Eric Veillé

Attirée par la couverture et le titre qui laissait présager le dévoilement de possibles secrets afin de se protéger contre le Grand Méchant Loup, je me suis laissée tenter par ce livre dans le cadre de la dernière Masse Critique jeunesse. Autant le dire toute de suite…cet album, même après une troisième relecture,…ne m'a guère enchanté. Moi, qui me délecte régulièrement d'une soirée de livres d'images pour enfants…j'étais déçue (snif !)



L'auteur-illustrateur semble vouloir "désamorcer" la peur du loup avec humour et dérision.

C'est partiellement réussi ; je n'ai pas eu peur un seul instant…mais je n'ai pas ri, ni même souri !

Sur la première page jaune éclatant, un petit bonhomme (que j'ai d'abord pris pour un chasseur, mais non, c'est bien un observateur avec des jumelles) explique, en guise d'introduction, ce que nous allons apprendre sur le loup : origine, habitat, famille, menu…etc. Quelques pages plus loin, on oublie le désir de découvrir des choses sérieuses sur cet animal légendaire et on suit l'imagination débordante (délirante ?) de l'auteur.



L'album s'adresse à priori aux enfants de cinq à sept ans, en accompagnement d'un adulte qui saura expliquer les allusions faites aux contes (Le loup et… les trois petits cochons, …les sept chevreaux, Chaperon rouge), à Prokofiev, Monsieur Séguin ou encore à des expressions courantes ("Le vieux loup de mer a trempé tellement longtemps dans l'eau qu'il ressemble à un papi…")



J'ai ressenti, par contre, plus de plaisir à regarder tout simplement les dessins naïfs, mis en valeur par l'alternance des pages pleines blanches, noires ou jaunes et sur lesquelles les illustrations, par rajout d'un bleu "turquoisé", sont mis en relief.

Et "last but not beastly"…la double page noire où dix paires de yeux de loup ne regardent que…vou-ouououh !



Un grand merci à Babelio et à Actes Sud (qui m'a envoyé l'album accompagné d'un petit mot !)

Vishnou et Marie-Pierre arrivent chez leur grand-mère pour les vacances d’été. Ils sont dessinés sous forme de poussins un peu grotesque, leur ami est juste un carré avec des bras des yeux une bouche, le dessin est simple, une représentation enfantine avec des couleurs vives en aplat, pour une histoire d’enfants qui se raconte des histoires d’enfants, qui font des jeux d’enfants, un peu naïfs, ils passent le temps, s’amusent de petits riens, juste avec ce que leur imagination peut leur offrir, et c’est ça qui est beau, il y a des moments poétiques, j’adore en particulier quand ils cherchent des mots qui n’existent pas. C’est frais, un peu naïf, drôle, et la poésie vient effleurer ces moments calmes d’enfance.

Voici une délirante et décalée pochade qui nous explique les secrets d'alcove de la vie à l'école, ce genre de fantasmes que les élèves peuvent faire le soir en imaginant les maitresses et leur établissements continuer à vivre une fois que les têtes blondes se sont enfuies .



Dans cet album documentaire illustré et écrit par Eric Veillé, on se pose des questions très sérieuses pour y apporter des réponses fantaisistes et complètement délirantes, autrement dit tout ce que les enfants doivent savoir sur l’école et ses mystérieux secrets que personne n’a jamais découverts. Dans cet album entre le documentaire et la déconnade, on y apprend qu’après la classe, les maîtresses font des batailles de cahiers de CE2 avant de se rendre au bal dans la cave secrète de l’école…



Bref, voilà un album fort sympathique qui nous dévoile avec une jubilation certaine les réponses à toutes les questions farfelues que les loulous se posent sur l'école?



C'est parce en début de livre qu' garçon se retrouve enfermé par erreur dans la classe de sa maîtresse, Madame Lavigne, qu'il a pu observer l’envers du décor et nous apporter tout un tas de questions cruciales sur la vie à l’école après l'école, comme par exemple celles ci :



« Pourquoi les frites sont-elles si rares ?



-Que deviennent les fautes d'orthographe ?



-Que font les vêtements oubliés pendant les grandes vacances ?



