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Critiques de Ernest Hemingway (1172)
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Paris est une fête

Ernest Hemingway, alors jeune auteur qui s'apprête à abandonner le journalisme pour se consacrer à l'écriture, nous offre un voyage dans Paris, dans le Paris des années 20.

Et quel voyage !!

On rend ainsi visite à Gertrude Stein au 27 de la rue Fleurus, on longe le jardin du Luxembourg pour redescendre jusqu'à la rue du Cardinal-Lemoine, on fait la connaissance de Scott Fitzgerald avec lequel on traverse la France dans une automobile privée de toit.

On voit Zelda commencer sa lente descente aux enfers, on rencontre des artistes à la Closerie des lilas...

Plus que l'oeuvre, on rencontre ici l'auteur avec qui on fait connaissance, comprenant ainsi bien mieux ses oeuvres ultérieures.

On termine de dévorer ce livre en comprenant un peu mieux les sources d'inspiration de Woody Allen qui emmène Gil Pender dans le Paris des années 20.

Un moment magique où j'ai moi aussi traversé le temps pour déambuler dans Paris.
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Le vieil homme et la mer

Mon premier Hemingway, que j'avais hâte de découvrir ! Et un bilan positif, avec un très bon moment de lecture, emportée autour de Santiago, un vieux pêcheur cubain qui n'a plus attrapé de poisson depuis quatre-vingt sept jours, et qui décide le lendemain de tenter une fois de plus la conquête de l'océan.

Et de là, nous suivons trois journées de lutte, d'acharnement et de bataille du vieil homme face à un immense poisson, un esturgeon ; celui-ci finalement si proche de cet humain, qui va exprimer les mêmes sentiments et qui va finir par émouvoir le pêcheur. Finalement, le poisson sera battu mais Santiago devra encore affronter une horde de requins affamés et c'est le coeur lourd qu'il retournera à La Havane accompagné du squelette de celui qui a été si longtemps son confident...



Malgré cette fin cruelle pour cet homme si courageux, Ernest Hemingway a voulu exprimer la victoire dans la défaite, tout d'abord la victoire du marin s'en revenant avec le plus gros poisson jamais pêché, mais aussi la défaite car Santiago ne sera jamais reconnu pour son acte admirable...Une très jolie histoire que j'ai dévoré, avec une très jolie morale et je remercie son auteur si doué que je relirais avec joie !



A lire !!
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Le vieil homme et la mer

Avec le marlin, son frère,

il s'est battu trois jours et deux nuits

dans un combat loyal.

Même si malgré ses efforts,

il ne reste que la tête et l'arête de son plus beau poisson,

les requins l'ont dévoré,

Santiago, le vieux pêcheur, peut être fier,

il a été courageux et n'a pas failli à sa dignité.

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Pour qui sonne le glas

Quelques jours très longs, que le récit fait durer comme pour retarder l'échéance d'une mort annoncée. Et pourtant, pas de discours superflus, les personnages y sont décrits de façon concise, plus par leurs gestes et leurs actes que par leurs réflexions, leur donnant ainsi une vie et une force qui nous les rendent proches et attachants. Très beau roman dans un contexte de guerre civile espagnole et d'engagements personnels forts.
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Le vieil homme et la mer

Bon, en tant que pêcheur assidu je ne suis peut être pas objectif mais j'aime ce livre. Les sentiments du vieil homme envers son poisson sont vraiment ceux d'un pêcheur. On sent qu'Hemingway est un pratiquant du noble art de la pêche.

L'histoire est touchante et je trouve que, partant d'un sujet finalement très ténu, le texte raconte une histoire plus profonde qu'il n'y paraît.



Le mari de Bidule 62
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Le vieil homme et la mer

Je suis pas forcément un adepte de ce genre de "romans forts", mais là, il faut admettre qu'Hemingway fait un très beau roman, rempli d'art et d'émotions, court mais efficace, qui me rappelle Steinbeck, mais Hemingway a son propre style. La beauté de l'écriture, l'humanité des personnages et l'originalité profonde de ce roman m'ont séduit. Une bonne lecture, vraiment. Si le début et la fin n'était pas un peu faible, ce livre aurait pu prétendre à une note qui oscillerait entre 4 et 5 étoiles.

