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Critiques de Erik Orsenna (1273)
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La vie, la mort, la vie: Pasteur

Plus de "vaxxie" possible? L'Institut Pasteur étudie un suppositoire, comme vaccin, contre le coronavirus. AFP, le 06/09/21. Les anti-vax l'ont dans le ...





Enfant, Louis Pasteur jouait avec la rivière "La Cuisance" à Arbois, mais aussi dans un canal putride.





Il en gardé la peur des microbes et n'aimait pas serrer les mains ("contrairement à Jacques Chirac, qui aimait à serrer les mains et carresser le cul des vaches.") et se les lavait soigneusement.





Déjà des gestes barrières, mais pas de distanciation sociale, avec son épouse Marie, qui donna 5 enfants. Louis avait promis au père de Marie, qu'il deviendrait célèbre.





Louis inventa la pasteurisation, en étudiant le mal dont était victime les vignobles de France.





Après la vaccination des moutons contre la maladie du charbon, Louis Pasteur, avec hésitation le 06/07/85 soigna contre la rage, le petit Joseph Meister, mordu 14 fois par un chien enragé.





Avec le suppositoire promis par l'Institut Pasteur, plus de "vaxxie" possible?

Un "vaxxie" est un selfie pratiqué, lors de la vaccination, à l'épaule...





"Guérir parfois, soulager souvent, écouter toujours." Louis Pasteur.
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L'entreprise des Indes

« Christophe Colomb fut le premier socialiste : il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait... et il faisait tout ça aux frais du contribuable. » constatait Winston Churchill.



En confiant sa plume à Bartholomé, petit frère de Christophe, Erik Orsenna, nous mène de Gènes à Palos, via Lisbonne, et romance la période entourant l’an 1492, lors d’une longue confession au Dominicain Bartolomé de Las Casas.



Nous visitons les cartographes, les éditeurs, nous parcourons l’Espagne de Ferdinand et Isabelle achevant la Reconquista et débutant l’expulsion des juifs d’Espagne. Nous découvrons les massacres canins exterminant les « sauvages ».



1492 n’est pas seulement une année bissextile, c’est l’année charnière entre le Moyen Age et la Renaissance, l’année où l’humanité réalisa que le globe terrestre se prolongeait à l’ouest où vivait d’autres peuples.



Dans cette Entreprise des Indes, Christophe Colomb apparait peu, et plus comme lecteur que navigateur.



Publié en 2010, cet essai bénéficia de l’aide d’un commando de lecteurs « fidèles et précieux » parmi lesquels Emmanuel Macron, alors peu connu, mais qui assimila parfaitement le « quel qu’en soit le cout » en même temps que « tout ça aux frais du contribuable. »
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La Grammaire est une chanson douce

Ouh la la, c'est bientôt la rentrée !

Finies les vacances, il est temps de songer à nouveau aux programmes scolaires, aux méthodes d'enseignement, aux missions pédagogiques !



Allez, j'abandonne mes livres de cet été dans un coin, tout en les remerciant avec une petite tape amicale. Je leur suis reconnaissante ; ils m'ont bien fait voyager.





Tiens, ce petit roman au titre enchanteur "La grammaire est une chanson douce" sera parfait pour reprendre doucement mais sûrement le chemin de l'école.

Ah ! Nous y voilà...en classe !

Enfin, seulement pour le premier chapitre !

Décidément, ce livre me joue un drôle de tour. Me voilà à nouveau transportée dans une île ! Encore ! Mais enfin, , j'y suis déjà allée cet été..La Réunion, Haïti et même une toute petite île australienne !

Je voulais me retrouver sur les bancs de l'école, avec mon cartable et mes affaires qui sentent le neuf mais ce coquin de livre en a décidé autrement !

Bon, je n'y peux rien moi si les livres trouvent un malin plaisir à m'emmener dans des endroits paradisiaques !

Laissons- nous faire...







Et j'ai bien fait de me laisser aller, pouce dans la bouche, à écouter cette chanson douce...

C'était une île des mots. Des mots qui prennent leur vie en main, qui s'amusent, qui se marient, qui se défont, qui s'allient entre tribus..

Une île où on laisse le pouvoir aux mots et c'est bien rigolo !

Une île où les auteurs viennent continuer leur vie d'auteur, pendant des siècles et des siècles.

Une île où les chanteurs viennent trouver leurs rimes.

Une île qui, sans en avoir l'air, donne des idées...





Oui, des nouvelles idées ! C'est vraiment ce dont j'avais besoin pour appréhender cette nouvelle rentrée !

Attention ! Attention ! Cette année, c'est bien décidé, la grammaire sera une chanson douce !



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Mots immigrés

Les p'tits mots immigrés"?

Lais-sez pas-ser

Les p'tits mots immigrés

À l'oc-ca-sion, le mot chif-fon."





