La CGE d’Ambroise Roux, c’était l’empire de la commutation téléphonique : la CGE fournissait à l’État la majorité des équipements téléphoniques dont les PTT avaient besoin, et en particulier la partie la plus juteuse, à savoir ces fameux commutateurs téléphoniques dans lesquels on reliait les lignes. La commutation téléphonique était un marché entièrement géré par l’État, les prix étaient élevés et les industriels qui le partageaient n’avaient pas envie de le voir rétrécir, de quelque manière que ce fût. C’était sur ce fromage que vivait la CGE : une manne considérable. (page 322)