (vrai) mari. Pourquoi ? Mystère ! Et c'est là que commencent les aventures les plus folles, absolument impossibles à résumer, avec moult et moult rebondissements... Les choses les plus farfelues sont racontées le plus sérieusement du monde comme si c'était des vérités scientifiques, ce qui crée un décalage vraiment irrésistible et très pince-sans rire (attendez qu'on vous décrive le ver de Guinée et vous comprendrez ce que je veux dire...). Oui, ce texte est bourré d'inventions, il pétille à toutes les pages, il nous mène en bateau (au sens propre et figuré), nous trimbale au bout du monde, nous laisse pantelant dans un coin reculé du globe et lorsqu'on imagine pouvoir reprendre un peu son souffle, une trappe s'ouvre et l'on tombe en chute libre vers d'autres péripéties plus insensées et plus rocambolesques les unes que les autres.

Les narrateurs se succèdent, les mystères finissent par s'éclaircir et l'on se régale d'un bout à l'autre de ce roman inénarrable écrit par un conteur hors pair !

Bravo Ombres blanches pour cette belle découverte ! Heureusement qu'il m'arrive de battre un peu le pavé urbain, sinon, qu'est-ce que je deviendrais… Je m' le demande...
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Le nuage d'obsidienne

J’ai tout d’abord été attirée par la couverture où l’on se trouve plongé dans une bibliothèque remplie de vieux livres, puis intriguée par le titre, le nuage d’obsidienne. En lisant les premières pages, j’ai immédiatement été happée par l’histoire de Harry Steen, le narrateur, qui, lors d’un séjour à La Verdad entre par hasard au Bookstore de Mexico et, au milieu d'un bric-à-brac, tombe sur un très vieux livre à la couverture en cuir marron dont se dégage une odeur de moisi. Ce livre s’intitule Le nuage d’obsidienne et a été écrit par un certain Rev. K. Macbane, mais ce qui accroche le regard de Harry, c’est le nom d’une petite localité des Uplands d’Ecosse, Duncairn, où il a séjourné lorsqu’il était jeune homme. Pourquoi Miriam, la jeune fille qu’il a aimé à Duncairn, et à laquelle il n’a jamais cessé de penser, l’a-t-elle abandonné du jour au lendemain ? On va suivre le parcours de Harry, dont les métiers successifs l’amèneront à voyager dans de nombreux pays, et à mener une vie d’aventurier au cours de laquelle il fera des rencontres intéressantes qui changeront le cours de sa vie. Je conseille la lecture de ce roman à tous les lecteurs qui ont envie de se dépayser, ils prendront plaisir à accompagner Harry dans la résolution des différentes énigmes que contient le roman.
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L'épouse hollandaise

S'il est des livres rencontres qui vous enchantent, et vous ravissent dès les premières lignes,.L'épouse hollandaise , roman de Eric McCormack est sûrement l'un d'eux!

Happée dès les premières pages , quand le narrateur vous appelle Aimable lecteur il y a de quoi fondre ....Une histoire , une vraie, des personnages atypiques , une époque dite belle , des voyageurs qui font le tour du monde , des épouses qui les attendent, un vieux monsieur qui raconte , un écrivain qui écoute et vous le lecteur qui dévorez les pages ....

Alors je n'aurais qu'un mot que vous aimiez rester au coin du feu ou que vous ayez envie de parcourir le vaste monde plongez vous dans ce roman de très bonne facture vous n'en aurez pas regret je peux vous l'assurer .Bonne lecture .

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Le nuage d'obsidienne

Un livre qui parle de livres, forcément je craque d'autant que la couverture est superbement illustrée d'une bibliothèque emplie de vieux livres et sûrement rares... comment résister ?

Je me suis donc plongée avec impatience dans ces pages du nuage d'obsidienne, quésako ?? c'était aussi une belle raison pour acquérir ce roman. Jamais entendu parler de ce nuage d'obsidienne, et vous non plus, soyez honnêtes !



Ce livre regorge d'informations, d'histoires, de voyages, d'expériences des plus étranges. Riche, curieux, costaud, intéressant, etc... autant de qualificatif qui peut lui convenir.



Une lecture assez ardue sur les débuts, car en fait, je m'attendais à bien autre chose que cette histoire qui fourmille dans tous les sens. Oui, en réalité je pensais d'après le titre que l'auteur se serait cantonné uniquement à l'histoire de ce fameux livre rare découvert à tout hasard au Mexique alors qu'il provient d'une petite commune en voie de disparition en Écosse.