-Que mangent les dames de la cantine ? »



Pour répondre à cette dernière question, sachez que « les dames de la cantine se lèvent très tôt et sortent dans la nuit en espérant trouver à manger pour les enfants ? Elles relèvent d’abord les pièges à poules,…et débusquer les paupiettes. Vers 8h30, elles frappent à la porte de l’école avec ce qu’elles ont réussi à attraper.!



Et pour avoir la réponse à toutes les autres qui sont dans cet ouvrage décalé et jubilatoire, il faut vous précipitez sur ce très bel album jeunesse publié depuis quelques semaines à Acte Sud jeunesse.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Sans être révolutionnaires, le quotidien des bébés est présenté à travers le quotidien du lionceau Lionel. Comme toute bonne série pour bébé, on retrouve une narration très expressive et des repetitions qui permettent l'interaction tout au long de la lecture. Les illustrations et les traits simples et efficaces d'Eric Veillé ne manqueront pas d'attirer l'oeil par ses couleurs vives des tout-petits lecteurs.

Oh, une pépite !

Je l'ai commandé à mon libraire après avoir vu quelques critiques (merci Pilyen !) et parce que j'ai craqué rien qu'à voir ce lion décoiffé sur la couverture.

Et je ne me lasse pas de le regarder, ça me fait rire à tous les coups !

Les changements d'images, après la tempête mais aussi après la piscine (criant de vérité !) après la naissance, la cantine ou le plouf sont un régal.



J'ai juste un petit doute sur l'âge : les imagiers, surtout celui-ci, cartonné, sont destinés aux plus jeunes. Mais pour comprendre cet humour, il faut certainement être un peu plus grand ; les grands frères / soeurs vont sans doute se régaler.

Mais avec les plus petits, on peut je pense jouer au jeu des différences, qui leur permettra d'aborder l'album.

Je sens que je vais beaucoup l'offrir celui-ci, je verrais donc ce que ça donne.
Lien : http://livresjeunessejangeli..

Ce qui est formidable en littérature jeunesse, c'est que la création et l'inventivité ne s'arrêtent jamais. Prenez, un genre des plus basiques, l'imagier. Quoi de plus banal que ces petits albums qui apprennent aux enfants le nom des choses qui l'entourent ? On croyait avoir vraiment fait le tour de la question. Chaque grand auteur s'y étant frotté avec plus ou moins de bonheur. Chaque éditeur ayant proposé des imagiers de toutes sortes, toutes formes. Les plus créatifs ayant également joué et détourné le genre à l'infini, du plus rigolo au plus pointu voire au plus abstrait. Mais on n'en avait pas encore eu un aussi drôle, aussi créatif que celui que nous propose Eric Veillé cet automne.

La formule est simple. Sur une double page, vous avez sur la page de gauche un imagier normal autour d'un thème, sur la page de droite vous avez les mêmes images mais après quelque chose. Et là, tout change forcément. Ce sont les mêmes mais ils ont pris un autre nom et une bonne grosse dose d'humour au passage.

Je ne voudrai pas faire mon pédagogue, mais cet imagier est une mine, un concentré de notions à apprendre sans peine, avec humour et surtout avec un grand plaisir. Hormis le vocabulaire, votre enfant apprendra mieux que 50 exercices formatés de fichiers pédagogiques vendues à prix d'or dans le rayon parascolaire (rayon qui sert plus à arrondir le chiffre d'affaire des librairies qu'à rendre votre enfant intelligent), à appréhender la notion d'après, ainsi que de pouvoir exercer son imaginaire tout en comprenant la notion d'ellipse ... Quoi de plus drôle que d'imaginer ce qu'il a bien pu se passer entre les deux pages ? Surtout qu'Eric Veillé, loin d'être sage, nous propose des situations délirantes ou décalées et déjà drôlissimes dès le départ.

La suite sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..

Hahaha

Mercredi jour des démons ou comment se faire avoir en allant en librairie chercher un livre qui n'est pas arrivé mais c'pas grave tu vas nous en prendre d'autres maman.



Et donc. Ma mini banshee et l'école ça fait mille même si depuis la rentrée de janvier ça va (enfin) (un peu) mieux. Néanmoins ce livre expose avec brio et humour ce que représente l'école pour un tout petit. Et si ça aurait été utile de l'avoir déniché en septembre dernier, le fait de raconter voire rigoler de certaines situations désormais histoires anciennes (d'autres hélas, non), semble plaire beaucoup à mon petit démon (vaut mieux c'est elle qui l'a choisi).



