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Critiques de Eric Verhaeghe (14)
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Ne t'aide pas et l'Etat t'aidera

Je tombe, je sombre, je succombe… mais à quelle branche dois-je me raccrocher ?



Ecoutez, c’est extrêmement simple, ce moyen mnémotechnique fonctionne à tous les coups…

- Un petit coup de pompe. Je vous conseille la branche maladie.

- Un bon coup de massue sur la tête ou pire encore un coup de couteau dans le dos. Adressez-vous à la branche Accidents du travail…

- Un sacré coup de vieux. Tentez de vous raccrocher aux vieilles branches retraite !

- Un grand coup de pouce. Vous pouvez toujours essayer de contacter la branche famille… (CAF pour les initiés).



Si vraiment, après tous ces conseils vous ne vous en sortez toujours pas, je peux toujours vous suggérer « Ne t’aide pas et l’état t’aidera » d’Eric Verhaeghe qui aborde la sécurité sociale « comme jardin à la française » (1), ce qui vous en conviendrez colle parfaitement à notre problématique de raccrochement … aux branches.



Dans un essai plutôt court de deux cent pages environ, cet ancien énarque et même administrateur des Affaires sociales, nous propose un ouvrage ou il dissèque avec précision et férocité les arcanes de la fameuse et nébuleuse sécurité sociale.

Concernant cet auteur originaire de Belgique, j’avais déjà adoré son premier roman décapant « Jusqu’ici tout va bien » mais beaucoup moins aimé son second opus sur la démocratie un peu trop fumeux pour moi.



Son troisième livre, dont je remercie Babelio et les éditions Rocher pour leur envoi, permet d’examiner la sécurité sociale sous toutes ses coutures, à la fois historique (par exemple, Vichy a mis en place le système de retraite par répartition en 1941), à la fois démocratique (les réformes de la sécurité sociales ont toutes été procédé par ordonnance pilotées par un haut fonctionnaire, conseiller d’état ou inspecteur général des finances) ou encore caustique (comment la noblesse d’état a réussi à mettre la main sur les cotisations des classes moyennes françaises ?).



Pour tous ceux qui croient encore à la démocratie et qui veulent ouvrir les yeux sur un système à l’agonie, je ne peux que vous conseiller cet ouvrage écrit par un fin connaisseur du la sécurité sociale, donnant même à la fin de son essai des pistes pour un système plus juste et adapté à tous. Quelle utopie !!!



Pour terminer, je vous informe tout de même que malheureusement cet ouvrage n’est pas remboursé par la sécurité sociale même si il ferait le plus grand bien pour résorber le « trou de la sécu ».



(1) métaphore utilisée par le député Jean-Pierre Door dans un rapport récent sur la sécurité sociale.

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Jusqu'ici, tout va bien !

Un bijou écrit par un belge, ex-haut fonctionnaire et énarque!



Mais qui est Eric Verhaeghe?

Né en 1968, à Liège, en Belgique, fils d’ouvrier, arrivé à Paris en 1986 seulement, une maîtrise de philosophie et un DEA d’histoire obtenus à l’université Paris-I, il va réussir à intégrer l’ENA en 1999 et dirigé l’APEC en 2008. Quel parcours atypique !



« Comme beaucoup d’énarques, je ne suis ni de droite ni de gauche, mais avant tout du côté de l’intérêt général. Il me semble qu’aujourd’hui celui-ci court un si grand danger que prendre la parole pour le défendre est devenu un devoir. »



Voilà les premières lignes de ce ovni littéraire dissertant sur le fonctionnement de la France d’en haut. Cet ouvrage vous ouvre les portes d’un monde difficile à atteindre normalement et à appréhender pour le quidam moyen.

Un livre que j'ai acheté dès sa parution, et très difficile à trouver à l'époque...



Il est rare de trouver un ouvrage aussi bien écrit lorsqu’il s’agit des domaines économiques et politiques. Je vous incite à lire les courts extraits postés pour vous faire une idée. J’ai lu cet essai d’une seule traite. Néanmoins, les différents chapitres étant relativement indépendants les uns des autres, vous pouvez éclipser un sujet si il vous parait trop ardu, sur les produits financiers notamment.