Effectivement, il est bien question de ce fameux livre, mais l'auteur remonte le fil du temps, et nous conte en somme comment il en est venu être à la tête d'une entreprise qui l'a mené au Mexique. Puis il nous narre son enfance, ses premiers émois, et son premier poste en Écosse à Ducairn. Puis son exil vers des contrées lointaines, où il fit la connaissance du Docteur Dupont qui lui a enseigné bien des choses sur ces peuplades aux traditions bien étranges. Ce fameux Dupont que Harry retrouvera bien des années plus tard à la tête d'une mission pour expérimenter la conscience humaine (tout un programme).



Bref, ce roman nous emmène dans bien des destinations tant géographiques que scientifiques, humaines, paranormales, familiales, et historiques.



Voilà toute la richesse de ce roman, costaud, certes, je le conçois, mais très intéressant et original malgré tout.

Alors votre curiosité sera -t-elle attisée si je vous en dis un peu plus sur ce fameux nuage ?

Ce livre que notre Harry découvre par hasard dans une échoppe, l'envoie dans son pays d'origine pour qu'il soit examiné par un spécialiste des livres rares, et faire des recherches sur sa provenance, son contenu, au final savoir si ce fameux nuage a bel et bien existé ; n'est ce pas une légende de plus ou bien un fait météorologique bien rare mais réel.



Vous le saurez en lisant ce roman, fort intéressant et dépaysant.



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L'épouse hollandaise

Né en Ecosse, Eric McCormack a émigré au Canada en 1966.



"Aimable lecteur : J'aimerais te raconter un incident qui date d'il y a dix ans. J'étais en visite chez un vieil ami qui dirigeait un centre médical de l'ONU dans une bourgade du sud-ouest de la côte équatoriale de San Lorenzo. Un matin, nous étions allés de bonne heure au marché. L'étal de fruits le plus animé était tenu par un grand gaillard au torse nu. Il avait au ventre une brindille de quelques centimètres de long fixée on ne savait trop comment. Tout en discutant de la fraîcheur des cantaloups et des oranges avec mon ami, il portait de temps à autre les doigts à la brindille. Il la tournait lentement comme s'il remontait une montre.

Nous avons fait notre choix de fruits mûrs pour le petit déjeuner. Sur le chemin du retour, j'ai parlé à mon ami de la brindille que le marchand avait au ventre.



- Son quoi?

- C'est un parasite qu'il a dans le corps, m'a répondu mon ami. Un ver - un ver de Guinée. Avant, il n'y en avait qu'en Afrique, sur la côte de Guinée, d'où leur nom. Aujourd'hui, on en trouve d'un bout à l'autre des tropiques, dans l'eau de consommation courante non purifiée. Ils grandissent à l'intérieur de leur victime jusqu'à atteindre un mètre vingt, environ. Parfois, ils leur transpercent la peau et pointent la tête dehors. Si on réussit à les enrouler autour d'une brindille, ils ne peuvent plus se retirer. Mais il faut de la patience. À chaque fois que la tension se relâche, il faut tourner un petit peu, puis encore un petit peu. C'est le même principe que pour remonter un poisson avec une ligne qui n'est pas très solide. Si on tire trop fort, le ver se casse et c'est fichu. Il rentre à l'intérieur et continue à grandir. On peut mettre des semaines voire des années à l'extraire. Il arrive qu'au moment même où un ver est presque sorti, un autre montre le bout de son nez. Il y a des gens qui passent toute leur vie à essayer de s'en débarrasser."



Alors, vous, je ne sais pas. Mais moi, si un roman commence par "aimable lecteur", déjà, j'aime bien. C'est vrai, c'est gentil!!!

Si ça continue par ce genre d'histoire, j'aime encore mieux..

Et ce n'est qu'un début. Parle-là un écrivain qui vient d'emménager dans une nouvelle maison, et son voisin est un certain Thomas Vanderlinden qui va lui raconter l'histoire de sa famille. De sa mère Rachel Vanderlinden, et de ses pères, les deux Rowland Vanderlinden. Parce que oui, il y en a deux. Pourquoi? Ah, ça..

