Trente-sept ans, célibataire et pourtant jolie, – tout le monde rajoutait toujours ce « et pourtant jolie », ce qui ne faisait qu’aggraver envers moi une forme hypocrite de suspicion – j’étais une parfaite incarnation, un peu vaine et aride, de féminité moderne : plus je faisais envie dans ma vie professionnelle, plus je faisais pitié dans ma vie sentimentale.