Au XIVe siècle, les mots anglais et français " chip " et " chiffre " ont donné naissance au terme " chiffe " qui réunit leur signification, à savoir sans valeur. La chiffe, dont est issu " chiffon " est donc une chose ou une personne sans énergie.





Erik Orsenna ici, répond à un autre Eric ( ce dernier chiffon, un Eric qui porte un nom d'origine berbère, un nom qui peut donner des boutons, des...zémourroïdes?) et à une Marine (à la peine avec ses verbes) à propos du "grand remplacement" qui devient un "grand enchantement" avec tous ces mots immigrés en France...

Sans eux, plus personne ne pourrait parler, sauf peut-être bégayer?





" Puisque vous avez décidé d'insulter les êtres humains venus d'ailleurs, nous les mots immigrés, avons décidé en signe de solidarité, de commencer une grève illimitée!"





Nagui, le présentateur d'origine égyptienne, prêta son micro aux Mots immigrés, pour l'émission rebaptisée : "N'oubliez pas les mots immigrés" .

Ce qui suivit perturba beaucoup de monde...

"Nous Gaulois, sommes des Celtes venus du centre de l'Europe ( Wisigoths et autres Ostrogoths. Ce n'était pas la peine de se battre entre parents en 14-18)





Et voici "Zénith", un personnage venu de l'autre côté de la Méditerranée. Et grâce à lui, on sut se loger confortablement avec "divan, sofa, baldaquin..."

Prendre soin de son corps "laque, hammam, santal.." ou se distraire "échecs, luth, guitare..."





"Lais-sez pas-ser

Les mots immigrés

Pa-pier de riz ou d'A-ra--bie

Qu'un soir ils puiss'n vous ré-chauf-fer..." Pardon Mr Gainsbourg.

Un peu d'a-mour - Pa-pier ve-lours :)

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Petit précis de mondialisation, tome 4 : Géopol..

♫Un mosquito

C'est un moustique qui galère

Un mosquito

Pique et pique et pique dans ta chair

Un mosquito

C'est un méchant hélicoptère

Un mosquito

ça vit du sang chaud des baigneurs, un mosquito♫

Vanessa Paradis-1989-

-

Quand, au coeur de la nuit,

à nos oreilles le moustique vrombrit

c'est notre histoire qu'il raconte.

Il nous enfonce sa trompe

Rien qu'un rappel né au lit tique

C'est pas la femme moustique

mais la mère qui nous pique.

AM STRAM GRAM

Pique et Picolez 2 grammes

Zika ou Sida, quoique tu fasses

Prends en ACT²

Paludisme, malaria Vs Artémisinine

YOUYOU TU Benéficie Nobel Médecine

Armoise chinoise, a l'arme Terre a peu tique

un comble pour qui les tristes trop piquent

DDT Dichlorodiphényltrichloroéthane

fait plus de victimes que les hippopotames

ce n'est pas avec ce que nous savons, nez en moins

que le coronavirus se lave les mains

mais certains moustiques adorent plus que tout, le parfum de certains de nos savons...

Rien n'est jamais acquis

telle est la loi de la vie

et le quotidien de notre survie

Or c'est naRration, prise de conscience de l' intranquillité

Orsenna , inlassable éveilleur de curiosité...

'

ACT² = Artemisin-based Combinaison Thérapies, ces ACT ont contribué, depuis le début des années 2000, à diviser par deux le nombre de décés liés au paludisme (aujourd'hui quatre cent cinquante mille morts annuelles, un million hier).







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Histoire d'un ogre

Qui imagine que Gallimard insère des encarts publicitaires pour un restaurant (page 45) ou une agence immobilière (page 76) dans sa série blanche ?

Qui imagine qu’un académicien singe Gérard de Villiers et son mythique SAS en plaçant des marques dans son livre ?

Histoire d’un ogre peint la carrière et l’ambition de Vincent Bolloré en 180 pages, ou plutôt en 60 car un tiers du livre est consacré à Jean-Luc Lagardère, Jean-Marie Messier, François Mitterrand et ses successeurs, et un tiers à la vie de notre écrivain qui oublie de rappeler qu’il fut membre du conseil de surveillance de Canal + en 2002 et est actuellement membre du conseil de Telfrance.

L’ogre a mené depuis 40 ans une série d’acquisitions et de cessions en employant des méthodes que notre auteur admire quand JL Lagardère et JM Messier sont à la manœuvre et blâme quand V Bolloré les utilise ; Erik Orsenna ne précise pas ce qui rend les unes condamnables, les autres blâmables et il oublie que l’intervention du Groupe Bolloré (80000 salariés / 24 milliards) chez Hachette a évité une prise de contrôle par le Qatar. Il attribue à Gwenaël Bolloré la fondation de La Table Ronde alors qu’il n’en est devenu actionnaire qu’une décennie après sa naissance.