L'auteur aborde beaucoup de sujets tabous sur la politique, les syndicats, les liens entre hauts fonctionnaires et entreprises privées. La démocratie et la république sont bien sûr au cœur du livre et la critique du pouvoir absolu de nos élites est sans concession. Beaucoup d’anecdotes sont distillées et développées tout au long du livre.



Je l'ai prêté dans mon entourage et celui-ci a été plébiscité à l'unanimité.

Un ouvrage à lire et relire que je conseille très, très, fortement.



Enfin, après ce réel coup de cœur, pour cet essai magnifique, j'ai lu son deuxième ouvrage "Faut-il quitter la France" que j’ai malheureusement beaucoup moins apprécié, tant sur le contenu que dans la forme.

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Sécession : Manuel d'auto-défense contre la caste

Eric Verhaeghe est un haut fonctionnaire, essayiste, journaliste économique belge naturalisé français.

Il a deux sites internet :

Rester libre

Le courrier des stratèges..

Dans une société où, il faut le reconnaître plus grand chose ne tourne rond, où nos libertés se voient rogner les unes après les autres, où l'on ne comprend plus très bien où nous mènent les décisions gouvernementales, bref, où l'on se pose tant de questions, il est bon de se renseigner sur les alternatives qui nous restent.

Eric Verhaeghe fait des propositions.

Il y en a d'autres.

A chacun de trouver un moyen de garder la tête hors de l'eau et de ne pas sombrer dans une situation sociale et économique qui elle, justement prend l'eau..
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Le Great Reset : mythes et réalités

L’auteur, Éric Verhaeghe, est journaliste et essayiste.

Sans pouvoir en résumer son profil, il a été accusé par Conspiracy Watch d’être proche de la sphère conspirationniste et a l’origine de plusieurs fausses rumeurs relatives à la pandémie de Covid.



Le livre objet de cette chronique est un commentaire au Great reset co-écrit par Klaus Schwab et Thierry Malleret, fondateur de Davos pour le premier et ancien conseiller de Michel Rocard pour le second.



Ce livre publié en 2020, développe l’idée de l’émergence d’une société nouvelle issue de l’épidémie de coronavirus, obligeant la relation à distance via la digitalisation pour constituer l’occasion de la quatrième révolution industrielle.



La vision globale est l’avènement d’un nouveau modèle social autoritaire où les peuples sont sous contrôle permanent assorti d’un d’enveloppement économique sous l’égide de l’écologie.

Une dystopie issue de la reflexion d’une gauche élitiste.



L’auteur nous apporte sa lecture et ses commentaires sans concession pour venir contre balancer des idées qui nourrissent une classe de complotistes.
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Ne t'aide pas et l'Etat t'aidera

UNE LECTURE INDISPENSABLE.

Beaucoup de révélations. La propagande mensongère dont nous sommes bombardés à longueur de temps est mise à mal. On comprend enfin pourquoi rien ne change alors que la France s’enfonce toujours davantage. Le « système » que la Nomenklatura a progressivement mis en place est un trop bon fromage.

L’auteur, qui a fait partie du « système », nous explique ce qu’on subodorait : la destruction délibérée de la classe moyenne (c’est-à-dire des principaux créateurs de richesse) par la Nomenklatura, afin d’éviter l’arrivée de concurrents sur le marché du Pouvoir. L’arme de destruction massive : la Sécu.

La lecture, bien que passionnante, est par moment démoralisante, car elle nous fait perdre toutes nos illusions. L’auteur nous décrit clairement la soviétisation sans discontinuité de la société française par les gouvernements dits de « gauche » comme dits de « droite ».

On découvre beaucoup de rouages du « système ». Par exemple, les conséquences du financement de la Sécu par le contrat de travail. L’auteur nous montre aussi cette obsession de la Nomenklatura de contrôler toujours plus étroitement la société civile. Afin que plus un centime n’échappe sa rapacité. Et on a le sentiment que ce mécanisme infernal, dont les racines remontent au gouvernement de Vichy et verrouillé en 1945 par le CNR, va indéfiniment se poursuivre et s’amplifier jusqu’à ce que tout le monde (sauf la Nomenklatura) finisse dans la misère.