Et comment lui, le fils, a été obligé d'aller rechercher un des deux dans une île perdue du Pacifique , pour que sa mère le revoie avant sa mort, et puisse lui demander qui était l'autre Rowland. Et non, elle ne le savait pas...

Je ne suis pas certaine non plus qu'elle savait ce qu'était exactement une " épouse hollandaise"!

Bien sûr, ça ne se raconte pas. Mais une fois plongé dedans, ça se dévore..

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Le nuage d'obsidienne

A partir de la découverte d'un vieux livre dans une obscure boutique à la Verdad , relatant un phénomène météorologique particulièrement intrigant, le héros, Harry Steel, remonte le cours de sa vie . En effet, par un hasard incroyable, cet événement a eu lieu dans une petite ville d’Écosse où il a passé , jeune homme, quelques mois et où, surtout il a connu une grande peine de cœur , profonde blessure qui l'a poursuivi toute sa vie .



Par petits chapitres, on découvre les faits marquants de son existence , ses rencontres, et l'histoire des personnes qu'il a croisées à travers les continents et qui sont toujours des récits peu ordinaires .



Ce nuage d'obsidienne où les gens voient leur reflet n'est au fond que le miroir de notre propre existence , une représentation déformée de la réalité ou la face obscure de nos rêves.



Finalement, c'est une réflexion plus profonde que la narration de quelques fragments de vie : recherche , en outre, de quelque chose qui est différent d'un individu à l'autre !



J'ai bien aimé.
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L'épouse hollandaise

Les surprises font le charme des pique-niques : le dernier rendez-vous sur l'herbe Babelio m'a apporté ce délicieux roman.

Une couverture superbe, une invite désuète ... suis-je un aimable lecteur? En tout cas, je me suis laissée embarquer dans l'histoire avec plaisir . L'histoire, ou plutôt les histoires... un narrateur qui écoute un vieil homme raconter l'histoire de ses parents, un voyageur qui lui-même racontera ses aventures, et finalement une famille qui a plus de secrets qu'il n'en faut.

Voici un roman qui fait voyager, mais à l'ancienne, en train, en bateau, à pied, du Canada au Népal, de l'Amérique latine au îles du Pacifique... et une scène qui fera perdre toute envie de spéléologie.

Merci Sylvaine!
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L'épouse hollandaise

Je suis très mitigée sur cette lecture. Je crois que je m'attendais à autre chose. C'est le genre de livre où pendant toute la lecture, je ne sais pas trop sur quel pied danser : j'aime ? Je n'aime pas ? Et où je me dis que mon avis va essentiellement dépendre de la fin. Et ce fut assez décevant. Je n'ai pas non plus tellement accroché au style : quelqu'un qui raconte l'histoire de quelqu'un qui raconte l'histoire de quelqu'un. Ce n'est pas qu'on s'y perde, car c'est assez clair, mais ça ne m'a pas tellement plu.

Malgré tout, même si j'ai beaucoup parlé des points négatifs, ça se lit plutôt bien, et je ne regrette pas de l'avoir lu.
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L'épouse hollandaise

Un écrivain s'installe à Camberloo, au Canada. Il loue une maison, emménage avec chat, livres, feuilles et stylos. Son voisin, après quelques jours d'observation à travers la haie du jardin, finit par lui faire la causette. C'est Thomas Vanderlinden, vieux professeur d'histoire à la retraite féru d'auteurs du XVI siècle. Mais le vieil homme ne tarde pas à tomber malade et notre écrivain, en mal d'inspiration, lui rend visite chaque jour. Et le vieux Thomas va lui raconter l'histoire de sa mère, Rachel l'épouse hollandaise. Je vous laisse découvrir ce qu'est une épouse hollandaise !



Le récit du vieux Thomas va nous entraîner de personnages en paysages, aux quatre coins du monde, à la découverte des deux mystérieux Rowland. Peuplades primitives ou occidentaux exilés, rites, mythes et médecine traditionnelle, voyageurs infatigables, ermites scientifiques ou sédentaires, marins, mineurs ou chaman, tous pourraient se croiser à "l'Institut des Egarés" ou échouer sur "la Barre des Naufrages" ; Amérique du Sud, Afrique, Inde, Tibet, Ecosse, Canada et pour finir îles du Pacifique, telles les Motamuas " l'aisselle puante de la planète ".