Cet essai analyse la sociologie du petit monde de la Villa Montmorency, sujet rarement abordé, et décrit les réseaux maffieux proches du pouvoir, leurs jeux d’influence et les renvois d’ascenseur (au fait, que valent les encarts promotionnels des pages 45 & 76 ?). C’est, à mes yeux, la partie la plus intéressante de ce livre. A contrario, le romancier s’épanche constamment sur sa vie personnelle et ça devient vite inintéressant et enfantin.

Cette histoire amusera, peut-être, les nostalgiques des Guignols de l’info dont l’écrivain s’approprie les codes, elle décevra les lecteurs qui apprécient sa série consacrée à l’histoire de la mondialisation.
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Passer par le Nord : la nouvelle route mari..

Passer par le Nord (en utilisant La route du Nord) est un beau titre et ce livre possède une couverture très attractive, avec un bateau rouge vif ,une mer bleue acier ,de la glace flottante comme pilée et un éclatant rayon de soleil qui donne une belle lumière .Ce livre n'est pas un récit de voyage franc et traditionnel .Il n'est qu'un peu un récit de voyage.

C'est plus un travail de géographie physique et humaine avec beaucoup de moments d'histoire de ce très grand Nord. La route du Nord ,c'est plusieurs possibilités de transit entre l'Europe et l'Asie en longeant les cotes sibériennes tout du long. La route qui longerait l'Amérique du nord est moins prometteuse du fait d'une géographie plus difficile et du fait d'infrastructures industrielles plus rares avec enfin pas ou presque de bassins de peuplement. le réchauffement climatique qui desserre l'étau des glaces dans cet univers millénaire en les faisant fondre cause une grande menace pour la biodiversité locale et ceci annonce de grands bouleversements naturels et humains.

Personnellement j'ai bien aimé les éléments historiques abondants et rares par ailleurs , que contient cette "géographie de voyage avec beaucoup d'histoire». Les principales explorations de cette immense région depuis le XVIe siècle sont résumées et analysées. de même le contexte économique et le contexte géopolitique sont clairement posés.

La pression économique des échanges économiques eurasiatiques associés à la fonte des glaces rendent inéluctable l'intensification de l'utilisation de ce passage nouvellement ouvert et qui promet d'être dans un avenir proche encore plus ouvert.

En conséquences annexes de ces modifications systémiques la biodiversité est appelée à se modifier et certaines espèces disparaitront certainement de ces territoires. de nouvelles ressources viendront renforcer le stock d'hydrocarbures accessibles et donc permettront d'alimenter l'orgie des émissions de carbone et donc nourriront la fonte des glaces et la thermo-salinité des eaux des mers polaires. le mammouth congelé et son ivoire réduira la quête d'ivoire sur les éléphants et autres animaux vivants et en danger à cause précisément de leur ivoire trop rare et très demandé actuellement.

Cet ouvrage pose un monde complexe qui repose sur des transformations déjà amorcées et cela débouchera clairement sur un monde nouveau et une géographie nouvelle.

Bref soulignons que l'histoire est en marche et que la géographie sa fidèle compagne, est aussi en marche avec des promesses avenantes et des catastrophes annoncées. L'histoire est en marche donc et l'expérience enseigne qu'il faut savoir se méfier de l'histoire et de ses colères.

C'est un texte avenant et accessible mais il est néanmoins à la limite de la difficulté soutenue et il se classe franchement dans la vulgarisation scientifique complexe et de bonne qualité à mon humble avis.

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La Passion de la Fraternité : Beethoven

Passion et fraternité : deux termes emblématiques, selon Erik Orsenna, de l’homme que fut Beethoven et de son œuvre, et dont il fait les deux pierres angulaires de ce portrait du célèbre musicien.





Car, plus que d’une biographie, c’est bien d’un portrait éclairé du grand homme dont il s’agit ici. De son immense documentation, l’écrivain a extrait la quintessence, nous renvoyant à ses sources pour davantage d’exhaustivité, et nous livrant l’image à ses yeux la plus révélatrice de son sujet. Le parcours historique, de la naissance à la mort du compositeur, s’accompagne ainsi d’une analyse pleine de finesse et d'esprit, de tout ce que son œuvre incarne, musicalement, artistiquement, mais aussi politiquement.





Tandis que se révèle un albatros de la musique, génie que son art empêtre dans la compagnie des hommes, héroïque dans son combat contre la surdité, et précurseur sur bien des aspects de sa création, toute la narration converge vers un point d’orgue, l’Ode à la joie par laquelle s’achève l’ultime symphonie de Beethoven, et qui, composée sur des vers de Schiller en l’expression d’un idéal de fraternité, est devenue l’hymne officiel de l’Union européenne.