Je trouve le dessin un peu raide mais je reconnais qu'il est clair et efficace. En tout cas idéal pour un lecteur de 3 ans.

Livre lu pour ma fille de 3 ans.



Ce livre est une merveille, je suis surpris qu'il ait si peu de lecteurs dans Babelio surtout quand on voit le nombre d'enfants qui se mettent à pleurer pour aller à l'école et qui ne veulent pas lâcher leurs parents (ouf, ce n'a pas été le cas pour notre fille ! et on aurait pu passer à côté de ce livre mais on l'a découvert par hasard en librairie).



L'histoire est simple : lorsque Maman amène sa fille pour son premier jour d'école, la petite fille ne veut pas que sa mère parte et elle fait tout pour qu'elle reste (la page des techniques mises en œuvre pour obliger la mère à rester est tout simplement géniale - la prise de la moule ! ). Du coup la mère passe la journée à l'école et fait toutes les activités comme si elle était une enfant. Il y a des passages vraiment drôles (la sieste où la mère, allongée dans un lit dix fois trop petit pour elle, ronfle et empêche tout le monde de dormir est à pleurer de rire !). Évidemment, le lendemain, la fille ne veut plus que sa mère reste à l'école et le luit dit avec tendresse pour ne pas la blesser c'est très amusant !



Les illustrations sont très belles (la tête de la petite quand elle ouvre la porte de la classe, génial !), beau choix de couleurs plutôt pastel (les dessins de la mère font un peu penser à Margaux Motin). Le ton décalé utilisé par la petite fille qui nous raconte l'histoire est un bonheur !



Ce livre est une pépite d'humour et si vous baignez dans ce milieu vous allez adorer, c'est garanti !!

Grand succès à la maison avec cet album que cela soit chez petit bout (2 ans et demi) ou le plus grand (5 ans). Je crois qu’il répond avec humour et perspicacité à une question essentielle de l’imaginaire enfantin. Où retrouver son papa si on ne trouve plus ?



J’ai adoré les différentes explications que donne l’agent du Bureau des papas perdus (qui a un côté très agent secret de la vieille école avec son pardessus et son chapeau) à cet enfant inquiet quand il lui fait visiter les locaux de ce bureau spécial.

n fait, le texte montre que les papas sont des enfants comme les autres, et la chute de l’histoire n’en est qu’une illustration de plus. (Car bien sûr le jeune garçon retrouve son papa. Il avait juste oublié où).

Les illustrations ont quelque chose d’à la fois résolument moderne et en même temps de très vintage. Les grands aplats de couleurs vives pour les fonds, la sobriété des plans et les traits modernes de Pauline Martin apportent des touches audacieuses et très actuelles. Mais les vêtements des personnages ressemblent à ceux de mes parents.



Le bureau des papas perdus est un album à avoir dans sa collection et peut susciter bon nombre de questions par la suite. Ici cela a été : « Et on le trouve où le Bureau des papas perdus si on perd papa ? »
Lien : http://boumabib.fr/2013/11/2..

Un album à découvrir pendant les vacances pour dédramatiser la rentrée scolaire non de l'enfant mais du parent. Et oui ! Je suis passée par-là ! Étant une maman poule trop près de ses poussins, la séparation a été dure ! Et pourtant ce n'est que du bonheur pour les enfants. Il faut laisser l'oiseau quitter son nid et voler de ses propres ailes, il pourra toujours revenir à tire-d'aile vers ses chers parents.

(la suite sur le blog)
Lien : http://chrisbookine.blogspot..

Voilà un imagier génial et amusant. Ici pas de page : avion, ambulance, camion de pompier ou encore chien, chat, canard. Mille fois merci de nous épargner les sempiternelles mêmes images, vues, revues, et que l’on ne peut plus voir.



