Erine Kova

“- Le médecin dit que vous ne tiendrez pas plus d’une heure.

- Encore une heure à vous détester, le provoqua-t-elle.

Morgan éclata d’un rire franc qu’il ne parvint pas à retenir.

- Ma seule présence suffit donc à vous revigorer ! s’extasia-t-il.”

Elle l’aimait. De toute son âme et de tout son cœur.

– Vous savez bien que mon venin vous est totalement réservé, glissa-t-elle avec audace.
Victoire

Vous excellez dans l’art de manier l’épée mais pour le reste…
– Le reste ?
– Les relations humaines. Vous êtes d’une nullité absolue
Morgan & Victoire

- Je suis complètement accro d’une fille qui m’aimait comme une folle et qui n’en a plus rien à foutre de moi. Ça me rend dingue. Je compte sur mon Typhoon pour me remettre les idées en place.

Il avait dans le regard une lueur étrange. Quelque chose qui réchauffait le coeur et qui, en même temps, faisait peur. C’était un peu à l’image de sa beauté : dangereuse et consumante.

- Je t'aime comme je n'ai jamais aimé, lui avoua t-il dans un souffle.
-Et moi, je t'aime autant que je t'ai détesté.
- Alors, me voilà rassuré !

– Je vous laisse le temps de savourer vos dernières secondes sur terre.
– Sur mer. Nous sommes sur un bateau.
Morgan & Victoire

Ce baiser avait un goût de rédemption et d’amour infini. Un goût de passé enterré et d’avenir chargé d’espoir. Leurs langues s’enroulaient avec douceur et surtout lentement car ils avaient tout leur temps.
Morgan

Je n’ai rien à prouver ici, ma chère. Mon navire, mes règles. Pas de duel.
- Morgan

« – Qu’attendez-vous ? demanda Morgan avec ennui.
Victoire déglutit difficilement mais s’évertua à masquer son trouble. Elle mit le plus d’assurance possible dans sa voix pour rétorquer :
– Je vous laisse le temps de savourer vos dernières secondes sur terre.
– Sur mer. Nous sommes sur un bateau.
Le coin de ses lèvres s’étira en un sourire presque imperceptible mais cette provocation suffit à exaspérer Victoire.
– Le moment n’est pas à la plaisanterie, monsieur, siffla-t-elle.
– Il n’y a jamais de mauvais moment pour faire de l’humour. »

L’étiquette, la routine, le poids des traditions, le mariage forcé, un quotidien de femme régi selon des règles édictées par des hommes…

J’explose en un million d’étoiles retombant sur l’eau lactée du bassin, plus brillantes, plus belles que toutes celles accrochées dans le ciel noir de cette soirée inoubliable.

Cette attirance que nous avons l’un pour l’autre depuis le début n’est pas basé sur le physique uniquement. Il y a ce lien invisible entre nos deux âmes qui nous fait nous comprendre, nous taquiner, nous désirer, nous chercher, nous trouver. Mais aussi deviner ce que l’autre pense, aller dans la même direction. Et je ne parle pas ici de route ni de destination puisque les nôtres vont se séparer d’ici peu…

Chapitre 4 : Welcome to India
Calum
«…
— Oui. Mais il ne s’attend pas à ma requête. Officiellement, je viens le voir pour un simple contrat d’exportation de son thé, et pas ses plants.
— Le contrat va se négocier sur place ?
— Exactement. Et je ne sais absolument pas à quelle sauce je vais être mangé, dis-je en envoyant la boule jaune, direct dans le coin droit. Si je ne reviens pas avec ces plants de thé, je peux aller acheter mon costume de marié en rentrant.
Hamish siffle mon superbe coup juste avant de déclarer :
— Ne t’inquiète pas. Moi, témoin, je te flingue ton mariage en un temps record avec un superbe discours dont j’ai le secret. Il faut juste que tu acceptes l’idée que ta famille ne te regardera plus jamais comme avant…
— Je vais ramener les plants de thé.
— Je crois que cela vaut mieux pour les McKay.»

Chapitre 1 : Promise
Salma
«…
— Tu sais… Je vais aller rencontrer mon futur mari et, dès que cette corvée sera terminée, nous descendrons à la plantation pour les leur donner. Ces gâteaux sont délicieux mais il faut les déguster très rapidement, ajouté-je avec un clin d’œil.
Le sourire d’Isha illumine son visage candide.
Tout à coup, l’idée de m’évader dans la nature au milieu des cultures de thé me donne le courage nécessaire pour affronter le fardeau qui m’attend en bas.
— Aide-moi à m’habiller, veux-tu ? demandé-je, pleine d’énergie et surtout de stress.
Elle acquiesce silencieusement et nous nous précipitons vers l’armoire et la coiffeuse. Une pression inhabituelle s’empare cependant de mes tempes et de mon cou, que je masse frénétiquement. Isha perçoit mon malaise, comme toujours.
— Il ne devait pas venir dans plusieurs mois ? demande-t-elle en sortant la fameuse tenue rouge.
— Oui, tu as raison, me rappelé-je soudain.
En plus d’être très intelligente et dégourdie, cette petite a décidément une mémoire d’éléphant.
— Comment sais-tu que c’est lui ?
— Simple déduction, dis-je en me déshabillant. Mon père n’a pas vraiment pour habitude de me présenter à des hommes, d’une manière générale…»