AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.25/5 (sur 16 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Gênes , 1862
Mort(e) : 1943
Biographie :

Chercheur spirite italien qui réunit une collection de plus de 500 cas documentés sur les fantômes. Il émet l'hypothèse de la présence spirituelle du décédé. Dans son étude, Bozzano repèra un total de 23 cas d’apparentes précognitions de la Première Guerre mondiale, qu’il entreprit de commenter un par un, pour leur trouver une place dans sa conception spiritualiste d’un subconscient humain capable d’accéder à d’autres dimensions de l’espace et du temps.

Ajouter des informations
Bibliographie de Ernest Bozzano   (14)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Dans leur forme physique, outre les phénomènes auxquels nous avons déjà fait allusion, de meubles qui se déplacent, de fenêtres et portes qui claquent, de vaisselle qui se brise, il s’agit très souvent de sonnettes qui ne cessent de s’agiter bruyamment sans cause apparente, même après qu’elles ont été isolées par la suppression des cordons et des fils. Tout aussi fréquents sont les cas de « pluies de pierres », présentant des traits caractéristiques fort remarquables, comme lorsque les pierres parcourent des trajectoires contraires aux lois physiques, ou s’arrêtent en l’air, ou tombent lentement, ou frappent avec une dextérité non commune un but déterminé, ou heurtent sans faire de mal, ou bien sans rebondir ensuite, comme si elles étaient empoignées par une main invisible ; ou comme lorsque ces pierres se trouvent être chaudes, voire même brûlantes. En d’autres circonstances les draps sont violemment arrachés des lits de personnes couchées, ces dernières étant soulevées et déposées doucement sur le sol, si toutefois les lits eux-mêmes ne sont pas renversés.
Commenter  J’apprécie          21
17 janvier 1892,
Mon grand-père était malade. Je descendais un soir par un escalier intérieur de notre appartement, lorsque j’aperçus, dans le corridor, un chat étrange qui s’avançait vers moi. Aussitôt qu’il me vit, il courut se cacher derrière une porte qui divisait en deux parties le couloir. Cette porte était agencée de telle façon qu’elle restât toujours ouverte. Je courus immédiatement derrière elle pour chasser l’étrange animal, mais je fus extrêmement surpris de n’y rien voir. Il ne me fut pas possible de rien trouver dans le reste de l’appartement. Je racontai aussitôt la chose à ma mère. Elle me dit, il y a quelques jours, qu’elle se souvenait parfaitement de l’incident. Mon grand-père mourut le lendemain.
Cela paraît d’autant plus intéressant, si on le considère en rapport avec une autre circonstance. Ma mère me raconta que, la veille du jour de la mort de son père, elle avait, elle aussi, aperçu un chat qui marchait autour du lit du malade. Elle s’était, comme moi empressée de le chasser, et, elle non plus, n’avait rien trouvé.
Commenter  J’apprécie          22
Ce que j'appelle les « esprits du magnétisme » ne sont pas précisément des esprits qui nous viendraient du ciel, et encore moins des esprits infernaux. Ils proviennent d'un principe qui réside dans l'homme même comme le feu se dégage de la pierre. Grâce à la volonté, l'on dégage de l'organisme humain une faible portion « d'esprit », qui prend une forme déterminée, en se transformant en un « être idéal ». A partir de ce moment, cet « esprit vital » devient quelque chose d'une nature intermédiaire entre l’être corporel et les êtres incorporels : Il peut ainsi se transférer où la volonté le dirige, n'étant plus soumis aux limitations de l'espace et du temps. Ce n'est nullement une conséquence du pouvoir démoniaque ; c'est une faculté spirituelle de l'homme, qui est rattachée à l'homme.
Commenter  J’apprécie          20
Dans leur forme auditive, ils comprennent toutes sortes de sons sans cause apparente, depuis des coups et craquements de différentes intensités, jusqu’à des bruits imitant la chute de meubles ou le bris d’objets de ménage, tels que bouteilles, vaisselle, vitrages ; on croit entendre se fermer violemment des portes et des fenêtres, traîner de lourds objets sur le sol, comme des tonneaux ou autres ustensiles roulants, des chaises furieusement secouées, de grosses ferrailles s’écrouler avec un tapage infernal. En d’autres cas, ce sont des sons et des bruits qui semblent de provenance humaine, surtout des pas mesurés qui parcourent un couloir ou qui montent et descendent un escalier ; plus rarement on perçoit un étrange frou-frou de robes de soie passant et repassant devant les assistants, ou l’écho de cris plaintifs, de gémissements déchirants, de sanglots, de soupirs, de murmures, de mots et de phrases articulées ; il arrive même parfois d’entendre des passages de psalmodies liturgiques, de chants, de chœurs, de concerts musicaux, en des lieux anciennement destinés à des exhibitions analogues.