En fin d’ouvrage, cependant, une lueur d’espoir. L’auteur nous dévoile que le travail collaboratif va permettre de contourner le « système ». En se substituant au salariat (datant de la Révolution française). Le salariat (forme larvée d’esclavage), favorisé (cela va de soi) par la Nomenklatura au détriment du travail indépendant. [Notre professeur d’économie, Maurice Flamant, nous disait qu’un salarié « vit par procuration »]. Cette évolution vers le travail collaboratif tarirait, par la même occasion, la source de financement du « système ». Menace reçue cinq sur cinq par la Nomenklatura : 2 ans de prison pour celui qui oserait faire de la marge sur une activité collaborative…

Quelques réserves néanmoins. Ainsi, je ne partage pas la position de l’auteur sur le financement par l’impôt de la Sécu, en remplacement des cotisations salariales. Le monopole d’Etat, le pire des monopoles (inébranlable, car reposant sur la coercition), est totalement injustifié quand l’initiative privée peut remplir les mêmes tâches. Cependant le sujet de l’ouverture à la concurrence de la Sécu est effleuré à mots (très) couverts dans le dernier chapitre.

Je regrette aussi que l’auteur rentre dans cette distinction hypocrite de charges patronales et salariales alors qu’in fine c’est le salarié qui paie le tout.

Malgré ces remarques le livre vaut largement cinq étoiles.

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Jusqu'ici, tout va bien !

Jusqu’ici tout va bien ! est une analyse politique étonnante. Elle l’est parce que, en premier lieu, j’ai pioché ce titre dans une liste de préparation à un concours interne de l’Etat (et ce n’était pas l’ENA). Surprenant de promouvoir un essai qui critique notre gouvernance. Ce livre est également étonnant car il soulève des questionnements, mais il ne fait que ça malheureusement.



Son objectif est de dénoncer la mainmise sur les affaires politico-financières par ceux que l’auteur nomme l’aristocratie républicaine. Mais là, rien de nouveau. La France, pays de paradoxe, a abattu les privilèges aristocratiques lors de la Révolution pour que le Français, avec son naturel vaniteux, en invente de nouveaux ultérieurement.



Alors, oui, une élite, une caste, nous gouverne. Elles/Ils sont tous « filles et fils de ». Qu’ils soient de droite ou de gauche, ils se remplacent ou se placent au gré des alternances gouvernementales. Cette consanguinité intellectuelle ne peut amener à un renouvellement des paradigmes et apporter des idées nouvelles qui puissent adapter le pays aux évolutions actuelles. Alors, pour se rassurer, sachons que ce phénomène n’est pas que français et nous le retrouvons dans nombre de pays occidentaux.



L’unique intérêt de l’ouvrage de Verhaeghe est de souligner les contradictions françaises sur l’impôt, l’emploi, la finance, l’éducation et l’insécurité. Ce sont des thèmes récurrents des campagnes électorales nationales.



J’ai senti chez l’auteur, non pas un dégout, mais une révolte qui m’a fait penser à des prémices des manifestions des gilets jaunes qui viendront ensuite. Le livre date de 2011. L’auteur annonce le ras-le-bol des Français qui, pris entre deux eaux, n’appartiennent ni vraiment à la France d’en bas, ni à celle du haut, qui se lèvent tôt ou qui traversent la rue pour trouver un emploi, qui ne supportent plus les décisions gouvernementales et législatives, françaises et européennes, et qui va se retrouver sur des ronds-points, avant que le mouvement ne soit récupéré politiquement.



En dehors de ces éléments, j’avoue avoir perdu parfois le fil des démonstrations économiques. En dehors de son intérêt d’annoncer le mouvement gilets jaunes, cet essai n’apporte pas d’idées novatrices. C’est uniquement un coup de gueule.
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Le Great Reset : mythes et réalités

Voici un livre qui démystifie simplement et brillamment deux choses :

1- le forum de Davos publie bel et bien ses 'travaux', qui cherchent notamment à utiliser tout évènement majeur et international (comme la pandémie) pour que s'installe durablement les outils du 'nouveau monde'. Le nouveau monde, c'est le monde d'après...reposant sur des outils permettant à peu de dirigeants de décider vite, de promouvoir le mondialisme, en surveillant davantage les masses afin de mieux prévenir les conflits internes. L'écologie n'étant qu'un moyen de conserver le modèle économique actuel basé sur la croissance.

2- Les animateurs du forum et les élites qui y assistent sont bien loin d'avoir l'envergure de pouvoir traiter une telle problématique...