Lien : http://moustafette.canalblog..
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L'épouse hollandaise

J'ai découvert ce roman par le forum lecture de Au Feminin, le sujet m'avait intrigué et je n'avais jamais rien lu de cet auteur donc je me suis lancée. Ce fut une belle surprise, j'ai beaucoup aimé cette histoire. la trame ressemble un peu au sujet du "retour de Martin Guerre", comment et pourquoi une femme accepte dans sa vie un homme qu'elle sait ne pas etre son mari mais qu'elle finit par aimer..

Les personnages sont trés bien mis en valeur, la quete de la recherche de la vérité par le fils de Rachel, les voyages, l'histoire, les personnalités diverses, l'epoque du roman.. tout contribue à rendre l'histoire passionnante, le denouement est inattendu... un livre que je recommande vivement
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L'épouse hollandaise

Les folles aventures écrites par Monsieur McCormak m’enchantent, après le Nuage d’Obsidienne, je termine L’épouse Hollandaise et j’en suis encore ensorcelée. J’aime ces voyages et aventures sur fond de spiritualité, de mysticisme. Ces mystères ont souvent finalement des explications très scientifiques et j’aime cet esprit de chercheur. Le personnage de Rachel qui décide de sa vie est un très beau personnage de femme libre. Certains livres cités dans le livre existent, j’ai vérifié mais j’ai arrêté là ma recherche sur les faits, les tribus, les îles … je reste dans le mystère. Monsieur McCormack est un très grand conteur.



Petit aparté : l’auteur semble fasciné par les grandes oreilles …

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L'épouse hollandaise

Eric McCormack m'avait déjà plus que convaincu avec son roman "Le nuage d'obsidienne", et je dois dire que "L'épouse Hollandaise" m'a enthousiasmé avec la même ardeur.

Ces deux livres ont en commun un remarquable sens de la narration, au service d'histoires nimbées de mystères.



Écrivain d'origine Écossaise ayant migré au Canada, McCormack aime les voyages, les déplacements, qui donnent tout le rythme aux quêtes existentielles de ses personnages. Les chassés-croisés, rencontres fortuites, hasards heureux ou malheureux qui jalonnent son œuvre m'ont procuré un vif sentiment d'avidité de lecture. Pourtant, rien n'est cousu de fil blanc, les histoires sont profondément originales, un brin absurdes, comme en échos au caractère absurde de nos existences.

Chez cet auteur les apparences sont souvent trompeuses, il faut savoir accepter de se laisser guider par sa plume aussi légère que mystérieuse, accepter tout ce qui n'est pas raconté, accepter d'avoir le tournis lorsqu'on se perd dans ses récits à multiples tiroirs. À cette condition apparaît alors l'éclatant talent de conteur de cet écrivain à part.

Voilà un livre qui hantera longtemps ma mémoire.

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Le nuage d'obsidienne

Harry Steen, industriel canadien, se réfugie dans une vieille librairie mexicaine afin d'échapper à une soudaine averse tropicale. C'est là que fortuitement il découvre un vieil opus relatant un mystérieux phénomène climatique s'étant déroulé en 1851 dans le ciel de Duncairn, petite bourgade écossaise où Harry a lui-même séjourné quelques mois dans sa jeunesse et où sa vie a pris un tournant décisif suite à une déconvenue amoureuse.



Grâce à un conservateur en livres rares, un personnage improbable comme tant d'autres dans ce roman, nous voilà embarqués dans une quête littéraire originale. Parallèlement, cette trouvaille va mettre la mémoire de Harry a rude épreuve, l'obligeant à replonger dans son enfance à Tollgate, faubourg miteux de Glasgow, dont il s'échappe pour aller enseigner à Duncairn. Duncairn qu'il fuira à son tour pour s'embarquer sur de vieux rafiots qui le conduiront de l'Afrique de l'est à l'Amérique du sud, périples au cours desquels mille rencontres et aventures façonneront son destin jusqu'à son installation au Canada, son incursion au large des îles Fidji, dans l'étrange archipel d'Oluba et, pour finir, le retour dans son Ecosse natale grâce à ce mystérieux nuage d'obsidienne. La boucle est bouclée...