Commenter  J’apprécie          10
Je toucherai d’abord à une idée insoutenable, et malgré cela digne d’être rappelée : c’est l’hypothèse de M. Adolphe d’Assier, qui, en partant de sa conception positiviste de l’Univers – conception l’empêchant d’admettre l’existence d’une âme survivant à la mort du corps –et bien qu’ayant eu toutefois des preuves incontestables de la réalité des phénomènes de hantise et du lien originaire qui les relie au décès de personnes habitant dans le lieu hanté, imagina une théorie capable de tourner le prétendu obstacle positiviste, en s’efforçant de prouver que les phénomènes de hantise, bien que dus à l’action d’un fantôme posthume sentant et conscient, n’impliquaient pas la survivance de l’âme, puisque tout concourait à démontrer la nature éphémère du fantôme, destiné à se désagréger rapidement sous l’action des forces physiques, chimiques, atmosphériques qui l’assaillaient sans relâche, en l’obligeant à s’évanouir, molécule par molécule, dans le milieu planétaire.
Commenter  J’apprécie          10
Dans le langage technique adopté par la Société Anglaise de Recherches Psychiques, le phénomène « prémonitoire » a reçu cette simple définition « Préannonce supernormale d'un événement futur quelconque » ; et cette définition semble heureuse et adéquate, si l'on considère que grâce à l’addition opportune de la parole « supernormale », tous les cas pseudo-prémonitoires dont la réalisation est probablement due à un fait de suggestion et d'auto-suggestion, ou à des inférences consécutives à des états anormaux d'hyperesthésie sensorio-psychique, se trouvent définitivement éliminés.
Il en dérive que le terme de « prémonition » se trouve synonyme de cet autre : « clairvoyance dans le futur » employé par les anciens magnétologues, et que tous deux comprennent tous les cas qui, selon leurs modalités particulières de manifestation, prennent dans le langage commun les noms de « pressentiment », « avertissement », « prédiction », « divination », « prophétie ».
Commenter  J’apprécie          10
Ernest Bozzano
Rien ne peut être aussi important pour la recherche scientifique et la spéculation philosophique que la démonstration, appuyée par des faits, de cette proposition : que ce qui est abstrait peut devenir concret, qu'un phénomène psychologique peut se transformer en un phénomène physiologique, que la pensée peut-être photographiée, se concréter en une matérialisation plastique, ou créer un organisme vivant. En d'autres mots : rien ne peut être aussi important pour la science et la philosophie que d'établir que la force et la volonté sont des « forces idéoplastiques et organisatrices ». En effet, la révélation de ce fait place le chercheur en présence d'un acte « créateur » vrai et propre, avec cette conséquence d'identifier l'individualité pensante humaine avec la Puissance Primordiale dont l'univers est une réalisation. Je me réserve de développer, le moment venu, cette conception grandiose de l'Être.
Commenter  J’apprécie          10
IIe Cas. — Un autre cas classique, qui mérite d'être résumé ici, quoiqu'il ne présente pas la valeur théorique du précédent, est celui de Ninfa Filiberto. Il a été minutieusement rapporté par le docteur Nicolas Cervello, de Palerme, dans une brochure intitulée : « Histoire d'un Cas d'Hystérie avec cérébration spontanée » (Palerme 1855). Une dame anglaise habitant Palerme — Mrs. Whitaker — en a donné une traduction qui a paru dans le Journal of the Society for Psychical Research (décembre 1900) ; une traduction française a été ensuite publiée dans les Annales des Sciences Psychiques (1901).
Il s'agissait d'une jeune fille de seize ans qui, au cours de l'année 1849, a été saisie de graves accès de crises hystériques avec des phases de somnambulisme. Le docteur Cervello écrit :
Le 13 septembre, dans une de ces phases somnambuliques, Ninfa Filiberto nous parlait avec une telle volubilité un langage incompréhensible pour nous, qu'on aurait dit que c'était sa langue usuelle. Nous supposâmes que c'était du grec, car dans une nouvelle transe elle écrivit : « J'ai été à Athènes ; j'ai vu cette aimable cité ; les gens y parlent comme moi »...
