Et tout cela vient d’un Chodron fait, en 1867, baron de Courcel, de Port-Courcel sur la Seine, à Vigneux. Mais je me trompe peut-être, et ça m’est égal. Tout ce que je crois savoir, c’est qu’avant un certain Jules ou Jules-Louis – mais c’est peut-être un autre –, on ne trouve plus vraiment la trace des Chodron, ils rentrent dans le lot indiscernable des petites volontés, ils se font minuscules, anonymes, leur joli nom retombe auprès de la grosse marmite d’où il est sorti – baquet à boyaux.
Bien sûr, les Chodron de Courcel d’aujourd’hui s’indigneront et protesteront qu’ils ne sont pas de ces Chodron-là, de ces petits Chodron de rien du tout, qu’ils viennent d’un autre Chodron, qu’on le trouve quelque part dans Les Métamorphoses d’Ovide, quittant l’Apulie en compagnie de Vénulus ; mais nous, on s’en fiche pas mal de l’Apulie et de Vénulus.