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Citation de latina


Leur vie était gagnée par les miasmes qui imprégnaient largement la ville au-delà des murs de leur jardin.
Une histoire avait commencé à circuler : un homme téléphone à un autre et, au cours de la conversation, demande : "Comment va l'oncle Adolf?" Peu après, la Gestapo débarque chez lui et exige qu'il prouve qu'il a réellement un oncle Adolf et que la question n'était pas une allusion codée à Hitler.
Les Allemands devenaient de plus en plus réticents à séjourner dans des refuges de montagne collectifs, de peur de parler dans leur sommeil.
Ils repoussaient les opérations chirurgicales à cause des effets secondaires de l'anesthésie qui dénouent la langue.(...)
Après avoir vécu dans l'Allemagne nazie, Thomas Wolfe écrivit : "il y avait là un peuple tout entier...infesté par la contagion d'une peur omniprésente. C'était une sorte de paralysie insidieuse qui déformait et dégradait toutes les relations humaines."
(...)
On s'attardait au coin de la rue pour vérifier si les visages qu'on avait aperçus au carrefour précédent venaient de tourner ici aussi.
Dans les situations les plus décontractées, on parlait avec prudence et on prêtait attention à qui vous entourait comme on ne l'avait jamais fait auparavant. Les Berlinois se mirent à pratiquer ce qu'on appelait "le coup d'oeil allemand" - der deutsche Blick - un regard rapide alentour quand on rencontre un ami ou une relation dans la rue.
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