Le 14, elle ne comprenait ni grec, ni italien, mais parlait et comprenait exclusivement le français ( langue qu'elle ne connaissait que très imparfaitement )... Quand on lui dit qu'elle avait parlé grec, elle se mit à rire, et dit qu'elle n'avait jamais appris le grec ni aucune autre langue que la sienne; qu'elle était une Parisienne vivant à Palerme. Elle se moquait de notre accent et de notre prononciation...
Le 15, elle parla anglais, langue qu'elle ignorait totalement; elle causa ainsi longuement avec deux Anglais — MM. Wright et Frédéric Olway. Le docteur Cervello remarque à cet égard : Puis, parlant en excellent anglais, elle exprima sa surprise qu'on tardât tant à lui apporter son thé... ( Mrs. Whitaker remarque que jamais on ne prend le thé le matin en Sicile ). M. Olwey se mit ensuite à lui parler et elle soutint aisément la conversationavec lui... Sa voix était, ce jour-là, presque éteinte, et, par moments expirait totalement. A ces instants, lorsqu'elle ne pouvait se faire entendre par signes, elle recourait à un ingénieux artifice. Elle demandait un livre anglais et, le tenant dans sa main, indiquait du doigt différents mots et arrivait ainsi à composer la phrase qu'elle voulait dire...
Commenter  J’apprécie          00
Parmi les phénomènes supranormaux ou métapsychiques, ceux de hantise sont les plus fréquents et les plus généralement connus. Il en est question dans les chroniques de tous les peuples, depuis l’antiquité la plus reculée jusqu’à nos jours ; les explorateurs en trouvent partout des traces, aussi bien parmi les Esquimaux du Groenland que parmi les aborigènes de l’Afrique, chez les Peaux-Rouges des Montagnes Rocheuses comme chez les indigènes de la Micronésie ; toutes les langues, tous les dialectes possèdent des termes pour les désigner. Afin de les définir, nous dirons que les phénomènes de hantise comprennent cet ensemble de manifestations mystérieuses et inexplicables dont le trait caractéristique essentiel est de se rattacher d’une façon spéciale à un lieu déterminé.
Commenter  J’apprécie          10
Parmi les exemples dignes d'intérêt, on remarquera plus spécialement ceux obtenus par l'entremise de Miss Edith Hawthorne, morte il y a déjà plusieurs années, à l'âge de 39 ans. Créature grêle et maladive, son état de santé ne l'empêchait nullement de se prodiguer dans les œuvres charitables et philanthropiques. Animée d'une compassion ardente envers les enfants abandonnés, elle avait fondé un institut ( The Tiny Tim Guild ), destiné aux soins des petits paralysés et rachitiques, auquel, dans les dernières années de son existence, elle consacrait tout son temps. Voici comment un témoin parle de son admirable esprit de sacrifice :
Sa génialité dans l'intuition des soins à donner pour rendre la vie à un larynx ou à une langue paralysée était étonnante, elle employait une patience sans limites pour mener à bien un traitement, appliqué si doucement, qu'il n'était plus qu'une distraction et une joie pour le jeune malade. Miss Hawthorne était fermement convaincue que des influences du monde spirituel l'assistaient dans sa tâche. Elle pensait que les systèmes ingénieux qu'elle imaginait, et dans lesquels chaque instrument s'adaptait expressément à chaque petit patient, lui étaient suggérés par les « Invisibles ».
La prétention ne paraît pas si invraisemblable si l'on songe aux remarquables facultés médiumniques qui s'étaient manifestées en elle à cette période de sa vie.
En ses expériences psychométriques, Miss Hawthorne fit preuve d'une capacité de recherche réellement scientifique. Dans le but d'éliminer toute possibilité de suggestion involontaire ou de lecture de pensée, elle se faisait envoyer de pays lointains des objets inconnus destinés à être psychométrés, et elle enregistrait immédiatement ce que lui suggérait chaque objet, en transmettant ensuite son texte à l'envoyeur, afin que celui-ci consignât ses observations en regard du document psychométrique.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ernest Bozzano (15)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Voyage à Pitchipoï"

Qu'est-ce que "Pitchipoï" ?

C'est le camp des Milles
C'est le camp de Drancy
C'est le camp d'Auschwitz

10 questions
1405 lecteurs ont répondu
Thème : Voyage à Pitchipoï de Jean-Claude MoscoviciCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..