Erik Orsenna nous livre ici un regard très personnel sur un géant qui fait vibrer chez lui plus d’une fibre, musicale bien sûr, mais aussi politique et philosophique. L’humour et l’érudition de sa plume si brillamment travaillée sont un régal.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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La Grammaire est une chanson douce

Peter Pan emmène Wendy et ses frères au Pays Imaginaire et Erik Orsenna , lui, emmène ses protagonistes sur l'île des Mots.

Il signe-là un joli conte d'enfants...pour adultes !

D'un coup, les mots et la grammaire prennent vie et ne sont plus de simples outils de communication !



Beaucoup de jolies trouvailles, comme les boutiques et les distributeurs de mots, ou encore les horloges du temps.



J'ai préféré la 2nde partie à la 1ère, où on est plus dans le vif du sujet. Et avec à la fin d'irrésistibles clins d'oeil à quelques grands écrivains français : Antoine de Saint Exupéry, Marcel Proust et Jean de La Fontaine. Ces présentations permettent aussi de comparer les styles des auteurs (vers et prose, phrases longues et phrases courtes).

Un vrai délice !



Et bien sûr je n'ai pas pu résister aux personnages des inspecteurs qui ne comprennent rien à l'enseignement et à la façon de transmettre aux enfants. Le jargon jargonnant - qui s'évertue à couper les cheveux en quatre - est extrêmement réaliste et pointe quand même du doigt cet énorme décalage (bien problématique) qui existe - malheureusement - dans l'Education Nationale.



Une jolie découverte avec de belles illustrations pour le plus grand plaisir du lecteur!
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La fabrique des mots

« Venez près de moi. Maintenant, je me méfie des mots. On a beau fermer portes et fenêtres, ils circulent dans l'air. Allez plus près…. »



Amis de babelio, venez ! C'est un peu votre histoire ! C'est aussi de votre passion dont l'auteur parle dans cet ouvrage. Vous êtes concernés, vous qui alignez les mots de votre mémoire et de votre imagination, vous qui résidez à plein temps au « Royaume enchanté de la langue française ».Vous qui maniez la plume avec tellement de brio, tellement de conviction, tellement de savoir-faire. Vous qui m'enchantez, qui m'intéressez, qui me scotchez devant mon ordinateur me faisant oublier que j'ai tant de choses à faire…



Vous qui n'avez peur de rien, ni de la grammaire, ni de l'étymologie, ni du premier ou du second degré, du sens caché, du danger de tomber dans le pathos ou de monter en puissance, de la violence, des sentiments tellement complexes tout cela en suivant la route des mots tout comme en son temps d'aucuns suivaient la route de la soie avec la même quête, le même besoin, revenir chargé de richesses infinies, vous pouvez vous faire plaisir vraiment en parcourant ce petit livre tellement évocateur.



Sous ses faux airs naïfs, il soulève bien des questions : Les mots autorisés, les mots oubliés, les mots censurés. Les mots qui ouvrent ou ferment les frontières, qui dénoncent, qui trahissent, qui aiment ou qui haïssent.



Rédigé par un membre de l'Académie Française ce petit livre a fière allure. Il a tout d'un grand.



Officiellement je pense qu'il est destiné aux enfants et aux jeunes mais il a les mêmes vertus que Tintin. Je le vois solidement installé dans les mains de lecteurs de sept à soixante-dix-sept ans. D'ailleurs pourquoi soixante-dix-sept seulement ?



Et vous savez ce qu'il dit Erik Orsenna ? Il dit qu'un mot qui s'ennuie est prêt à tout. Il pourrait même faire la grève, refuser de remplir son rôle de messager bien docile. Et bien ça je ne l'ai pas cru. Ma fabrique de mots préférée c'est Babelio. Jamais une panne, jamais de grève, jamais d'ennui. Les mots racontent, racontent c'est incroyable ! Parfois même je découvre un nouveau mot. « Des mots qui ne racontent pas à quoi voulez-vous qu'ils passent leur journée ? ……



Dans vos nombreuses critiques les mots sont bien rangés. Il y a des tournures insolites, des traits d'humour, une phrase qui émeut, un billet tellement bien écrit qu'on le croirait sorti tout droit de chez un éditeur. D'ailleurs Ils sont plébiscités. Ils sont victorieux. Ils ont séduits. Ils ont transmis. de temps en temps ils ont refait le monde.



Pssssst……restez encore une seconde. L'auteur a rajouté que d'accord c'est nous les humains qui avons créé les mots, mais que ce sont les mots en retour qui n'ont pas cessé de nous inventer. Vous êtes d'accord avec ça Babeliots et Babeliottes ?