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Paris est une fête

En littérature aussi, il est bon de varier les plaisirs donc les genres et l'appréciation d'un livre est parfois très dépendante de celui qui l'a précédé.

En enchaînant "Paris est une fête" juste après l'ennuyeux Jonathan Dee, je me sens vraiment à la fête.

Heureux choix que je viens de faire en flânant, au cours de mes pérégrinations estivales, dans la merveilleuse librairie "Le bleuet" à Banon et occasion unique de compléter la pile amaigrie de mon stock de vacances.

Ne nous égarons pas et revenons à Hemingway.

Préfacé par le fils et le petit-fils de l'auteur, le roman, entre souvenirs et fiction, est un condensé d'anecdotes, de fragments de vie essentiellement à Paris et à Schruns, célèbre station autrichienne de sports d'hiver, de rencontres avec des personnalités de l'entre deux guerres croisés à Paris, comme Gertrude Stein, Scott Fitzgerald et bien d'autres.

Dans cette première période de sa vie parisienne Hemingway (Hem) était jeune marié de sa première épouse (il en eut quatre) à qui il rend hommage, celle qui a partagé ses années de bohème , d'insouciance et de formation au métier d'écrivain.

En naviguant allégrement dans son passé, l'auteur donne un aperçu de sa vie mouvementée, de son goût de l'aventure et de sa fascinante personnalité.

A l'issue des dernières lignes, je n'ai qu'une envie, relire l'œuvre qui a fait sa gloire et lui valut le prix Nobel en 1954.
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Le vieil homme et la mer

Au-delà de la lutte d'un vieil homme face à un marlin, c'est le combat de la vie contre à la mort que relate Ernest Hemingway dans ce bref roman. Les phrases sont simples, le récit parfois entrecoupé des pensées du héros. Santiago attend, bande ses muscles et espère que le poisson s'épuisera avant lui, que la mer le recrachera vivant et le privilégiera à l'animal. Ce livre est sublime au sens premier du terme : il met en avant la petitesse humaine face à la nature (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/11/20/le-vieil-homme-et-la-mer-ernest-hemingway/)
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Les neiges du Kilimandjaro, suivi de Dix in..

Je retrouve avec plaisir l'intensité des nouvelles d'Hemingway, ambiance pesante des dialogues genre films années 50.



Certaines se déroulent en Afrique, chasseur bouffé par la gangrène, son épouse espérant le secours d'un avion, ou à la chasse au fauve, l'épouse Macomber déçue et cocufiant son couard de mari, d'autres dans les forêts du grand nord, souvenirs douloureux d'amourettes indiennes, de rupture, et d'autres encore à Madrid, parmi les toreros 'has been'.

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Pour qui sonne le glas

Spécialiste en explosifs, Robert Jordan est envoyé dans un maquis dans les montagnes castillanes. Cet idéaliste américain s’est engagé aux côtés des républicains espagnols en guerre ouverte contre Franco. Il rejoint un groupe de maquisards républicains réfugiés dans une grotte et va les rallier à sa mission. Avec eux, il va tenter de faire sauter un pont, point stratégique qui permet aux fascistes d’acheminer du renfort. Œuvre dramatique et politique, « Pour qui sonne le glas » raconte la destinée tragique de cette galerie de personnages hauts en couleurs. Il y a donc Robert Jordan, le résistant. Maria, la femme-enfant un brin naïve, avec qui il va avoir une liaison, bien conscient que ce sera la dernière. Pilar, la femme-chef autoritaire et Pablo, un ancien guérillero autrefois courageux et aujourd’hui devenu lâche et fourbe.

Ce roman raconte les 72 heures durant lesquelles ils vont se préparer tant matériellement que psychologiquement à cette attaque dangereuse. Pour eux, c’est l’occasion de s’interroger sur leur mort imminente, sur l’absurdité mais aussi l’utilité de la guerre d’Espagne, sur l’amour,…. Tout comme « La condition humaine » d’André Malraux, « Pour qui sonne le glas » est l’un de ces romans dont on ne peut ressortir que différent après la lecture.
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Le vieil homme et la mer

Homme libre, toujours tu chériras la mer.