Mon imagier après la tempête fait rire les parents, qui doivent expliquer avec le plus grand sérieux à leurs chères petites têtes blondes que oui, ils ont raisons, un buffle, un zèbre ou une antilope, ça ne mange pas des chips mais qu’un peu d’humour même dans un imagier censé être éducatif ça ne fait pas de mal. Et que s’ils veulent des faits réels, ils n’ont qu’à se référer à la très réaliste page mon imagier après la piscine et que là, oui, on a bien un petit fou qui a des lunettes, un maillot de bain, une serviette, des brassards, etc., etc. avant d’aller à la piscine et qu’ensuite, on retrouve le petit fou tout calme entrain de faire un gros dodo, à côté du papier de son goûter et que ses affaires si bien rangées se sont transformées en une grosse boule toute mouillée !



Alors voilà, si vous deviez acheter un imagier, je vous conseille celui-ci, car les illustrations sont justes extraordinairement drôles et les idées de pages qui ont chacune une particularité qui leur est propre, sortent du commun.


Lien : http://que-lire.over-blog.co..

L'idée est rigolote : un petit garçon a égaré son papa et va le chercher au bureau des papas trouvés. Là on assiste à un défilé de papas farfelus ou loufoques.

Mais voilà, je trouve le tout froid, sans âme, pas abouti. Je n'ai senti aucune chaleur à la lecture, à peine un sourire. J'ai trouvé les situations souvent grotesques sans être drôles. Les couleurs, les dessins sont froids, distants.

Pas convaincue...

Un album sur le thème de la rentrée qui sort de l'ordinaire, c'est le moins que l'on puisse dire. On dit toujours aux enfants que maman (ou papa) ne peut pas rester à l'école, mais que se passerait-il si maman restait ? Et bien c'est ce que ce livre va nous montrer.

Maman est donc "coincée" à l'école, car sa petite fille ne veut pas la lâcher le jour de la rentrée. Au bout d'un moment, la petite retourne la situation et explique que c'est maman qui ne veut pas s'en aller.

Nous découvrons donc les avantages, mais surtout les inconvénients d'avoir maman à l'école. Et petit à petit, la petite fille va comprendre que ce n'est vraiment pas possible pour maman de rester...



Ma fille vient de rentrer en maternelle, et c'est un peu dur pour elle de me voir partir le matin. J'ai acheté cet album pour lui montrer que ce n'est pas possible pour moi d'aller en classe avec elle. Cependant, même si en tant qu'adulte les situations nous semblent très drôles, je ne suis pas sûre en revanche que les enfants comprennent aussi bien tout le second degré de ce livre.

Mais j'ai eu la preuve ce matin que l'histoire avait tout de même fait son petit bonhomme de chemin dans sa tête, car elle m'en a reparlé et nous avons pu toutes les deux se mettre d'accord sur le fait que ce n'était vraiment pas possible pour maman de rester, comme nous l'avons vu dans le livre.



Donc une histoire amusante et sympathique, mais je dirai qu'il faut bien prendre le temps d'en discuter avec les enfants, pour être sûr que le message soit compris correctement.

Album lu pour ma fille de 3 ans.



Après avoir adoré Maman à l'école du même auteur, j'étais obligé d'acheter ce Bureau des papas perdus. L'illustratrice est la même dans les deux livres et on retrouve ces dessins un peu Margaux Motin un peu surannés (la déco est scandinave dans le bureau des papas perdus) et les représentations des papas sont très sympas (les pulls rayés par exemple).



Le ton est le même dans les deux livres. De l'humour mais un humour qui pourra plus parler aux adultes parfois (le papa de Strasbourg a été plus compliqué à expliquer à ma fille). Je pense d'ailleurs que ce livre peut être lu à partir de 3 ans mais il sera apprécié différemment à un autre âge.



L'histoire est simple : un petit garçon a perdu son papa au petit déjeuner et il se rend au bureau des papas perdus dans lequel on lui présente pleins de papas, mais évidemment, ce n'est pas celui du garçon ("celui qui me connaît et qui conduit la voiture"). J'aime bien la fin. Et puis ça fait plaisir des histoires avec des papas quand même !



Bon cru, à recommander !

Avec un ton drôle et mordant, l'auteur parvient à humaniser l'univers scolaire, si redouté par certains bambins. Un ouvrage parfait pour désacraliser la rentrée et donner la possibilité à tous les écoliers d'y aller le cœur (plus) léger !
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

Ceux et celles qui avaient bien ri avec "L'encyclopédie des mamies" pourront de nouveau sortir la serviette de table et se régaler car cette fois l'auteur-illustrateur Eric Veillé nous expliquera tout (et même plus encore) autour du thème du Grand Méchant loup.