« Que serait l'amour sans mots d'amour ? »



Alors je vous dédie ma lecture. A mes amis qui, en écrivant et en m'écrivant, me donne une pêche d'enfer. A tous ceux que je lis parfois avec bonheur mais qui ne sont pas mes amis dédiés, parce que mon temps est limité et que je ne pourrais pas entretenir des échanges satisfaisants. J'aimerai bien augmenter ma liste mais….. le temps qui file à la vitesse de l'éclair. Ce n'est pas un vain mot… Je dédie aussi cette lecture à celles et ceux avec qui j'ai eu le grand plaisir d'échanger et qui ne sont plus là.



J'ai pensé à vous en lisant chaque ligne de ce livre. A toutes les idées que vous m'avez données et qui ont nourri habilement mon désir de lire des mots enchaînés, endiablés, poétiques mais tous témoins acharnés ou acteurs convaincus d'histoires, de fabuleuses histoires.



Je m'immerge dans La fabrique des mots d'Erik Orsenna et j'y sens l'opportunité de vous dire à tous un très grand MERCI .





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Salut au Grand Sud

Livre très esthétique co-écrit par une navigatrice, Isabelle Autissier, et un écrivain, Erik Orsenna. Le duo a très bien fonctionné et a produit un texte agréable à lire, qui coule bien, moins compliqué que les écrits personnels d’Erik Orsenna qui peuvent finir par embrouiller le lecteur et le lasser.



Ce n’est pas le cas ici et cette découverte du Grand Sud, de son histoire, de celle des marins qui ont tenté la grande aventure pour atteindre, toujours plus au sud, le Graal du pôle. Les auteurs donnent beaucoup d’informations intéressantes sur la faune qui peuple l’Antarctique.



Un tel périple amène inévitablement les questions métaphysiques et philosophiques, avec la recherche pour chacun du sens en dépassant ses rêves qui sont pourtant bien réalisés par la confrontation avec un univers auquel peu d’entre nous ont le privilège d’accéder.



Une rubrique écologique était nécessaire dans un tel livre. Sur ce plan, Erik et Isabelle font le job et envoie les bonnes alertes quant au réchauffement et à toutes ses conséquences.



De belles descriptions de l'Antarctique et des mers qui l'entourent, des références très intéressantes à ceux qui se sont aventurés dans ce continent fascinant. On pense à Charcot, Amundsen, Shackleton et tous les autres.

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Petit précis de mondialisation, tome 4 : Géopol..

Il n’y a que l’Antarctique et l’Islande qui leur échappent encore. Partout ailleurs, ils sont des nuées, éphémères mais sans cesse renouvelées – sept générations en un an – et donc dotées d’une capacité d’adaptation qui les rend quasi invincibles. Et ils tuent. Dengue, chikungunya, zika, fièvre jaune, paludisme... : responsables de plus de 800 000 décès humains par an, les moustiques sont notre premier ennemi sur cette planète. Pourtant, les éradiquer pourrait avoir des conséquences plus terribles encore...





Après ses trois autres « précis de mondialisation » sur le coton, l’eau et le papier, Erik Orsenna, alors ambassadeur de l’Institut Pasteur – il occupe le siège du scientifique à l’Académie française –, s’intéresse en 2017 à la « géopolitique du moustique ». Pour tout comprendre de ces petits mais costauds envahisseurs, il s’est rendu dans les pays où ils sévissent le plus, a rencontré d’éminents spécialistes de l’Institut Pasteur, à Paris, Dakar, Cayenne et Phnom Penh, et, avec une précision teintée d’humour, mêle ses réflexions, elles aussi souvent piquantes, à cet ouvrage de vulgarisation scientifique co-écrit avec sa compagne, l’angiologue Isabelle de Saint Aubin.





Le texte est intéressant, voire souvent fascinant, et a de quoi faire frémir. Car le constat est sans appel. Ce ne sont pas seulement le moustique et ses multiples espèces qui, toujours plus résistants, apprennent à conjurer toutes nos tentatives pour les vaincre. Les parasites, virus et bactéries, dont ils sont aujourd’hui les vecteurs les plus efficaces – loin devant les tiques, chauves-souris et autres hôtes déjà bien inquiétants dans ce livre – et que nous n’avons pas encore tous rencontrés – la covid-19 n’a surgi au grand jour qu’après la rédaction de cet ouvrage –, sont eux aussi tellement intelligents et opportunistes dans leur stratégies de survie qu’ils rendent inutile, et même dangereuse, toute velléité de destruction de leurs porteurs actuels. Sans parler des multiples espèces indispensables que la disparition du moustique condamnerait à périr d’inanition, tous ces organismes tueurs auraient vite fait de trouver une solution de rechange, peut-être plus terrible encore pour nous, pauvres Goliaths pourtant prompts à jouer les apprentis sorciers, autrefois à coups de produits chimiques, aujourd’hui, à l’aide de la génétique.