Lu pendant ma scolarité sans grand souvenir, c’est avec un regard quasi neuf que j’ai replongé dans Le Vieil homme et la mer, Pulitzer et Nobel d’Ernest Hemingway dans une traduction de Philippe Jaworski.



« Je suis un vieil homme étrange. »



Quelques heures de lecture, embarqué avec Santiago ce vieux pêcheur cubain devenu poisseux, sauf pour le jeune Manolin qui le couve comme un père et l’encourage comme un fils.



« Un homme, ça peut être détruit, mais pas vaincu. »



Une histoire de combat et de souffrance, de survie et de rebond, de dignité et d’humanité. L’Homme, l’Animal, les Éléments qui se jaugent et se mesurent, écrasés par le soleil ou magnifiés au clair de lune. Les métaphores et interprétations ne manquent pas…



Reste une lecture prenante, inspirante et reposante. Un grand livre quoi.

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Le vieil homme et la mer

Je n'ajouterais pas une autre longue critique sur cette oeuvre puissante, mais courte. Sa grande qualité est de traverser le temps. La narration, le style, l'histoire sont toujours vivants et terriblement actuels.

C'est grâce à sa grande simplicité apparente que ce texte reste majeur et fort.
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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Le vieil homme et la mer

Samedi 18 août. Il est tout juste 9h30 et le soleil tape déjà très fort. Pour terminer un livre, j'ai sombré dans le sommeil tard dans la nuit et j'arrive péniblement à me réveiller. La météo annonce pour aujourd'hui une température de 38° à Paris. C'est la canicule !



Tout en buvant mon café je parcours du doigt les rayons de ma bibliothèque en quête de ma prochaine lecture. Je m'arrête sur Le pic du diable de Deon Meyer, on en dit le plus grand bien, mais l'idée de passer les prochaines heures en Afrique du Sud me fait d'ores et déjà transpirer. C'est la canicule, il va falloir gérer et s'adapter.



Subitement, mon doigt et mon esprit s'arrêtent. Assoupi entre Le portrait de Dorian Gray et le premier tome des Chroniques de San Francisco (étrange classement), le chef d’œuvre d'Ernest Hemingway me fait de l’œil, il me tend les bras, un peu comme s'il avait attendu, patiemment, le parfait moment pour enfin être lu.



Et voilà comment, en ce jour d'intense chaleur urbaine, j'ai fait le grand plongeon dans Le vieil homme et la mer ...



"Il était une fois un vieil homme, tout seul dans son bateau qui pêchait au milieu du Gulf Stream. En quatre-vingt-quatre jours, il n'avait pas pris un poisson."



Depuis son plus jeune âge, Manolin voue une fidèle amitié au vieux pêcheur cubain. Mais depuis que la pêche est mauvaise, le gamin n'a plus le droit de l'accompagner en mer et prendre ainsi le risque de rentrer les mains vides.

Dans sa barque, Santiago se retrouve désormais en tête à tête avec lui-même. La veille du quatre-vingt-cinquième jour, il décide que quoi qu'il arrive, il pêchera et ramènera au port le plus gros poisson jamais harponné.

Pendant deux nuits et trois jours, seul, au large de La Havane dont les lumières ont depuis longtemps disparus, Santiago va mener une lutte terrible avec un énorme espadon, le plus gros et le plus bel espadon qu'il n'a jamais tenté d'attraper.



Le vieil homme et la mer est une fable homérique, un récit grandiose mais écrit avec une telle simplicité qu'il se place à la portée de tous.

L'épopée fantastique de Santiago est une ode au courage et au non-renoncement. Il est question d'un homme qui décide de braver son destin et qui mettra tout en œuvre pour y parvenir. Peu importe qu'il perde ou qu'il gagne, la victoire réside dans le simple fait de ne pas abandonner, dans l'effort qui sera déployé … et dans Le vieil homme et la mer l'effort est prodigieux.



Je ne sais pas trop comment, moi qui lis un livre par semaine depuis l'âge de 10 ans, j'ai pu laisser au bord de la route une telle œuvre, une telle leçon de littérature, une telle aventure. Pourquoi personne ne m'a donc jamais dit : "Tu devrais lire Le vieil homme et la mer, c'est un livre magnifique !". Mais j'aime à penser que si je l'avais lu à 14 ans je ne l'aurai peut-être pas si bien compris.