On relèvera notamment des phrases comme 'Il n'est pas exagéré de considérer que, dans le monde d'aujourd'hui, tout va beaucoup plus vite qu'avant.' Platitude absolue qui justifie pourtant la nécessité d'un gouvernement mondial, cher à Mr Attali.

Eric Verhaeghe n'attaque pas frontalement les idées du forum, et se garde bien de toute thèse complotiste. C'est avec mesure et bon sens, et des exemptes concrets bien choisis qu'il en démontre les failles. Que ces failles relèvent d'une prospective aussi simpliste que dystopique, et servent plus ou moins de guide à nos dirigeants.

Un livre très bien écrit, simple, logique, à posséder chez toute personne en doute sur l'évolution du monde occidental.
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Ne t'aide pas et l'Etat t'aidera

J'ai choisi ce livre pour son titre provocant. Je n'ai pas été déçue. Éric Verhaegue, qui a été administrateur de la sécurité sociale, nous livre un ouvrage clair sur les enjeux de la réforme de la sécurité sociale.



Dans un premier temps, il démonte le mythe d'une "Sécu" née de la résistance (donc intouchable ) , en rappelant ses origines vichystes ...

Il relève ensuite méthodiquement les dysfonctionnements, les absurdités de L'Assurance maladie et du système de retraite .Pour ma part, je retiens le fait :

- que l'Assurance maladie est largement financée par les cotisations sociales et non pas par l'impôt .

- la logique aberrante qui conduit l'Assurance maladie à pratiquer des taux de remboursement ridicules pour l'optique et les soins dentaires ...

- la catastrophe sociale qu'est le RSI ( Régime social indépendant)

- les privilèges octroyés aux fonctionnaire de la nation : le régime des pensions civiles de l'État est entre deux et trois fois plus favorable que le régime général...



La seule critique que j'aurais à adresser à l'auteur, c'est qu'il occulte complètement la branche famille de la sécurité sociale. Car, ne l'oublions pas la sécurité sociale française comprend la branche maladie, la branche accidents du travail, la branche vieillesse, et la branche famille ... s'il y a bien une branche qui me semblait fonctionner, c'est la branche famille ... du coup, elle n'aurait pas sa place dans un essai qui se voudrait le livre noir de la sécurité sociale ?

Il me semble qu'il y avait pourtant des choses à dire... notamment sur les réformes du quotient familial et du congé parental qui ont bien fait grincer des dents ... ( Le système de retraite et l'Assurance maladie partent en cacahuète, mais la priorité de notre gouvernement a été de réformer la branche famille pour faire des économies ... )



Pour revenir à une sécurité sociale responsable, l'auteur propose enfin quelques pistes intéressantes dont la fiscalisation des recettes de l'Assurance maladie ( qui permettrait de rendre plus compétitives les entreprises françaises ). Je retiens aussi l'idée de la mise en place d'un revenu universel .... après tout pourquoi pas ?

Si la communauté continue de financer la prise en charge des longues maladies et des affections de longue durée ( environ 100 milliards d'euros ), il reste une dépense globale de 480 milliards d'euros à transformer en revenu universel ... cela fait 7000 euros annuels par personne soit 580 euros mensuels.

À méditer ...

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Jusqu'ici, tout va bien !

Je dois avouer que ce livre m'a totalement captivée pendant plusieurs heures. J'ai approché quelques mécanismes de l'économie qu'on dit mondialisée et les répercussions sur notre quotidien, notre vie, nos difficultés, les répercussions sur les choix politiques de nos "dirigeants" qu'ils soient élus du peuple ou chefs de grandes entreprises. Si vous êtes (en quelque sorte) révolté par le discours qu'on nous offre quotidiennement par le biais des média, si vous êtes inquiet par la marchandisation galopante qui envahit notre environnement, il est alors important d'écouter d'autres discours, d'autres analyses, d'autres propositions. Il nous parle de la façon très organisée que les élites ont instaurée pour que le pouvoir et l'argent restent en leurs mains sans que nous n'y trouvions rien à redire (ou presque). Certes, ce livre ne fera pas de moi une connaisseuse de la chose économique (car mes lacunes sont immenses) mais il a répondu à certaines de mes interrogations.: subprimes, entreprises "too big to fail", etc... Eric Verhaeghe offre en conclusion de son livre des pistes qui méritent d'être entendues.
Lien : http://lejournaldechrys.blog..
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Jusqu'ici, tout va bien !