Documenté et instructif, ce mémento sur le moustique se lit comme un roman, parfois drôle, souvent étonnant, riche de pistes de réflexion dont on regrette seulement que ce format ne se prête à leur développement. Citons en deux, à méditer au son crispant de cet insecte si détesté : « Voilà le secret pour survivre : l’adaptation ! (…) de là, venait peut-être la fragilité et la noblesse de l’espèce humaine. Elle voulait changer la vie. Et la vie se vengeait. Il est vrai que, si notre espèce voulait tant « changer la vie », c’était à son seul bénéfice. » « Quand la dynamique de l’espèce l’emporte sur la revendication de l’individu, il y a gros à parier que la vitalité générale y gagne. »


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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La Grammaire est une chanson douce

L’auteur transmet son amour de la langue française en poésie en jouant avec les mots, les tribus de mots que sont les noms, les articles, les adjectifs, avec les mariages devant monsieur le Maire : « le château enchanté », « la maison hantée », ainsi se forment des couples parfois improbables « ardoise magique », le masculin et le féminin, le singuleir et le pluriel, les adverbes, la magie des rimes...



On voit passer de jolis mots : désespérade, échauboulure, embrassoires...



Erik Orsenna a de jolies trouvailles, tel le distributeur automatique, la tribu des prétentieux (les pronoms), l’hôpital des mots où l’on soigne des phrases cabossées par la vie telle la fragile « Je t’aime ».



Je fais partie d’une génération qui n’avait pas de problèmes avec la grammaire, l’orthographe. Il y avait les règles de base à apprendre et après c’était un jeu. Je me souviens avec plaisir des dictées avec les imparfaits du subjonctif. A l’époque, on ne préparait pas les dictées, et c’était cinq fautes = 0/20. C'était il y a fort longtemps, "un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître" dirait Aznavour...



Bien sûr il fallait apprendre et cette notion-là n’a plus cours. C’est la génération des partisans du moindre effort, du gavage et comme cela ne marche pas on fait des lois pour simplifier l’orthographe car c’est forcément de sa faute si l’illettrisme s’est installé…



« Une langue est vivante, donc elle évolue » disait Hélène Carrère d’Encausse récemment à La Grande Librairie, mais on doit faire des efforts pour l’acquérir, chercher dans un dictionnaire pour apprendre de nouveaux mots, sinon quelle tristesse de ne jouer qu’avec cinq ou six cents mots utiles et rien de plus…



Un charmant petit livre, avec des illustrations qui font penser à Robinson Crusoë sur son île et au « Petit Prince » et un clin d’œil à la chanson d’Henri Salvador… qui apporte de la fraîcheur mais Erik Orsenna peut-il réussir ceux qui ont de vrais problèmes avec la grammaire ? En tout cas, ce serait intéressant d’essayer à l’école.



Entre parenthèse, j’ai beaucoup apprécié la description des « inspecteurs » disséquant les phrases, les groupes de mots tels des médecins légistes qui en prennent gentiment pour leur grade.



Note : 7,5/10
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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La fabrique des mots

La fabrique des mots est à l'avenant des autres opus de la série, qui traitent de la langue française ; ce livre est enrichissant, poétique et pédagogique. Je suis un inconditionnel d'Erik Orsenna, je lui suis si reconnaissant de m'avoir donné envie d'écrire, sans que je puisse prétendre, bien sûr, égaler son talent ou la qualité de sa plume. La lecture de L'exposition Coloniale fut un ravissement ( pas celui de Lol V Stein), qui déclencha mon désir de raconter des histoires...
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La Grammaire est une chanson douce

C'est une bien jolie fable philologique, que nous propose Monsieur Orsenna !



Un livre prêté par une amie "maîkresse" - quelqu'un qui parle de ses activités en classe avec une telle passion que parfois je me surprends d'avoir envie de me retrouver parmi ses élèves... D'ailleurs, elle me fait penser à Monsieur Henri du livre - lui aussi, il peut transformer la redoutable grammaire française en "chanson douce"; de transmettre la passion des mots et des phrases qui nous touchent, parce qu'elles ne sont pas vides de sens. Les mots qui peuvent nous rendre mélancoliques, joyeux, pensifs; ou tout simplement embellir notre gris quotidien - mais à chaque fois, on sent derrière une longue réflexion et un véritable message.

Le monde de la littérature, un royaume des écrivains...



Le début simple au style presque enfantin m'a laissée un peu perplexe, mais bien sûr - c'est une fable - et si Jeanne et Thomas ne perdent pas leur parole dans ce naufrage, il ne peuvent pas la redécouvrir d'une façon tout à fait nouvelle.

Quelle chance d'échouer sur l'île des Mots en compagnie de Monsieur Henri et son sublime neveu musicien...

On y découvre les mots vivants - dans les marchés, les villes et même les hôpitaux. Les mots qui se font et se défont, mais qui ont besoin les uns les autres. Les mots rares. Les mots qui disparaissent...

Et la grammaire, qui met de l'ordre dans tout ça... pour former les phrases - et retrouver enfin la parole !