Le chef d’œuvre d'Hemingway m'a réellement bouleversé … et je réalise avec effroi que je n'ai jamais lu Faulkner.
Lien : http://postface.fr
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Le vieil homme et la mer

Comme beaucoup d'entre vous, il s'agit pour moi d'un des classiques littéraires des années collège/lycée. Avec du recul (et de l'âge…), j'ai un tout autre regard de cette oeuvre. Là ou je ne voyais dans ma jeunesse qu'une banale histoire de pêche à l'espadon, le texte prend aujourd'hui un sens plus profond et allégorique. « le vieil homme et la mer », c'est l'histoire de la classe pauvre, orgueilleuse, persévérante dans l'effort et qui malgré la résistance finit par céder au coup du boutoir des « requins » à l'affut des maigres ressources des plus faibles. Une classe pauvre qui ne s'avoue pas vaincue (« Un homme, ca peut être détruit, mais pas vaincu » comme qui dirait le vieux).



Sur la forme, je suis assez surpris qu'avec son texte court et bref, « le vieil homme et la mer » soit catalogué comme roman alors qu'il s'apparente plus à la nouvelle.



Bonne lecture à tous !

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Le vieil homme et la mer

C'est bête à dire mais depuis tout petit j'ai cru que j'allais avoir un grand père qui allait m'apprendre la pêche et la nature...

Mais non !

Ce livre m'a touché car ça me reflète ce que j'ai imaginé gamin...

Je me suis imaginé ce gosse avec son grand père qui découvre le monde réel...

C'était émouvant
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Le vieil homme et la mer

Je n’avais jamais lu ce grand classique, et du coup je le découvre dans la traduction de Philippe Jaworski. J’ai apprécié le style du texte, dans toute sa sobriété volontaire. Je conseille de lire la préface du traducteur avant car il donne quelques explications. Mais si j’ai bien apprécié l’écriture, l’histoire en elle-même m’a peu attiré, sans surprise, car sinon je l’aurai sans doute lue bien plus tôt. Certes j’ai trouvé le vieil homme remarquablement dépeint et très attachant. Mais pour moi, soit c’est simplement l’histoire d’un vieux pêcheur malchanceux, histoire splendidement écrite sur un thème qui ne m’accroche pas, soit il faut y voir une parabole ou une allégorie sur l’homme face à son destin. Si tel est le cas c’est une bien triste allégorie ! Pour moi il n’y a guère de leçon positive à tirer d’un vieil homme heureux de ce qu’il a réussi à faire, malgré ses efforts réduits à néant. Reste un très beau texte et une histoire magnifiquement racontée tout en sobriété et en finesse.
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Le vieil homme et la mer

Cuba.



Santiago est un vieux pêcheur. Mais voilà que depuis quatre-vingt-quatre jours, la pêche est désespérante. Il n'y a rien. Pas un poisson. Même pas un tout petit. Son jeune et fidèle ami, Manolin, lui suggère l'idée d'utiliser des sardines fraîches pour réussir à attraper quelque chose. Et il avait raison. Santiago teste la méthode et ça marche. Alors qu'il est seul en pleine mer sur son petit bateau, un poisson vient mordre à l'hameçon. C'est un marlin, un animal proche de l'espadon, facilement reconnaissable mais surtout gros et lourd. Il n'arrive pas à le remonter. Alors, il attache la corde sur le bateau. Il prend le chemin du retour.



Santiago est heureux et apaisé. Il va enfin prouver à tous les autres pêcheurs qu'il y arrive encore. Mais, une nouvelle épreuve attend le vieil homme.



"Le vieil homme et la mer" est une nouvelle écrite par Ernest Hemingway en 1952. L'œuvre est récompensé par le Prix Pulitzer en 1953.



L'auteur évoque un tête à tête entre Santiago et un poisson. L'homme et l'animal sont seuls en mer. Lui, ne le lâchera pas. Il tient à le ramener au port. Peu importe le temps que cela prendra. Il n'est pas pressé. Le marlin se débat et tente de s'échapper. Un duel s'installe. Tous deux sont déterminés, chacun attendant que l'autre fatigue. Mais l'homme n'est pas au bout de ses peines. Car un autre obstacle l'attend.



