Citations de Eric Nylund (84)
Vous voulez troquer des vies contre du temps, murmura Parangosky.
Ackerson observa une pause, réfléchit soigneusement et reprit :
Oui Amiral. N'est-ce pas là le métier de soldat ?
Existe-t-il une autre solution ? Combien de mondes avons-nous réduits en cendres ? A combien de milliards s'élève le nombre de colons abattus ? Si nous sauvons une seule planète, si nous gagnons quelques semaines, cela ne vaudra-t-il pas la vie de ces quelques individus ?
Le seul fait que cette femme soit encore debout, et qu'elle continue à se battre, était une chose divine.
Mais bien sûr, c'était ce genre de choses que le Projet SPARTAN II devait accomplir non ? Se prendre pour Dieu afin de servir le bien commun.
- Je suis fatiguée de devoir sacrifier les autres pour « le plus grand bien ». Cela n’arrête jamais, et nous n’aurons bientôt plus personne à sacrifier.
- Bonjour, Cortana…
- Hum… je détecte une importante activité cérébrale dans votre cortex. Vous n’êtes pas les automates aux muscles hypertrophiés que la presse a décrits.
- Des automates ? Un choix intéressant de mots de la part d’une intelligence artificielle.
C'était le piège même du commandement: pour être un bon chef, il fallait aimer le service. Pour être un grand commandant, il fallait être prêt à sacrifier ce que l'on aimait.
Si on vous lâche un jour en Enfer, autant le faire avec de bons renseignements.
Le repos peut être une arme aussi mortelle qu’un pistolet ou une grenade.
Derrière l'usine , s' étendait le littoral lavande d'une mer toxique.
Pourquoi les soldats n’hésitaient pas à affronter le mort sans cligner une seule fois des yeux… mais quand ils devaient affronter la mort d’un camarade, ils se détournaient et se mentaient à eux-mêmes ?
- Il est acceptable, dit Mendez, de sacrifier leurs vies si c'est nécessaire. Par contre, il n'est pas acceptable de gaspiller ces mêmes vies. Vous comprenez la différence ?
Les IA n'avaient pas besoin de dormir ou de rêver.
- Écoutez-moi bien maintenant, fiston. Tu te souviens de notre discussion au sujet de l’Alamo ? Tu sais que chacun de ces braves défenseurs est mort pendant le siège. Ils connaissaient les risques, mais ils ont donné un sacré coup à l’ennemi. Ce fut une défaite tactique évidente, mais également une victoire stratégique brillante. Car ils ont fait peur à l’ennemi. Cette poignée de bons soldats qui combattaient pour ce qui est juste a permis de changer les choses.
- Quelles options tactiques choisir lorsque vous attaquez un ennemi plus puissant ?
- Mon Adjudant-chef ! Je ne vois que deux options. Une attaque rapide utilisant une force brute dirigée vers leur point faible, c’est-à-dire les éliminer avant qu’ils aient l’opportunité de répondre.
- Bien. Et l’autre option ?
- Le repli. Utiliser des actions de guérilla ou attendre des renforts.
- Ce sont les bonnes réponses, mais elles ne seront peut-être pas suffisantes dans ce cas-là. Il existe une troisième option. La reddition. Bien sûr, cette option n’est pas pour les gens comme vous et moi. Nous ne pouvons pas nous payer le luxe de reculer.
- Nous sommes quatre, murmura Blue-Two sur la liaison. Et ils sont miles ! Ces nabots n'ont pas l'ombre d'une chance !
John ne connaissait que trois manières de réagir avec les gens. S’ils étaient des officiers supérieurs, il leur obéissait. S’ils faisaient partie de son escouade, il les aidait. S’ils représentaient une menace, il les neutralisait.
- Qu'es-ce que réellement l'esprit ? Des intuitions, des raisonnements, des émotions; nous avons qu'ils existent, mais nous ne savons toujours pas ce qui fait fonctionner l'esprit humain.
Il aimait les hommes et les femmes placés sous son commandement comme s’ils étaient ses propres fils et filles. C’est le piège même du commandement : pour être un bon chef, il fallait aimer le service. Pour être un grand commandant, il fallait être prêt à sacrifier ce que l’on aimait.
L’alternative à la victoire n’était pas nécessairement la défaite. Si l’on choisissait de ne pas entrer dans le jeu, il ne pouvait alors y avoir ni gagnant ni perdant.
L'adjudant regarda la scène une heure durant , sans bouger un seul muscle .
Les lacs , les fleuves et les océans de la planète furent vaporisés . Au lendemain de cette attaque , l'atmosphère se serait également évaporée . Les champs et les forêts avaient été vitrifiés et des zones complètement embrassées étaient visibles par endroits .
Il ne restait plus qu'un enfer ....
Une chose était encore plus féroce en mer que n’importe quel ennemi humain : la nature. Des raz de marée et des typhons pouvaient écraser les plus puissants des navires de guerre… et ignorer les tactiques des capitaines les plus brillants.