Jeanne reste fidèle au monde littéraire, tandis que son frère succombe au charme de la musique. Il faut maîtriser d'abord le solfège pour pouvoir assembler les notes en mélodies agréables... tout comme utiliser les mots bien choisis pour former des belles phrases ! (Il me semble que ce vieux rusé de Pythagore a essayé d'adapter cette philosophie aussi aux chiffres, mais j'ai du mal - j'en laisse la réflexion aux matheux !)

Mais je ne peux pas m'empêcher de penser à certains textes de chansons qu'on entend à la radio, pleins de faux sentiments préfabriqués - ils semblent sortis tout droit des ateliers de Nécrole et Mme Jargonneau, les ennemis jurés de l'île des Mots.

La théorie sèche et analytique plutôt qu'une vraie lecture ?

Décortiquer la phrase avant même d'avoir le temps de s'en émerveiller ?



...et pourquoi tout le monde s'étonne que nos enfants n'ont plus envie de lire ?



Je ne suis pas Française d'origine, et à l'énoncé "la grammaire est une chanson douce", j'ai envie de lever les yeux au ciel. Cette grammaire française !!

Mais le message de ce petit livre est universel, et montre qu'il y a peut-être un moyen de voir les choses différemment. Il faudrait juste un "Monsieur Henri" dans chaque école....





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Dernières nouvelles des oiseaux

Jamais deux sans trois, et plus si affinités.

Et, affinité j'ai avec Eric Orsenna et sa belle écriture d'une limpide simplicité.

Ces Dernières nouvelles des oiseaux m'ont parlé comme elles parlent aux enfants: Réalisez-vous dans votre passion, celle pour laquelle vous donnez tout, celle que peu de gens comprendront et encourageront!

Alors, le président passionné depuis toujours de présidence va réunir sept jeunes passionnés. Ces jeunes-là seront libres de s'adonner à leur passion.

L'expérience sera périlleuse: Et si cette mayonnaise des sept passions ne prenait pas? Et si ces sept petits génies la jouaient perso et que le résultat soit nul et décevant?

Alors, nous dit la fable d'Orsenna, joli conte au sérieux aérien, il va falloir jouer en équipe. En équipe et en musique, on est invincible!.. Et avec les oiseaux, c'est encore plus beau.

Encore une belle réussite d'Erik Orsenna, ce bouquin qui prône et magnifie l'union et la tolérance au-delà des différence. L'amitié dans l'adversité, avec une œuvre commune.

Merci, Monsieur Orsenna.
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Le portrait d'un homme heureux. André Le Nôtre, ..



Voilà une agréable plongée dans le Versailles de Louis XIV, à travers l’un de ces plus fidèles serviteurs le bien nommée Le Notre. Sous la plume d’Erik Orsenna cela donne un portrait attachant, l’histoire d’un homme fidèle à sa passion et à son roi, une déambulation littéraire plus qu’une biographie avec comme guide un Orsenna à l’écriture légère et talentueuse. Sous le génie, un homme simple loin de toute ambition sauf celle de consacrer tout son talent à ces jardins à la française. Un homme humble, génial créateur, en recherche permanente de trouvailles pour offrir à son roi un lieu éternel. Le livre d’Orsenna se lit d’une traite et nous invite avec le retour des beaux jours à programmer une visite à Versailles, pour flâner dans ces jardins plein de charme et de quiétude. Mais le travail de Dédé ne s’arrête pas à Versailles bien sur, on peut retrouver son génie dans une trentaine d’endroits (Chantilly, Vaux-Le-Vicomte, les Tuileries, Wattignies etc.) n’en jetez plus les jardins sont pleins. Le votre je sais pas, mais Le Notre était drôlement doué. Ok je sors, si on me cherche je suis au jardin.



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La révolte des accents

Les accents se sont barré,

Avec leurs collègues les épices...

Ils en ont eu marre d'être méprisés et de plus en plus oubliés!

Et voilà Horusfonck en train de s'instruire en s'amusant (quelle plus belle manière?).

Car, nous interroge le taquin et charmant Erik Orsenna, qu'est ce qu'une langue sans accentssinon une cuisine sans épices!?

Et donc, c'est Jeanne qui s'en va en Inde à la recherche de l'accent perdu!...

Cet accent, quel qu'il soit, et qui manque à relever les humaines passions.

Et il y en aura, du monde et dubeau, à gravir la montagne pour atteindre le repaire des accents!

Voilà encore un bien joli conte qui ensoleillera ma mémoire!

merci, M'sieur Orsenna.
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Madame Bâ

L'histoire d'un formulaire administratif en forme de conte africain.