Il s'agit d'un nouvelle écrite en toute simplicité. Il n'y a pas d'action. C'est très lent. L'auteur dresse le portrait d'un homme touchant tout en douceur. Le récit est très descriptif sur le milieu marin et les émotions du vieil homme. C'est une lecture contemplative sur la nature, l'immensité de la mer, le calme des vagues, lieu de vie des animaux.



Un petit livre à lire sur la plage, aux sons des vagues, et à l'air marin. Un classique à emmener dans sa valise.


Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Pour qui sonne le glas

De façon inconsciente, il y a ,pendant l’adolescence,des livres que nous avons tous adoré.Comme une découverte magique de mondes inconnus et dangereux

Hemingway a fait parti de ces auteurs dont je voulais lire tous les livres

Il a fallu bien des années avant que je comprenne l’ influence qu’ avaient pu avoir sur ma vie ces lectures

Pour qui sonne le glas est un livre marquant et troublant quand on a 16 ans et des questions plein la tête

C’est l’ âge des grandes questions métaphysiques, l’ âge où tout est permis, celui où on est sûr de changer le monde

Alors , il est probable que ce livre engagé ( comme certains livres de Malraux, de Sartre ou des auteurs russes) est à l’origine de mon engagement humanitaire

Un désir de ne pas rester spectateur du monde mais faire , avec des moyens modestes que le monde soit un peu meilleur

Inutile de répéter que Pour qui sonne le glas est un chef d’oeuvre

Heureusement, pour les lecteurs de toutes les générations , il y a toujours eu et il y aura toujours des écrivains capables de sublimer la vision du monde des petits lecteurs que nous sommes

La littérature est éternelle et Ernest Hemingway est une petite part de cette éternité
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Pour qui sonne le glas

Mais quel monument!



A partir d'une petite histoire de mercenaire américain aux ordres de l'encadrement Russe, rejoignant des partisans derrière les lignes fascistes pour faire sauter un pont, Hemingway arrive à me toucher avec une extrême intensité dramatique.



Tout me paraît si vrai, la difficulté des Russes de faire de ces rustres Espagnols une armée disciplinée,

l'appréhension des partisans d'être chassés de leur caverne une fois le pont sauté,

la grande déprime du chef de guérilla alcoolique et déchu,

sa femme, la gitane Pilar, reprenant le commandement, Pilar qui se sait laide mais aussi que l'amour le lui fait parfois oublier,

l'odeur de la mort qui rode, décrite par Pilar et la triste histoire de son ex, le petit torero obligé de gagner sa croûte,

la détresse du peuple qui a du abandonner la religion des fascistes mais prie quand la fin est là,

le temps d'une vie et l'intensité d'un amour qui ne vivra que trois nuits,

la courtoisie proprement espagnole d'offrir la bouteille de whisky et pas rien qu'un verre...

Quelle merveilleuse compassion pour ce peuple espagnol!



Pas assez marrant pour l'emmener sur mon île désert mais bravo Mr Hemingway!

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Le vieil homme et la mer

Le vieil homme et la mer… Qui sait pourquoi ce titre évoquait pour moi un pavé classique, pas très remuant. Or pas du tout, c’est un livre très court qui se lit très rapidement, sans doute aussi parce qu’il est écrit d’une traite, sans chapitres à la fin desquels s’arrêter. Un vieux pêcheur, à La Havane, ne pêche plus rien. Il n’a plus de veine, dit-il. Heureusement, une amitié très forte le lie à un jeune garçon, qui l’aide à mieux vivre sa vie de misère. Puis un jour, il part seul avec sa barque, loin dans la mer, et arrive à ferrer un très gros poisson. S’en suit le récit de la lutte entre le poisson et le pêcheur, à la vie à la mort. La lecture est parfois un peu compliquée si, comme moi, on ne connaît absolument rien à la pêche et à ses termes spécifiques, mais cela n’empêche pas de bien ressentir toute la tension de ce moment, qui dure… Un récit prenant et émouvant.
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