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3.66/5 (sur 106 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 26/03/1942
Biographie :

Erica Jong, née Erica Mann, est une écrivaine américaine.

Elle grandit à Manhattan. Élevée par une mère peintre et un père musicien et homme d'affaires, elle connut très jeune les milieux de l'art et des artistes.
Erica Jong obtient en 1963 une licence du Barnard College, une institution pour jeunes filles associée à l'Université Columbia où elle poursuit ses études supérieures et obtient une maîtrise universitaire en 1965 grâce à une thèse sur la littérature britannique du XVIIIe siècle.

Erica Jong se marie à quatre reprises.

En 1971, elle publie son premier recueil de poèmes. Elle devient célèbre dès la parution de son roman "Le complexe d'Icare" (Fear of Flying, 1973), où le personnage de Isadora Wing, son alter ego, revit en fait les démêlés amoureux des deux premiers mariages d'Erica Jong.

Les deux romans suivants de la trilogie avec Isadora Wing: "La Planche de salut" (How to Save Your Own Life, 1977) et "Les Parachutes d'Icare" (Parachutes and Kisses, 1984) décrivent les relations matrimoniales entre l'auteure et son troisième mari.

Auteur de poèmes, de romans picaresques et de plusieurs essais dont un essai sur Henry Miller (1993), son livre, "De mémoires de filles" (Inventing Memory: a Novel of Mothers and Daughters), une saga époustouflante, a été publié en 1997.

Elle partage son temps entre le Connecticut, le Vermont et New-York.

site officiel : http://www.ericajong.com/
Twitter : https://twitter.com/ericajong
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Source : www.edition-grasset.fr
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Love Comes First by Erica Jong (en anglais)


Citations et extraits (95) Voir plus Ajouter une citation
Et pourtant les hommes tiennent pour acquis que tout refus de la part d'une femme fait seulement partie du jeu. Du moins bon nombre d'hommes, sinon tous. Quand ils disent "non", c'est non. Quand c'est une femme, cela signifie oui, ou peut être (au minimum). C'est même devenu une bonne plaisanterie. Et petit à petit, les femmes se sont faites à cette idée et ont fini par y croire aussi.
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A la rigueur on la pardonne à un homme – surtout s’il est un « charmant célibataire » qui « sort avec des starlettes » durant les brefs entractes entre deux mariages. Mais une femme seule est toujours présumée telle non parce qu’elle l’a voulu, mais parce qu’on l’a abandonnée. Et on la traite en conséquence – en paria. Il n’y a pas de dignité possible dans l’existence d’une femme seule.
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Erica Jong
Si vous ne risquez rien, vous risquez encore plus.
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Pisser au bord des routes, c'est, en théorie, du plus charmant Rousseau ; en pratique, cela laisse l'entrejambe un peu gluant. Et l'un des désavantages de la condition féminine est que l'on pisse dans ses souliers ou sur eux.
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Pourquoi une femme n'aurait-elle pas le droit de dire sa vérité sans être traitée de putain ?
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Ils étaient cent dix-sept psychanalystes sur ce vol Pan Am à destination de Vienne. Cent dix-sept, dont au moins six m’avaient soignée, sans parler d’un septième que j’avais épousé. Cela dit, Dieu sait si c’était à l’imbécillité de ces jivaros rétrécisseurs de psyché ou à ma nature et à sa splendide imperméabilité à la psychanalyse que je devais d’avoir encore plus peur maintenant, si possible, de l’avion qu’au début de mes aventures psychanalytiques, quelques treize années plus tôt.
Au moment du décollage, mon mari avait posé une main de thérapeute sur la mienne en disant :
_ Ma parole, c’est un vrai glaçon !...
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Dans une certaine mesure, le fait qu’il pouvait baiser une femme au foyer, pendant que moi, je travaillais, aggrave encore la chose. Moi et mes pulsions ! Moi et mon fichu besoin d’enseigner, de faire carrière, de gagner de l’argent, de ne pas être dépendante. Et qui va-t-il se dénicher, lui ? Une femme d’officier qui n’est jamais allée au bout de ses études, n’a pas de carrière et passe ses journées entre le PX et ses divers amants. Non, pas « divers ». Mieux vaudrait ne pas me mettre à croire mes propres mensonges. Je ne peux pas jurer qu’elle ait eu de nombreux amants.
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N'importe quel système devient une camisole de force dès que l'on tient à y apporter une adhésion aussi totale et dénuée d'humour.
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Erica Jong
Perspective d'automne

Maintenant, emménageant, des cartons sur le sol,
la radio jouant sur des murs nus,
des crochets à tableaux laissés
sur les places non souillées où se trouvaient les peintures,
et quelque chose nous rappelant que
c'est comme tous les autres jours de déménagement;
trouver le bout sale de la vie de quelqu'un d'autre, des
cheveux tombés dans l'évier, un noyau de pêche
et des allumettes grillées dans un coin ;
des choses non conservées, mais jamais balayées
comme des fragments de rêves inquiétants
sur lesquels nous trébuchons toute la journée. . .
en ordonnant nos vies, nous allons les jeter,
nettoyer le plancher de notre maison de
peur que les déchets de la vie que nous n'avons pas menée ne
deviennent, d'une manière étrange et effrayante, la nôtre.
Et nous avons des projets qui ne toléreront pas
nos peurs - une année agencée comme les chambres
d'une nouvelle maison - les verres à vin poussiéreux
rincés, les vases remplis et les étagères
affaissées de lourds livres d'hiver.
Voyant la pièce toujours telle qu'elle sera,
nous nous contentons de dépoussiérer et d'attendre.
Nous reviendrons ici des
rues sombres et silencieuses , les bras chargés de livres et de nourriture,
anxieux comme nous le sommes toujours en hiver,
et à la recherche de la Bonne Vie que nous avons faite.

Je me vois alors : tendu, solennel,
dans des chaussures à talons hauts qui pincent,
ne se prélassant pas à la lumière des objectifs accomplis,
mais regardant en arrière et voyant
une fille paresseuse, brûlée par le soleil, en sandales
dans une pièce nue, pleine de promesses
et se sentir envieux.

Maintenant, nous planifions, remettons à plus tard, poussons nos vies vers
l'avenir - comme si, lorsque la pièce
nous contiendrait, nous et tous nos déchets précieux,
nous aurions comblé toute lacune
qui nous fait errer, mécontents
de nous-mêmes.

La pièce ne changera pas :
un tapis, un fauteuil ou une nouvelle couche de peinture n'y changeront
pas grand-chose ;
nos yeux sont inconstants
mais nous restons les mêmes sous nos bronzages,
pâles, effrayés,
nous rêvant en arrière et en avant dans le temps,
rêvant nos êtres rêvants.

J'ai hâte et je me vois regarder en arrière.
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Le pire, dans la jalousie, c’est le degré d’abaissement où elle vous fait descendre.
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