J'ai lu ce roman il y a une dizaine d'années, après un long sevrage de lecture et alors même que n'accrochais pas avec cet auteur. Je l'ai lu parce qu'on me l'avait offert, en sachant qu'il ne correspondait pas à mes lectures habituelles de l'époque. Pourtant, contre toute attente, je m'étais prise au jeu de ce récit, dans la peau de cette Madame Bâ. Même si je ne suis sûrement plus exactement la même lectrice depuis, je ne retouche rien à l'avis suivant que j'avais écrit à l'époque sur mon blog, n'ayant pas relu ce roman récemment ; Par ailleurs, et malgré les 20 ans de ce roman, le fond de cette histoire fait toujours écho à l'actualité, et l'auteur a su le traiter de manière originale, sensible et drôle. Bref, avec génie :





Madame Bâ est malienne, et son petit-fils a été embarqué en France par des recruteurs pour jouer au foot. Pour avoir déjà vu des reportages sur la manière dont sont déracinés ces jeunes pour être abandonnés ensuite dans leur pays « d'accueil » s'ils ne sont pas assez bons, je comprends l'inquiétude de Madame Bâ : Il n'est pas question qu'elle laisse son petit-fils tout seul dans ce pays inconnu et entre les mains d'hommes d'affaires sans moralité.





Elle cherche donc à le rejoindre en France, mais pour ça elle doit remplir le formulaire 13-0021 pour une demande de visa. Et remplir ses nombreuses cases, trop petites pour contenir ses réponses : L'administration française tient à savoir qui entre sur son territoire mais ne laisse pas de place à ces personnes pour se présenter vraiment dans les formulaires !





Qu'à cela ne tienne, Madame Bâ rédigera donc une longue lettre – que dis-je, un roman, c'est le cas de le dire ! - au chef de la France, afin de se présenter et de demander à venir. Dans cette lettre, elle reprend point par point les questions du formulaire et y répond par chapitres entiers. Et son histoire, tellement instructive, mérite d'être entendue, fut-ce par le Président de la République.





A la demande de son nom, encore faut-il préciser d'où il provient, à quoi et à qui il est associé, sans quoi il ne la représenterait pas vraiment. A l'occasion de la case « métier », c'est encore tout un pan de Madame Bâ qui nous est dévoilé et, avec elle, du Mali tout entier ; et ainsi de suite.





Nous découvrons au fil des pages la beauté de ce pays, mais aussi ses malheurs et ses turpitudes. Son administration corrompue, les quelques bonnes volontés, les traditions, etc… Tout ce qui fait le charme et le malheur de ce pays et de ses habitants qui ont presque tous attrapé une maladie très contagieuse : l'envie de migrer vers la France, au grand dam de Marguerite Bâ qui, elle, voudrait bien ramener son petit-fils.





C'est presque un conte africain que je vous incite à découvrir en tournant ces pages – si ce n'est déjà fait. Madame Bâ parviendra-t-elle à obtenir son visa ? Vous n'êtes pas au bout de vos surprises, foi d'Onee-Chan…

La suite, donc, au prochain épisode avec Mali, Ô Mali !
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La Passion de la Fraternité : Beethoven

Ce livre commence par un rappel : nous (européens) nous sommes allègrement étripés tout au long de notre histoire : ici et partout où nous avons apporté la(les) lumière(s) : Amérique, Antilles, Afrique, Asie...

Puisque on parle d’exploration spatiale, je me demande si ...

Alors quand Beethoven né à Bonn en 1770, l’Europe se repose enfin, repue, de ce million de morts...

Dans cette future Allemagne, baignée de musique passent de ville en ville des colporteurs qui proposent des leçons de musique. C’est donc Tobias Pfeiffer, hautboïste ambulant et bon claveciniste qui va s’installer chez les Beethoven. Un an seulement mais tout s’enchaîne alors, maîtres divers, abandon des études pour la musique et concerts : la relève de Mozart, c’est lui !

Ce livre s’intitule notamment « fraternité » car il parle d’amitié durable, de celles qui définit des frères d’élection, comme Franz Gerhard Wegeler pour Beethoven, qu’il rencontre en hollande. Mais il y en aura d’autres : Ferdinand, comte Waldstein-Wartenberg (sonate en U majeur, opus 63), les Brunswick...

Ce livre s’intitule aussi « passion » car il décrit les mouvements de l’âme du compositeur pour le piano, cet instrument alors nouveau, succédant au clavecin et qui constitue l’amour de la vie de Beethoven... Mais passion signifie souffrance et chacun connaît ce qu’il en a été pour ce compositeur qui écrit : « Mais quelle humiliation quand quelqu’un à côté de moi entendait le son d’une flûte au loin et que je n’entendais rien, ou quand quelqu’un entendait chanter un berger, et que je n’entendais rien non plus »

Voilà, je m’arrête, ce livre est une balade culturelle et musicale d’une grande finesse, écrit pour rendre hommage et faire un peu leçon d’histoire. Belle lecture.
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