J'ai retrouvé avec un vif plaisir l'imagination foisonnante de l'auteur que j'avais déjà appréciée dans L'épouse hollandaise. Erik McCormack est un amuseur, un conteur qui vous mène par le bout du nez dans des univers farfelus et réjouissants dont il est bien difficile de s'extraire pour retrouver un quotidien qui paraît soudain bien banal !
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L'épouse hollandaise

Ce roman relativement récent, m’a rappelé la construction des livres dits classiques. La construction du récit et la plume de l’auteur m’on plongé dans un autre monde. Une lecture douce et agréable qui sera vous transporter à travers les villes, les pays et mêmes les civilisations !



Cette lecture puise sa force dans cette construction classique. Elle nous place dans un univers où tout nous est décrit avec lenteur, avec douceur. Ici j’utilise exprès le terme « lent », car ce fut mon ressenti tout au long de cette lecture. Mais il ne faut pas le voir comme un défaut, c’est justement l’une des grandes forces de ce roman. On ne précipite rien, on vit le roman avec une vitesse de croisière fort agréable.



Le récit nous amène sur plusieurs pistes. On rencontre l’amorce d’un roman policier, puis les escapades d’un roman d’aventure pour nous présenter la fièvre de la romance. C’est tout en finesse que l’on suit des personnages à travers leurs vies. On passe de ville en ville, et on découvre à chaque fois un nouveau paysage, des nouvelles coutumes, des petits moments de la vie qui ne font pas partie de notre quotidien et qui nous permet de sortir de notre routine.



L’épouse hollandaise, c’est cette femme objet que l’on garde à la maison, qui nous attend gentiment, qui ne fait pas de vague. Mais ici c’est aussi une femme forte qui ne se laissera pas forcément dictée sa conduite. Une femme qui a accepté l’inimaginable et qui en a rencontré l’amour. Dans ce texte on croise aussi un fils à la recherche d’un père qui finalement n’est pas le sien. Un père qui a vécu de nombreuses vies différentes. En résumé, une panoplie de personnages tous extraordinaires à leur façon !



Mais dans ce texte on va nous présenter avant tout un homme qui a toujours préféré sa liberté à la vie trop lisse qu’on lui proposait. Partir et vivre ses aventures plutôt qu’être enfermé dans une vie qu’il ne voulait pas, et qu’il n’aimait pas. Ce roman nous rempli d’espoir et de folie. On a envie de voyager et de vivre milles histoires, rencontrer des étrangers et apprendre de leurs récits, de leurs croyances. Ce texte traite de plusieurs sujets qui nous touche et font échos en nous. Le besoin de liberté, l’envie de ne répondre à aucunes contraintes. Mais la liberté a toujours un prix et ce sont les gens que l’on abandonne qui devront le payer.
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L'épouse hollandaise

Olala, quelle histoire, quel récit !!!

C'est à la fois un roman d'aventures, une fable un peu folle, un thriller, un essai anthropologique... C'est plein de rebondissements, de mystères... On nous mène au bout du monde, dans des situations rocambolesques, pleines de péripéties à couper le souffle que même Indianna Jones n'aurait pas osé affronter. On y mêle le vrai, le faux et les personnages sont plus atypiques les uns que les autres.

Vraiment une belle plume que celle d'Éric McCormack. C'est fluide, brillamment mené, pétillant. Roman à tiroirs qui m'a rappelé 1 autre auteur canadien : Éric Dupont avec sa fiancée américaine, 2 romans difficiles à raconter tellement c'est foisonnant d'histoires un peu dingues imbriquées les unes aux autres.

Donc "aimables lecteurs" comme l'auteur aime à nous appeler, laissez vous embarquer jusqu'au bout du monde dans les pas de l'épouse hollandaise et de ses maris.
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Le nuage d'obsidienne

Formidable, ce livre est formidable. Il est foisonnant et nous emmène d’aventures en rencontres et de rencontres en aventures. C’est l’histoire d’une vie. Harry est notre héros, il devient voyageur par la forces des choses et nous entraîne dans le monde entier. Ce roman parle à la fois de superstitions, d’amours, de voyages, de sciences, de livres rares et tout cela dans le plus grand bonheur de lecture. Il comble à la fois mes attentes de rêveuse, de curieuse et d'aventurière. Les histoires s'imbriquent parfaitement. On pense par moments aussi bien à Lawrence d’Arabie qu’à Bilboo le hobbit. Je vous le conseille très fortement. Un grand moment de plaisir. Mais si j’étais Harry, je pense que j’irai faire un tour également à Oluba pour voir si des graines auraient pu y être semées.
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