C'est un personnage chasseur qui se sera attelé à cette tâche importante et dangereuse pour répondre à quelques questions essentielles : 

Aime-t-il se déguiser en grand-mère ?

A-t-il une soeur?

Quel est son préféré?

C'est vrai que l'on ne sait pas tout. On n'ose pas toujours.



Saviez-vous qu'une journée de loup comprend aussi le brossage des dents et des cours du soir (et bien oui, on ne nait pas loup, on le devient)?

Les loups sont d'affreux squatteurs, le manuel l'affirme, ceci explique qu'ils emménagent sous notre lit et bien d'autres endroits discrets et sombres.



On ne vous confiera pas tout. Plein d'autres vérités à découvrir, sur les familles de méchants loups, sur l'endroit où la Chèvre de Monsieur Seguin joue du toboggan.

Dernière info, c'est une exclu': le loup raffole des cuisses de CP.

Voila, nous en avons déja trop dit sans risquer de finir dans le ventre du loup.

N'hésitez pas à consulter cette petite encyclopédie délirante, on s'amuse.



L'auteur restera ici sur la signature graphique et chromatique - à présent bien connu - du jaune canari avec des personnages aux yeux aussi globuleux qu'un membre de la famille Simpson (l'animé de Koening). 

La silhouette noire d'encre du loup (un peu énorme, on vous l'accordera) se détachera en ombre chinoise pour réagir aux commentaires.

Les petits lecteurs partageront peut-être les théories du chasseur de l'aventure sur le loup, ne voyant finalement dans le personnage à poils longs qu'un prétexte à se faire un peu peur avec ce qui nous tomba sous la main (le grand méchant cheval, le grand méchant nuage, le loup les battra à plate couture...). 

Connaissez-vous chose plus affreuse qu'un grand méchant loup?

Mais oui bien sûr j'ai lu tous les livres du CDI, et je dors ici le soir, aussi...il est temps de lire "Les secrets de l'école"!



Une semaine après la rentrée, même mes collégiens ont ce genre de questionnements, et il y a toujours ce grand mystère qui plane: les profs sont-ils des humains comme les autres? Chez Actes Sud ils ont réponse à tout, et Eric Veillé s'est chargé d'une mission d'exploration du monde de l'école avec pep's, fantaisie et beaucoup de malice!

Pour garder le sourire avec le nouveau rythme de rentrée, pour ajouter du pétillant au métier de professeur (et de "dames de la cantine"!! les miennes sont formidables). Plongez-vous dans cet album, vous découvrirez tous les secrets de l'école (et ils sont valables aussi au collège...oui, la légende d'une trappe secrète au CDI existe, et ce n'est pas moi qui la contredirais...). ;)
Lien : http://www.petitesmadeleines..

Un album loufoque et rétro qui donne le sourire.

La série de petits albums dédiés à Lionel le lion est vraiment très chouette à lire ! Le prénom du personnage principal, incongru pour un lion, n'est pas le seul élément réjouissant de cette série. Les illustrations aux couleurs vives véhiculent une véritable énergie et transmettent une bonne humeur communicative. L'histoire de "C'est à moi" est particulièrement drôle et interroge, l'air de rien, la notion de possession. Le dénouement amène également à une subtile réflexion sur la différence, les préjugés.

Maman à l'école est un livre sur la première rentrée scolaire, sur les enfants qui ont peur de laisser leurs parents. La petite narratrice garde sa mère avec elle presque toute la journée avant de la laisser enfin s'en aller.



C'est un livre assez drôle, surtout par le décalage entre les dessins et le texte. Si on "écoute" la petite fille, c'est la maman qui veut rester à l'école et ne veut pas partir. Mais quand on regarde les dessins, on comprend bien que c'est la petite fille qui ne veut pas laisser sa maman partir et que la maman aimerait bien faire autre chose.



Moi je l'ai trouvé très drôle mais mon Mini n'a pas vraiment rigolé donc je ne pense pas qu'il ait capté le décalage.



Les + : une histoire originale sur un thème pourtant vu et revu.

Les - : un humour un peu trop subtile pour un enfant en âge d'entrer à l'école ?
Lien : http://blogonoisettes.canalb..