J'ai beaucoup appris sur les systèmes financiers et la crise et ses conséquences, comment cela aurait pu être évité.



Merci pour ce livre.
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Jusqu'ici, tout va bien !

Sortie en 2011, cette critique du capitalisme financiarisé me semble intéressante ; mais j'ai des réserves. Par exemple au chapitre Dette publique et mondialisation, l'auteur montre que la progression du chômage n'est pas liée à la mondialisation – il ne m'a pas convaincue sur ce sujet.

Mon regret réside surtout dans l'écriture. J'aurais aimé plus de rigueur, autrement dit de la suite dans les idées et plus de structure. Exemple : le chapitre L'Etat comme instrument de domination aurait gagné s'il avait été structuré avec des sous-titres. L'essayiste évoque au fil des pages les impôts, l'éducation, le poids du Sénat, les partis comme point de départ de la carrière politique, l'affaire du Crédit Lyonnais (1993), la connivence entre élite financière et acteurs de l'Etat. Verhaeghe aurait dû rester plus cohérent dans son argumentation, ne pas perdre le fil conducteur, élaguer, renvoyer en bas de page pour les détails …. tout cela pour que je vois rapidement où il veut en venir. Mais je demande trop, il a fait l'ENA.

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Faut-il quitter la France ? Le premier essa..

Un livre courageux et qui a le mérite de nous faire réfléchir sur la situation actuelle de la France et les résolutions à prendre de la part des citoyens.



Quitter le navire n'est pas forcément la solution ultime ni la meilleure...



Je vous invite à consulter le blog de l'auteur via le lien dans l'encadré adresse web.
Lien : http://www.eric-verhaeghe.fr..
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Ne t'aide pas et l'Etat t'aidera

Je n'ai que 14 ans donc je ne connaissais pas le fonctionnement de la sécurité sociale. Grâce à ce livre j'ai pu réellement découvrir à quoi servait la sécurité sociale. J'ai appris les bons, mais surtout les mauvais côtés. J'ai eu peur de ne pas pouvoir comprendre tout dans le livre, mais j'avais tort le texte est très compréhensible et fluide. On apprend toutes les manipulations et tous les stratagèmes mis en place pour montrer une sécurité sociale merveilleuse et bienveillante. Le livre retrace les origines de la sécurité sociale et son évolution.

On découvre le contexte dans lequel elle a été crée et qui a voulu la créer. On découvre que les gens n'étaient pas tous d'accord avec cette nouveauté alors que tout le monde ou presque aujourd'hui est à la sécurité sociale. On remarque alors que ce système bien rôdé a mis de longues années à se mettre en place et à être accepté.

Le livre se finit en émettant des théories qui pourraient peut-être reboucher le trou de la sécurité sociale. On remarque alors que beaucoup de ces théories seraient réalisables si l'état voulait vraiment les mettre en place.
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Jusqu'ici, tout va bien !

Ce qui rend ce livre tout à fait remarquable, c'est son auteur.

Ancien président de l'APEC, ex-membre du MEDEF, ce monsieur ne peut pas être soupçonné d'accointance avec Mélenchon ou d'autres politiques de ce bord. Pourtant, sur le fond, ce qu'il nous décrit de l'intérieur, par le détail et des exemples, est une confirmation que le système financier est bien, hélas, celui que l'on connait.

Qui veut comprendre les raisons du déficit abyssal de la France, qui veut comprendre dans quelles poches sont allées les milliards d'euros d'allégement de charges patronales qui n'ont jamais créé d'emploi, qui veut comprendre pourquoi on connaît de telles réductions d'impôts pour les plus riches dans ce pays, et tant d'autres choses encore, n'a qu'à lire ce livre.

On peut être méfiant, si on est droite, envers la rhétorique d'une certaine gauche, ça se comprend, mais on ne peut pas non plus rester ignorant toute sa vie sous ce seul prétexte. Ce livre devrait être lu en priorité par tous les gens qui sont manipulés et qui ont été convaincus qu'ils avaient vécu au dessus de leur moyen depuis 35 ans et que maintenant ils allaient le payer.

Rien de mieux qu'un (ex)représentant du MEDEF pour ouvrir les yeux, n'est-ce pas ?
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